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Les Etats-Unis rouvrent progressivement leur marché au bœuf européen 

Les Etats-Unis, qui avaient interdit l’importation de bœuf européen depuis la crise de l’ESB (crise dite « de la vache folle ») dans les années 1990, ont annoncé le 5 janvier la réouverture progressive de leur marché aux exportations bovines européennes. Cette décision fait suite aux audits menés par le Département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) et aux pressions de la Commission européenne dans le cadre des négociations sur le traité transatlantique. L’Irlande devrait être le premier pays à pouvoir exporter sa viande bovine vers les Etats-Unis. Le Commissaire européen à la Santé et la Commissaire européenne au Commerce ont salué cette réouverture comme un « premier pas bienvenu pour abolir un embargo disproportionné et injuste ». Leur communiqué insistait également sur le fait que la viande bovine européenne est contrôlée et sûre. Elle n’est d’ailleurs plus considérée comme à risque par l’organisation internationale de la santé animale (OIE) depuis 2005.

La rédaction

Recul de la consommation de viande en novembre 

Le dernier baromètre Kantar Worldpanel fait état le 30 novembre d’un recul des achats des ménages en viande de boucherie fraîche sur les quatre dernières semaines, à hauteur de – 0,6 %. Le chiffre d’affaires a baissé de 2,4 % sur la période pour l’ensemble des viandes, la viande de porc ayant subi la plus forte baisse avec – 2,8 % en volume, et – 7,7 % en chiffre d’affaires. On note cependant une progression des achats de viande de veau (+ 1,8 % en volume) et de saucisses fraîches avec + 10,8 % en volume. De manière générale, les achats de produits élaborés sont en hausse, avec + 0,9 % pour la dernière période et + 0,7 % depuis début 2014. 832 519 tonnes de viande de boucherie ont été achetées par les Français pour leur consommation à domicile depuis le début de l’année, soit un recul de 0,8 % par rapport à la même période en 2013.

La rédaction

Le marché du porc plombé par l’embargo russe en 2014 

Le prix de base du porc s’est établi en moyenne à 1,327 €/kg de carcasse au marché du porc breton en 2014. C’est 9,36 % de moins qu’en 2013. Pourtant l’année avait bien commencé et les indicateurs de marché disponibles laissaient envisager raisonnablement une hausse des cours de 10 à 20 % en 2014. En effet, janvier a démarré à 1,30 €/kg. Les cours ont ensuite  progressé et culminé à 1,537 €/kg  à la mi-avril quand l’embargo russe est venu casser cette tendance haussière. Ensuite, les cours ont plafonné entre 1,40 €/kg et 1,47 €/kg jusqu’à la fin juillet, puis la baisse s’est précipitée jusqu’en décembre. Le cours le plus bas de l’année a été atteint le 8 avec 1,111 €/kg. Malgré la réorientation d’une partie des exportations vers d’autres destinations, en fin d’année, la perte du débouché a plombé durablement le marché du porc en 2014.

La rédaction

Le CNPO lance la première campagne télévisée pour promouvoir les œufs

A partir du 5 janvier, une campagne de publicité fera la promotion des œufs sur le petit écran. Lancée par le Comité national de la promotion de l’œuf (CNPO), cette campagne sera diffusée en deux vagues sur les chaînes nationales, l’une en janvier, l’autre en été, pour dynamiser les ventes. Sous le slogan « l’œuf, tous les jours il nous bluffe », les professionnels de la filière veulent mettre en avant les nombreuses possibilités de recettes à base d’œuf, en profitant de l’attrait des consommateurs pour ce produit : 97 % des Français consomment des œufs, dont 78 % au moins une fois par semaine (enquête CNPO/CSA de mars 2013), une consommation en progression puisque les achats des ménages sont en hausse de 1,9 % sur les huit premiers mois de l’année 2014. Avec 14,3 milliards d’œufs, la France était en 2013 le premier producteur d’œufs de l’Union européenne.

La rédaction

Ecophyto : Ségolène Royal retient sept mesures prioritaires du rapport Potier

Suite à la remise au Premier ministre du rapport Potier sur la réduction des phytosanitaires, le 23 décembre, la ministre de l’Ecologie a retenu sept mesures dont elle souhaite faire une priorité. Il s’agit de réduire les herbicides dans l’eau, en déterminant pour les trois substances les plus présentes des Normes de qualité environnementale « NQE », expérimenter les certificats d’économie de phytosanitaires à l’exemple de ce qui existe déjà dans le domaine de l’énergie, multiplier par dix le nombre d’agriculteurs formés aux méthodes alternatives, diffuser l’expérience des fermes DEPHY, développer l’agriculture bio notamment grâce à la généralisation du bio dans la restauration hors domicile, lancer une campagne de surveillance des pesticides dans l’air, et concernant les jardins et espaces verts publics, ne plus autoriser les ventes en libre service des produits interdits en 2022.

