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Partageant des valeurs et une vision commune de l’agriculture JA et FNCuma ont signé, à l’occasion de Terres de Jim, un accord pour créer des passerelles entre les deux entités et sensibiliser les jeunes agriculteurs aux avantages du collectif lors des installations. Ces organisations ont toutes deux pour mission de favoriser le renouvellement des générations en valorisant le métier d’agriculteur auprès des porteurs de projets et du grand public en s’appuyant des démarches collectives. Jérémy Decerle, Président de Jeunes Agriculteurs a rappelé à cette occasion que « le collectif et la solidarité sont des valeurs fortes dans le milieu agricole ». Les deux organisations ont donc concrétisé leur partenariat par la signature de cette convention nationale qui porte sur le développement d’une meilleure synergie sur les actions de communication, de développement et de lobbying relatifs à l’installation, la transmission et aux approches collectives. Luc Vermeulen, Président de la FNCuma, se satisfait de cet accord, en effet, pour lui « les Cuma ont deux rôles majeurs à jouer auprès des jeunes, l’un économique et l’autre social».

Didier Bouville

Près de 100 000 visiteurs sont venus à la quatrième édition des Terres de Jim, une manifestation organisée par le syndicat des Jeunes agriculteurs (JA) tous les ans. Cette année, elle se tenait dans le Val d’Oise à Margny-lès-Compiègne du 8 au 10 septembre. Au programme, concerts et animations pour le grand public autour de sujets comme la biodiversité ou le pâturage extensif. Finale nationale de labour, moiss batt cross ou conférence sur la maladie de Lyme ont aussi rythmé ces trois jours. « Le travail accompli est considérable. Que des jeunes agriculteurs sachent créer ce genre de moment pédagogique et festif pour partager leur passion est une réelle fierté », soulignait Jérémy Decerle, président de JA, qui annonce déjà un Terres de Jim en Ille-et-Vilaine pour 2018.

Didier Bouville

Le cours des œufs a augmenté de 58 % sur les 8 dernières semaines. Les prix sont donc désormais proches de ceux de 2012. Suite à la crise du fipronil aux Pays-Bas et en Belgique les acheteurs d’œufs et d’ovoproduits s’orientent majoritairement vers les œufs d’origine française. Cette forte demande renforce les tensions sur le marché français où les cours de l’œuf étaient déjà à la hausse. Les industriels et les professionnels de l’œuf s’inquiètent donc du manque de disponibilité de matières premières et de la hausse des coûts, quel que soit le mode d’élevage. Cette pénurie entraine déjà des ruptures de livraison d’ovoproduits chez certains clients. Le SNIPO (Syndicat National des industriels et Professionnels de l’œuf) attire l’attention des utilisateurs d’ovoproduits et d’œufs sur la « nécessité de revaloriser les prix de vente».

Didier Bouville

En marge d’une visite en Ille-et-Vilaine au lycée agricole Théodore Monod du Rheu et au pôle de sciences et productions de l’Agrocampus Ouest de Rennes le 7 septembre, le ministre de l’Agriculture a demandé du temps avant d’interdire le glyphosate, a rapporté France 3 Bretagne. « Nous avons besoin de gérer les choses dans le temps. J’ai toujours dit que sur ces questions, là où nous avons des impasses techniques, il faut pouvoir réfléchir pour savoir comment trouver des produits de substitution ». Il souhaite à ce propos que soient dégagés « des moyens pour que la recherche et l’innovation puissent trouver des produits de substitution ». Il a indiqué chercher « une solution qui puisse permettre de trouver une trajectoire acceptable pour les producteurs, pour leur permettre de continuer à travailler ».

Didier Bouville

Après la remise du rapport de la commission d’experts nommée par le Premier ministre sur l’accord de libre-échange UE-Canada (Ceta), l’interprofession du bétail et des viandes Interbev réitère sa demande de suspension de l’application de l’accord, indique-t-elle dans un communiqué du 8 septembre. Le Ceta prévoit un contingent d’importation de 65000 tonnes de viandes bovines. Les experts «mettent en évidence un système de production éloigné en tous points» des attentes des consommateurs européens, notamment en matière d’environnement et de sécurité sanitaire. Or, «le président de la République s’était engagé à faire modifier le texte si les conclusions de la commission d’experts étaient négatives», commente Dominique Langlois, président d’Interbev.

