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Guy Vasseur, nouveau président de Campagnes TV

Guy Vasseur, président de l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture (APCA), a été élu président de Campagnes TV lors de l’Assemblée générale  de la chaîne de télévision le 4 décembre. Jusqu’alors président du comité éditorial, Guy Vasseur remplace Thierry Laval, qui a souhaité se concentrer sur de nouveaux projets entrepreneuriaux. Olivier Alleman, auparavant directeur des programmes, a été nommé directeur général délégué. Créée en janvier 2013, exclusivement dédiée au monde rural, Campagnes TV doit pour son nouveau président «contribuer à renforcer le lien avec les citadins, faire découvrir ou redécouvrir la campagne, son économie, ses femmes et ses hommes en répondant aux questions que se posent les consommateurs et les citoyens sur leur alimentation, sur l’environnement et sur leur agriculture».

La rédaction

Porc: la FNP exige «plus de patriotisme économique» pour stopper la baisse des cours

Dans un communiqué du 10 décembre, la Fédération nationale porcine (FNP) demande «plus de patriotisme économique» pour mettre fin à la baisse des cours. Pour ce faire, les éleveurs demandent aux pouvoirs publics de «favoriser la consommation de viande de porc française dans la restauration hors foyer», de «mettre en place un dispositif de soutien financier à destination des éleveurs pour leur permettre de passer cette situation difficile» et de mener «une campagne d’information et de communication» pour sensibiliser les consommateurs à l’achat de produits français. Le 8 décembre, les cours du porc ont chuté jusqu’à 1,111€/kg au marché du porc breton (MPB) de Plérin, leur plus bas niveau depuis deux ans.

La rédaction

FNPL : opération «vérité sur le prix du lait» 

Alors que le début de l’année 2015 s’annonce particulièrement chahuté pour l’amont de la filière, la Fédération nationale des producteurs de lait lance « l’opération vérité sur le prix du lait ». « Il s’agit pour la FNPL de révéler la vérité sur le prix du lait en toute transparence. Les producteurs de lait doivent obtenir des entreprises le prix du lait qui leur revient de droit », déclare-t-elle. Selon le syndicat, les producteurs de lait auraient subi un manque à gagner de 540 milliers d’euros comparé à leurs collègues allemands, soit l’équivalent de 8000 euros par exploitation. « Doit-on y voir une contreperformance de l’industrie laitière française ? Doit-on soupçonner une convergence de vues des entreprises privées et coopératives sur le dos des producteurs de lait français ? Doit-on voir dans le non-respect des engagements contractuels et des indicateurs le seul levier des entreprises pour restaurer leur marge ou payer des dividendes ? Doit-on penser qu’il est plus facile de presser ses fournisseurs que réellement négocier avec la grande distribution ? », s’interroge la FNPL. Avant de conclure : « les éleveurs laitiers ne peuvent plus être les variables d’ajustement – sur le prix et les volumes- de l’équation laitière française ».

La rédaction

Jeunes bovins: après une longue chute, la hausse saisonnière des cours arrive enfin

Après une longue chute enregistrée depuis le début de l’année, la hausse saisonnière des cours du jeune bovin «arrive enfin», constate l’Institut de l’élevage dans sa lettre de conjoncture de décembre. Les cours français des jeunes bovins U et R (classement Europ) ont gagné 10 centimes du kilo pendant le mois de novembre, pour atteindre 3,91€ et 3,73€/kg de carcasse. Ils restent toutefois inférieurs à leurs niveaux des années précédentes, de 3% par rapport à 2013 et 5% par rapport à 2012. Cette remontée est due à un allègement de l’offre sur le marché français, explique l’Institut de l’élevage. En novembre, les abattages de JB ont reculé 5% par rapport à 2013. En Europe, les sorties sont également ralenties en Italie et en Allemagne. La consommation allemande repart. Par conséquent, les cours européens ont eux-aussi entamé leur hausse saisonnière, mais restent sous leurs niveaux des années précédentes, «sous la pression de l’offre polonaise bon marché».

La rédaction

Journée nationale de la bio : des craintes face au risque de déconversion

« Les aides au maintien de l’agriculture bio sont récentes (2010, NDLR), mais leur suppression est un signal massif à la déconversion », a déclaré Etienne Gangneron, président de l’Agence bio, lors d’une conférence de presse à Paris, le 9 décembre. Cette aide avait été jugée « peu légitime » par la Cour des comptes. Tans le cadre de la régionalisation de la gestion du Feader, « on a tenu. Il devrait y avoir des aides à la conversion et au maintien dans la plupart des régions », poursuit néanmoins Etienne Gangneron. Guy Vasseur, président de l’APCA (chambres d’agriculture) a rappelé que plus de 50% des agriculteurs qui se convertissent sont accompagnés par les chambres. « Il faut répondre à la demande des consommateurs », soutient-il.