La rédaction

Écophyto : le rapport Potier propose d’agir davantage au niveau des producteurs

Dans ses recommandations pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, le rapport du député Dominique Potier, présenté le 23 décembre au Premier ministre, propose d’agir davantage au niveau des producteurs. « Nous voulons les remettre au cœur du dispositif. Il s’agit de mieux les accompagner » dans la réduction des produits de traitement, a-t-il précisé à Agra Presse dans un entretien téléphonique, le jour même. Dans son rapport, D. Potier propose que la nouvelle version du plan Écophyto mobilise les outils des politiques publiques et agisse également auprès de l’aval : collecte et mise en marché, transformation, distribution et consommation. Sur le terrain, il recommande un renforcement du plan protéines, de l’agriculture biologique, d’expérimenter les certificats d’économie de phytosanitaires et de multiplier par dix le nombre d’agriculteurs accompagnés dans leur transition vers l’agro-écologie, pour le porter à 30 000.

La rédaction

Le Premier ministre demande un nouveau plan de réduction des pesticides

Le Premier ministre Manuel Valls a demandé, le 23 décembre, aux ministres de l’Écologie et de l’Agriculture, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll, d’engager un nouveau plan de réduction de l’utilisation des pesticides en France (Plan Écophyto). Cette annonce intervient après la remise, le jour-même, par le député de Meurthe-et-Moselle Dominique Potier d’un rapport parlementaire qui conclut à l’échec du premier Plan Écophyto (2008-2014). «Six ans après son démarrage fin 2008, le plan n’a pas eu les résultats espérés, puisque les indicateurs de suivi quantitatif global des usages ne montrent pas de tendance à la baisse», note-t-il dans son rapport. Ce rapport propose également de nombreuses pistes d’amélioration pour un nouveau plan Écophyto.

La rédaction

Céréales : la Russie devrait introduire des restrictions à ses exportations

La Russie a annoncé, le 22 décembre, son intention d’introduire prochainement des barrières douanières afin de réduire ses exportations de céréales. « Nous devons disposer de réserves minimales qui assurent la sécurité alimentaire de la Russie. Dans ce contexte, je pense qu’il est temps de réfléchir à des restrictions administratives des exportations », a indiqué le vice-premier ministre Arkadi Dvokovitch, cité par des agences russes. Il devrait, sous peu, en faire la demande au premier ministre Dmitri Medvedev. La chute du rouble a rendu les exportations céréalières plus compétitives pour les agriculteurs, ce qui a conduit à une forte hausse des prix du blé en Russie.

La rédaction

Céréales : la FAO plaide pour une transition vers une «agriculture durable»

Les systèmes d’exploitation à base de céréales doivent «entamer la transition vers l’agriculture durable si l’on veut qu’ils répondent un jour à une demande inégalée de maïs, de riz et de blé», plaide l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, dans un communiqué du 19 décembre, faisant suite à la réunion d’un groupe d’experts internationaux à Rome. La FAO estime qu’au cours des 35 prochaines années, la production annuelle de maïs, de riz et de blé atteindra 3 milliards de tonnes, soit un demi-milliard de tonnes de plus que les récoltes record cumulées de 2013. Cet objectif ne peut-être atteint, selon la FAO, qu’avec une agriculture «qui permet d’obtenir une plus grande productivité tout en préservant les ressources naturelles, facilitant l’adaptation au changement climatique et procurant des avantages économiques aux 500 millions de petites exploitations agricoles familiales du monde».

La rédaction

Carrefour et Cora/Supermarchés Match ont annoncé, le 22 décembre, avoir signé un accord de coopération visant à renforcer leur pouvoir de négociation face à leurs fournisseurs en France, rapporte l’AFP. Cet accord portera sur les achats de produits de marques nationales et internationales pour l’alimentaire et le bazar, et sera effectif dès le 1er janvier, annoncent les deux distributeurs dans un communiqué commun. Ils représenteront à eux deux 25 % de part de marché. A noter que les produits frais issus des filières agricoles ne sont pas inclus dans ce partenariat. Système U et Auchan ainsi que Casino et Intermarché ont déjà conclu des accords similaires à l’automne dernier.

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