Didier Bouville

La production de foie gras du Sud-Ouest ne devrait pas retrouver son niveau normal avant le printemps 2018, a confié à Agra presse, Christian Lalanne, représentant des accouveurs au bureau de l’interprofession du foie gras (Cifog), le 7 septembre. Depuis le levée du vide sanitaire le 29 mai, la reprise de la production du Sud-Ouest est freinée par le manque de canetons. Au niveau national, la disponibilité de canetons est actuellement inférieure de 5 à 10% par rapport à l’année dernière (-15 à -20% dans le Sud-Ouest), rapporte Christian Lalanne. «Toutes les mises en place sont décalées», explique-t-il. En 2017, les accouveurs ne devraient commercialiser que 22 à 23M de canetons destinés au foie gras, contre 30M en 2016 et 40M en 2015, selon Christian Lalanne. L’offre de foie gras disponible pour les fêtes de fin d’année devrait à nouveau diminuer, de 5 à 10% par rapport à l’année dernière, estime le directeur commercial de Grimaud Frères Sélection.

Didier Bouville

Agreste a signalé le 7 septembre des pluies « encore globalement déficitaires » le mois dernier. En août, la pluviométrie a été « en moyenne inférieure à la normale de plus de 10 % mais contrastée selon les territoires, d’après une note. Si l’Ouest a été excédentaire de près de 30 %, la majorité des autres régions ont été en déficit. » La Corse, déjà largement déficitaire depuis plusieurs mois, n’a reçu que 7 % de ses précipitations normales. Le Sud-Est n’en a reçu que 30 %. « Les précipitations cumulées depuis mars 2017 sont déficitaires dans toutes les régions, particulièrement en Corse », souligne Agreste. Au 1er septembre, l’indice d’humidité des sols apparaît déficitaire en Corse, sur le littoral méditerranéen, sur une diagonale de la Charente-Maritime au Bas-Rhin et dans le Nord, selon la note. Il reste cependant excédentaire sur le reste du territoire, particulièrement sur les Pyrénées-Atlantiques et la Bretagne.

Didier Bouville

Le machiniste américain John Deere vient d’annoncer, dans un communiqué le 6 septembre, l’acquisition de la start-up californienne Blue River Technology, pour 305 millions de dollars. Créée en 2011, Blue River est une start-up spécialiste de la pulvérisation de précision, assistée par reconnaissance visuelle. Elle a dévoilé en 2017 une technologie d’application d’herbicide, See and spray, qui réduirait drastiquement les quantités de pesticides par hectare. Lors de ces précédentes levées de fonds, Blue River avait recueilli la confiance des sociétés de capital risque de Monsanto et Syngenta. En mai dernier, John Deere avait été empêché par la justice américaine de racheter à Monsanto, la start-up Precision planting, spécialiste du semis à haute vitesse.

Didier Bouville

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont chuté en août du fait des perspectives de récolte très abondantes en céréales, indique l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui enregistre une baisse de 1,3 % sur son indice par rapport à juillet 2017. L’amélioration des perspectives de production de blé dans la mer Noire fait chuter l’indice des prix des céréales de 5,4 %, et fait remonter les prévisions de production mondiale de céréales à 2 611 millions de tonnes, un record historique. Le repli, en août, de l’indice FAO des prix des denrées alimentaires met fin à trois mois de hausses consécutives, mais il reste supérieur de 6 % à sa valeur d’il y a un an. L’indice des prix de la viande chute de 1,2 %, celui du sucre, de 1,7 % du fait des perspectives importantes de récolte de canne à sucre et d’une faible demande mondiale. En revanche, l’indice des prix de l’huile végétale augmente de 2,5 %, et celui des produits laitiers de 1,4 % sous l’effet d’une demande accrue de matières grasses en Europe et en Amérique du Nord.

Didier Bouville

« Alors que le dispositif de compensation des pertes prend en charge les pertes liées au vide sanitaire jusqu’à la date autorisée de remise en élevage (29 mai, et dates de levée de la zone réglementée pour les volailles), bon nombre d’éleveurs de palmipèdes et de gallinacés n’ont pas pu remettre en production leur élevage pendant plusieurs semaines après cette date », dénoncent la FNSEA, la Confédération nationale de l’aviculture et Jeunes agriculteurs dans un communiqué, le 7 septembre. En effet, une pénurie de poussins et de canetons est à déplorer ; de plus, les gaveurs ne peuvent être approvisionnés qu’après une période de 3 mois d’élevage (soit, pour un gaveur, 5 lots non produits depuis le 29 mai, soit un quart de la marge brute annuelle, expliquent les trois organisations). Enfin, la remise en place de poussins ou de canetons ne peut être simultanée dans tous les élevages pour éviter une mise sur le marché de toute la production au même moment. Pour ces raisons, les organisations demandent « au ministre d’agir urgemment sur ce dossier », car les besoins en trésorerie sont urgents.

Didier Bouville

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