La rédaction

Budget européen : accord préliminaire épargnant la réserve de crise agricole

La présidence italienne du Conseil de l’UE et les représentants du Parlement européen sont parvenus dans la soirée du 8 décembre à un accord préliminaire sur le budget 2015 de l’Union confirmant que les mesures prises cette année face à l’embargo russe seront financées par le budget de la Pac sans avoir recours à la réserve de crise agricole de 433 millions €. Cette réserve, créée par le biais d’une réduction de 1,3 % des paiements directs de 2014, sera « utilisée seulement à des fins conformes à sa vocation première, à savoir en cas de crise majeure », a souligné la présidence italienne. Le compromis doit encore être confirmé par les États membres et l’Assemblée.

La rédaction

L’agriculture à « Haute valeur naturelle » (HVN) représente 16% de la SAU française

Selon une étude du ministère de l’Agriculture parue le 5 décembre, 80 000 exploitations agricoles (de France métropolitaine) pratiquaient, en 2010, une agriculture à Haute valeur naturelle (HVN), ce qui correspond à une surface agricole utile (SAU) de 5 millions d’ha, soit 18% de la SAU totale. Selon les auteurs, le concept de Haute valeur naturelle, né dans les années 90, rassemble «les formes d’agricultures dont les pratiques ont en commun de favoriser une grande richesse écologique». Le suivi de l’agriculture HVN est, selon le ministère, «indispensable» à l’évaluation du second pilier de la PAC. La sélection se fait sur trois critères: faible utilisation d’intrants, forte diversité du couvert végétal et part élevée de végétation semi-naturelle. En France métropolitaine, elle est constituée essentiellement d’élevage herbager extensif.

La rédaction

Le recul du prix d’achat des intrants s’est poursuivi en octobre (Agreste)

Agreste annonce une nouvelle diminution du prix d’achat des intrants en octobre, surtout liée aux postes aliments pour animaux, énergies et lubrifiants. « Sur un an, le recul du prix d’achat des intrants s’est prolongé au même rythme que le mois précédent, atteignant -2,2 % », d’après une note le 8 décembre. Une évolution largement influencée par l’alimentation animale, dont l’indice est en baisse depuis mai. Le prix des aliments pour animaux affiche -7 % sur un an. En octobre, celui de l’énergie et des lubrifiants diminue par rapport au mois précédent. Il atteint -5 % en glissement annuel. Le prix des engrais et amendements marque, lui, une hausse depuis août. Sur un an, il se situe à +1,2 %.

La rédaction

En 2020, près d’un tiers du cheptel laitier dans des étables de plus de 100 vaches

Selon une étude prospective Institut de l’élevage-Inra-FranceAgriMer, près d’un tiers du cheptel français de vaches laitières (32%) devrait être détenu par des exploitations de plus de 100 vaches laitières en 2020. «La taille des exploitations laitières évolue très rapidement», notent les chercheurs. Les étables de cette taille ne regroupaient que 3% des vaches françaises en 2000, puis 16% en novembre 2013 (jusqu’à 25% dans les zones de polyculture-élevage, 36% en Vendée), réparties dans 5000 exploitations. «Compte tenu du nombre d’exploitations proches de ce seuil, ce mouvement est sûrement loin d’être achevé», notent les chercheurs. En Allemagne du Nord, ce chiffre atteint déjà 50%.

La rédaction

Les prix agricoles continuent à baisser

En octobre 2014, les prix des produits agricoles ont poursuivi leur recul sur un an, quasiment dans les mêmes proportions qu’au mois précédent (-5,3% après -5,6% en septembre). La baisse des prix des grandes cultures (-14,8%), des fruits (-16,8%) et du bétail (-9%) explique ce recul, indique une note de conjoncture du service de statistiques du ministère de l’agriculture. Les cours des volailles se stabilisent à la baisse (-5,4%). Seuls les prix des légumes (+14%), du vin (+5,1%) et des œufs (+1,5%) progressent sur un an. Les prix sur un an à la consommation des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ne sont que légèrement en retrait par rapport à octobre 2013 (-0,2%), après un pallier autour des 2% entre juin et août et une baisse de 1% en septembre. La bonne tenue des prix des viandes (+0,4%) et des légumes (+2,8%), à l’exception de ceux des viandes de porc (-0,1%), compense presque le décrochage de prix des céréales (-0,7%) et des fruits (-1,7%).

La rédaction