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RAGT fait entrer le Crédit Agricole Nord-Midi-Pyrénées dans son capital

Le groupe de semences RAGT vient d’annoncer qu’il fait entrer le Crédit Agricole Nord-Midi-Pyrénées dans le capital de sa holding de tête à hauteur de 6 %. Le Crédit Agricole remplace l’un des partenaires financiers de RAGT qui souhaitait se retirer après avoir été présent durant douze ans au capital. « L’actionnariat de RAGT est donc totalement issu du monde agricole et des agriculteurs, affirme Daniel Segonds, président du Conseil de Surveillance, puisque nous y retrouvons, aux côtés des fondateurs, le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, Unigrains et Sofiprotéol. » RAGT poursuit toujours une stratégie de développement international.

La rédaction

L’agriculture dans vos assiettes pour les fêtes

« A la veille des fêtes de fin d’année, la FNSEA tient à rappeler à l’ensemble des décideurs de notre pays ainsi qu’à l’ensemble de nos concitoyens le rôle essentiel de l’agriculture dans l’élaboration des produits festifs », fait remarquer un communiqué de la FNSEA du 20 décembre.  Pour le syndicat, la gastronomie française doit beaucoup à la passion que les producteurs ont de leur métier : éleveurs, céréaliers, maraîchers, viticulteurs, horticulteurs…  Dans ce cadre, la FNSEA a « la volonté de voir des partenariats gagnants-gagnants devenir des références dans les négociations commerciales avec transformateurs et distributeurs… et pas seulement à l’occasion des fêtes ! »  « N’oublions pas qu’à leur base, il y a le produit agricole, premier maillon d’une longue chaîne de tradition, de goût et de valeur », conclut le communiqué.

La rédaction

Vols sur les exploitations : Xavier Beulin écrit à Manuel Valls

Depuis trois mois, la FNSEA alerte le Gouvernement sur « les pillages organisés qui concernent les biens des agriculteurs au premier chef mais qui concernent aussi l’ensemble des ruraux », est-il écrit dans une lettre adressée au Ministre de l’Intérieur le 18 décembre. Une réunion a été organisée avec les généraux de gendarmerie il y a deux mois, mais la FNSEA fait le constat « que les rondes de prévention se font de plus en plus rares », et déplore qu’un « certain nombre d’enquêtes n’aboutissent pas.» Le président de la FNSEA incite donc Manuel Valls à « passer à l’action ». « Pas une semaine ne se passe sans que de nouveau vols plus ou moins spectaculaires ne viennent assombrir le ciel de notre travail et de notre cadre de vie », ajoute Xavier Beulin. Dans ce cadre, le syndicat agricole souhaite que « les dispositifs nécessaires » soient trouvés pour « un retour de la sécurité en zone rurale.»

La rédaction

La Commission européenne a décidé de porter de 7 500 € à 15 000 € le plafond des aides nationales que peut recevoir un bénéficiaire dans le secteur agricole sur trois exercices fiscaux sans que ce soutien soit considéré comme une aide d’État risquant de fausser la concurrence. La limite globale pour ces aides de faible ampleur («de minimis») passe parallèlement de 0,75 % à 1 % de la production agricole du pays concerné. Ces dispositions, qui seront mises en œuvre le 1er janvier 2014, «permettront aux États membres de bénéficier d’une plus grande marge de manœuvre pour accorder des aides sans fausser la concurrence, notamment en situation d’urgence, et à la Commission, de simplifier le traitement des aides nationales», a commenté Dacian Ciolos, le commissaire européen à l’agriculture.

La rédaction

Les dons de lait aux associations caritatives seront défiscalisés

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et le ministre du Budget Bernard Cazeneuve ont annoncé la mise en place d’un dispositif fiscal adapté aux dons de lait lors d’une cérémonie en hommage à Jean-Michel Lemétayer organisée le 17 décembre 2013 à Paris par l’interprofession laitière (CNIEL). Les producteurs de lait pourront bénéficier d’une réduction d’impôt correspondant à 60 % de la valeur du lait donné, grâce à un reçu émis par l’association caritative au profit du producteur. Jusqu’à présent, cette déduction ne bénéficiait qu’au dernier maillon avant le don, l’industriel, le lait devant forcément passer par une phase de transformation.

La rédaction

Libre-échange : début du 3e round de négociations UE-USA à Washington

Européens et Américains ont donné le 16 décembre à Washington le coup d’envoi du 3e round des négociations commerciales visant à créer une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde. Les discussions devraient durer cinq jours. Les deux camps ont gardé le plus grand flou sur les questions qui doivent être abordées au cours de ce troisième round. La réduction des barrières douanières sur « les services, l’énergie et les matières premières » devraient être discutées, a simplement indiqué en fin de semaine dernière la Commission européenne, qui mène les discussions au nom des 28 Etats-membres. De nombreuses questions restent en suspens sur la protection des données sur internet, l’agriculture, notamment les OGM, et sur les marchés publics qui restent très fermés à la concurrence étrangère aux États-Unis.

