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Dirigé par des chercheurs de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), un projet scientifique d’envergure international, dont la mission est de mieux comprendre les maladies causées par les mycoplasmes qui affectent un grand nombre d’animaux d’élevage, a publié ses résultats le 25 avril dernier. Les mycoplasmes sont des bactéries pathogènes qui désactivent les anticorps fragilisant ainsi les systèmes immunitaires. Ils touchent une gamme diversifiée d’élevages (avicoles, bovins, ovins et porcins) générant parfois des pertes économiques catastrophiques chez les éleveurs. Après des années d’investigation, débutée en 2011, les chercheurs ont pu mettre en lumière des gènes considérés comme « atypiques » présents chez la plupart des espèces pathogènes des animaux. La découverte des modes de fonctionnement de ces bactéries permettra d’envisager de nouveaux traitements et vaccins dans la lutte contre les maladies dues aux mycoplasmes.

La rédaction

En février, les importations de viande ovine ont progressé de 10% par rapport au même mois de 2015 (6 500 téc), selon une note de conjoncture d’Agreste du 27 avril. « Cette hausse concerne essentiellement les achats en provenance de Nouvelle-Zélande, ceux en provenance du Royaume-Uni diminuant au contraire », observe Agreste. Du côté des ovins vivants, les importations reculent de 19% notamment en provenance des Pays-Bas. Par contre, les exportations diminuent aussi de près de 40%, essentiellement à destination de l’Espagne. A la même période, la production en France progresse de près de 8% en têtes et de 7% en poids par rapport au niveau de 2015 et la consommation de viande ovine calculée par bilan augmente de 11%.

La rédaction

« Je veux vous rassurer, s’est exprimé Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture dans la soirée du 26 avril à l’Assemblée nationale. On ne bradera pas ce qui fait la construction de notre agriculture, que ce soit sur la bio ou sur les IGP (indications géographiques protégées, ndlr) pour un accord qui serait hypothétiquement signé dans les mois et les semaines à venir. Ce qui, à mon avis, ne sera pas le cas ». Ainsi, le ministre de l’Agriculture a rappelé que les conditions ne sont pas réunies pour parvenir à l’accord de libre-échange transatlantique (TTIP). Rapportant ses échanges avec le secrétaire d’Etat américain chargé de l’agriculture à propos des marques et des IGP, il affirme : « Nous avons là, une différence fondamentale de conception de l’agriculture. »

La rédaction

Les 5, 6 et 7 octobre prochain, se tiendra le 25e Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand. Dans une conférence de presse, le 26 avril, le président du salon, Roger Blanc a présenté la diversité du programme face à plusieurs ambassadeurs (Bolivie, Cuba, Honduras, Ouganda, Colombie). Le Sommet a la volonté affichée d’être la vitrine de l’élevage français. Seront présents près de 2 000 animaux de 70 races différentes et 14 000 exposants dont 270 de 35 pays étrangers, selon Caroline Bevillard, responsable communication internationale. Les visites d’élevage, très nombreuses (52) l’an passé du fait de la présence de la Fièvre catarrhale ovine (FCO) qui avait limité le rassemblement d’animaux, seront reconduites cette année. Le national Charolais se tiendra au Sommet cette année au zénith. Près de 85 000 visiteurs sont attendus.

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Les abattages de porcs se replient fortement en France au mois de mars (-5% en têtes, et -3% en volumes par rapport à mars 2015), constate le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture parue le 26 avril. Sur le début d’année (janvier-février), les abattages s’étaient jusqu’ici maintenus, augmentant de 0,9% en têtes, et de 2,3% en volumes. Autre chiffre apporté par cette note: les exportations avaient progressé vers les pays tiers (+4600 tonnes équivalent carcasse) en février ; à l’inverse, les importations s’étaient repliées (-10%, soit 4700 téc), notamment depuis les principaux fournisseurs, l’Espagne et l’Allemagne.

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« Nous sommes trop loin du compte pour accepter un accord (transatlantique, NDLR) », a affirmé le Premier ministre Manuel Valls, en fermeture de la Conférence environnementale à Paris, le 26 avril. Il a assuré que le TTIP (accord de libre-échange transatlantique) ne pourra pas aboutir si le niveau d’exigences sur les normes sanitaires et environnementales n’était pas assuré. Le 24 juin, les États-Unis et l’Allemagne ont plaidé en faveur de la fin des négociations de l’accord d’ici « à la fin de l’année ».

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Interrogé le 24 avril sur Europe 1, Christian Lelann, président de la Confédération nationale de la boucherie, a annoncé la volonté de créer une charte éthique afin d’assurer au consommateur le respect des bonnes conditions de vie et d’abattage de l’animal. «Avec toutes ces images qui sont diffusées, vous avez envie, vous, de manger un bout d’agneau de l’abattoir de Mauléon, même s’il a le Label rouge et que c’est un animal du pays basque ? », s’est-il exclamé. « Il faut que l’animal soit élevé naturellement, dans de bonnes conditions. Il ne s’agit pas de faire des usines à viandes. […] Il doit être anesthésié dans des conditions dignes, sans qu’il y ait aucune souffrance », a-t-il continué. La charte éthique pourrait voir le jour à l’automne prochain et permettra au boucher de « garantir qu’il y a bien eu toutes les étapes nécessaires».

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Alors que le président des Etats-Unis Barack Obama et la chancelière allemande ont déclaré le 24 avril que l’accord de partenariat économique entre l’Union européenne et les Etats-Unis (TTIP) pourrait être conclu d’ici quelques mois, la Fédération nationale bovine « demande au président de la République de refuser toute précipitation », et « continuera de dénoncer un accord déséquilibré qui va à l’encontre des intérêts économiques de l’Union européenne et des exigences de ses populations », indique l’organisation dans un communiqué du 25 avril. « Les producteurs de viande bovine ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel du libéralisme », poursuit la FNB qui souhaite « l’exclusion de ce secteur du champ de négociations » avec les Etats-Unis et le Mercosur.

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Selon le Baromètre économique des coopératives laitières, la coopération a collecté13,3 milliards de litres de lait en 2014, soit 55 % de la collecte nationale contre 54 % un an plus tôt. A 56000, le nombre d’associés coopérateurs est resté stable, mais ce sont les coopératives qui ont accueilli le plus de jeunes en 2014 (60 %, soit 800 installés). La progression des coopératives est plus significative dans la transformation, puisqu’elle représente désormais 45,6 % de l’activité contre 42,5 % en 2014. Son chiffre d’affaires a également progressé de 4 % pour s’établir à 12,5 milliards d’euros dont 3,5 milliards à l’international, en croissance de 8 %.

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Les conditions de repeuplement des élevages de canards et d’oies soumis à un vide sanitaire depuis janvier pour éradiquer la grippe aviaire ont été précisées par un arrêté publié le 23 avril au Journal Officiel, qui définit également les modes d’élimination et d’assainissement des matières contaminantes. « Les exploitations de zone de restriction peuvent mettre en place à partir du 16 mai 2016 des palmipèdes de moins d’une semaine issus des couvoirs autorisés (…). Sans préjudice du respect des conditions réglementaires relatives à la biosécurité, ces animaux peuvent ensuite être transférés en zone de restriction pour être mis en place en parcours puis en gavage, est-il indiqué dans l’arrêté. L’arrêté fixe notamment les exigences générales en termes de contrôles et de dépistages auxquelles les élevages de reproduction et couvoirs devront se soumettre avant de pouvoir mettre des animaux en place.

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