La rédaction

Aides communautaires : la France épinglée 

Dans le cadre de la procédure d’apurement des comptes, la Commission européenne réclament, aux Etats membres, un montant total de 335 millions d’euros. La France est le principal pays visé par cet apurement, puisqu’elle devra rembourser 159,5 millions d’euros. Il lui est reproché l’absence de définition et de contrôles de deux bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE ), l’insuffisance de contrôles relatifs à certaines exigences réglementaires et un système de gestion laxiste ainsi qu’un certain nombre de faiblesses liées à la reconnaissance des organisations de producteurs de fruits et légumes. La Grèce devra rembourser, pour sa part, 101 millions d’euros et les Pays-Bas 24,3 millions d’euros. D’autres pays sont également sanctionnés mais pour des montants plus modestes.

La rédaction

Interbev dénonce la tendance de Bruxelles à ouvrir sans cesse les frontières aux viandes non-UE

« Il est inacceptable que l’élevage se retrouve une nouvelle fois la variable d’ajustement de la Commission européenne (CE) », a déclaré Dominique Langlois, président d’Interbev (interprofession bétail et viande), dans un communiqué, le 10 décembre. Concernant les négociations entre les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Bali du 3 au 6 décembre dernier, les professionnels dénoncent « l’empressement de la CE à vouloir céder sur ces questions agricoles pour relancer la machine OMC, quitte à obtenir un accord déséquilibré ». Si le gouvernement français semble vouloir protéger son agriculture, Interbev rappelle que « la politique commerciale est une compétence exclusive de l’Union européenne ». Pour la filière bétail et viande française, la situation est alarmante : « la Commission ne doit plus jouer sur tous les fronts et cesser d’ouvrir son marché à tous ceux qui en font la demande ».

La rédaction

Ecophyto : l’usage des pesticides a baissé de près de 6 % en 2012

L’usage des produits phytosanitaires a baissé de 5,7 % entre 2011 et 2012, un « résultat encourageant », d’après Stéphane Le Foll, qui faisait le 9 décembre son point d’étape annuel du plan Ecophyto. Dans le détail, l’indicateur Nodu affiche jusqu’à -11 % pour les insecticides et herbicides, +6 % en fongicides. « La courbe s’est inversée, malgré une météo défavorable », a souligné le ministre. En 2011, le recours aux pesticides avait augmenté de 2,5 %. « Les conditions du changement sont là et nous avons des solutions concrètes pour tendre vers des modèles plus durables », ajoute-t-il dans un communiqué. En un an, le réseau des 1900 fermes dites Dephy, qui visent à l’expérimentation de nouvelles méthodes agricoles plus économes en produits phytosanitaires, ont identifié 90 systèmes de culture économes et performants. Les options alternatives aux pesticides (lutte intégrée, bio-contrôle, désherbage mécanique, filets anti-insectes, etc.) sont également de plus en plus utilisées.

La rédaction

Etiquetage des viandes : une avancée partielle 

Les experts des Etats membres ont adopté, le 5 décembre, la proposition de la Commission européenne sur l’étiquetage obligatoire de l’origine des viandes porcines, ovines, caprines et de volailles, fraîches, congelées et réfrigérées. A partir du 1er avril 2015, il sera obligatoire d’indiquer au consommateur les lieux d’élevage et d’abattage des animaux dont les viandes sont issues. La mention complète « né, élevé et abattu » défendue par la Fédération nationale porcine n’a pas été retenue comme devant être obligatoire, mais restera volontaire. Exit donc le lieu de naissance des animaux, considéré comme trop coûteux à mettre en place dans les filières. Pour le porc, estime la FNP, cette décision « est d’autant plus déplorable que la Commission européenne a introduit des critères d’âge et de poids des animaux pour définir le lieu d’élevage, qui induiront forcément des surcoûts ». « La Commission européenne et les Etats membres qui ont validé ce projet ont oublié l’objectif premier du règlement sur l’étiquetage de l’origine : apporter au consommateur une information loyale », poursuit-elle. Pour ce qui est de la FNP, elle continuera de porter, en France, la démarche initiée par VPF (viande de porc française), un étiquetage, certes, volontaire « mais qui signifie tout simplement que la viande de porc est issue d’animaux nés, élevés et abattus en France ».

La rédaction