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Dans son étude économique de la France parue le 14 septembre, l’OCDE indique que les exportations françaises ont chuté en 2016 après avoir fortement augmenté en 2015. Pour expliquer cette diminution, l’organisme pointe un coût horaire plus élevé que la moyenne de la zone euro, en dépit des mesures de soutien à la compétitivité-coût avec par exemple le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Les produits agroalimentaires ont représenté 10 % des produits exportés en 2016. Pour l’OCDE le développement des exportations de la France dépend de la demande en provenance des économies de ses partenaires commerciaux, mais de grandes incertitudes entourent les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.

Didier Bouville

Dans son étude économique de la France, parue le 14 septembre, l’OCDE estime qu’en matière de santé la France a de bons résultats. L’organisme économique pointe cependant une forte disparité dans l’accès aux soins selon les territoires. L’offre de service de santé est, en effet, plus limitée dans les zones rurales et les quartiers pauvres que ce soit pour la médecine générale ou les spécialités. Pour l’OCDE l’augmentation du nombre de maisons de santé, rassemblant différents professionnels de santé, est un moyen efficace d’améliorer l’accès aux soins dans ces zones. De plus, un plan de lutte contre les déserts médicaux a été lancé en septembre. Pour une meilleure répartition des médecins sur le territoire, le gouvernement agit par exemple sur la formation des jeunes médecins et propose des mesures incitatives pour les diriger vers les territoires demandeurs.

Didier Bouville

UE/Mercosur : Bruxelles veut inclure la viande bovine dans les négociations de libre-échange

Les organisations et coopératives de l’UE (Copa-Cogeca) ont dénoncé le 13 septembre l’intention prêtée la Commission de Bruxelles d’inclure la viande bovine dans les négociations de libre-échange avec le Mercosur. Un échange révisé d’offres d’accès au marché est prévu lors des prochains pourparlers entre les deux parties, du 2 au 6 octobre à Brasilia. En mai 2016, la Commission s’était résolue à exclure ce secteur (ainsi que celui de l’éthanol) de l’offre européenne initiale. Elle envisageait alors un contingent tarifaire d’importation de 78 000 tonnes. Le nouveau projet de concession est d’autant plus inquiétant que la consommation a décliné de 20 % dans l’UE au cours des dix dernières années, que l’impact du Brexit n’est pas encore connu et que les pays sud-américains n’ont pas des normes sanitaires aussi élevées que celles l’Union, a réagi le président du groupe de travail viande bovine du Copa-Cogeca, Jean-Pierre Fleury. « Nous ne pouvons pas continuer à utiliser ce secteur important comme monnaie d’échange pour d’autres domaines », a commenté pour sa part Pekka Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca.

Didier Bouville

La FNSEA a déclaré dans un communiqué le 13 septembre à propos du traité de libre-échange entre l’UE et le Canada (Ceta) «qu’elle conditionne son application provisoire prévue au 21 septembre à de nouvelles garanties». Le syndicat cite notamment les produits sensibles, «au premier rang desquels la viande bovine, mais aussi les distorsions de concurrence, qui sont inacceptables.» En outre, la Fédération nationale bovine (FNB) appelle le gouvernement à faire preuve de «cohérence». S’appuyant sur le rapport d’experts chargé d’évaluer les impacts du Ceta et présenté au Premier ministre le 8 septembre, la FNB demande «la suspension immédiate» de l’application provisoire du Ceta qui «affectera négativement» un secteur «déjà affaibli». Selon un communiqué du 8 septembre, le Gouvernement devait présenter les enseignements tirés du rapport d’experts le 13 septembre lors du comité de suivi national des dossiers de politique commerciale.

Didier Bouville

Selon un sondage Ifop présenté en conférence de presse le 13 septembre, 86% des Français sont favorables au vote d’une loi imposant l’obligation de servir au moins 20% d’aliments issus de l’agriculture bio et locale dans les restaurants collectifs d’ici 2022. Le sondage, demandé par le collectif Agir pour l’environnement, a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, précise l’Ifop. Jean-Paul Gabillard, secrétaire national de la Fnab, a affirmé que l’objectif de 20% d’aliments bio en restauration collective correspond à 400000 hectares. Et d’ajouter: « Aujourd’hui, nous sommes à 1,5Mha de bio en France. Nous avons la capacité de fournir la restauration collective».

Didier Bouville

L’USAPR (Union pour la sauvegarde des activités pastorales & Rurales) appelle les territoires touchés par la prédation à « se manifester par un signal lumineux le 15 septembre au soir ». L’organisation a repris un appel venu d’Allemagne à l’occasion des Rencontres du Glandon en août 2017. Pour l’USAPRE « ces feux seront l’expression de pays et de territoires qui veulent rester vivant » face à la menace du loup. L’objectif de cette manifestation, saluée par la FNSEA et la FNO, est de rendre visible « la mobilisation, des éleveurs, des bergers et des maires ». Une carte géolocalise toutes les initiatives prévues en Europe.sur ce site internet : http://bit.ly/2w8cEpq

Didier Bouville

La présidente de la FNSEA Christiane Lambert a évoqué, lors d’une conférence de presse au Space le 12 septembre, «une petite phrase» qu’aurait prononcée le Premier ministre Edouard Philippe lors d’une réunion de travail à la Foire de Châlons avec des professionnels et élus locaux. Présent à cette réunion, le président de la FDSEA de la Marne rapporte à Agra Presse la déclaration suivante à propos des produits phytosanitaires: «Il va falloir apprendre à s’en passer». «Cette petite phrase a mis le feu» chez les professionnels agricoles, explique C. Lambert. La FNSEA souhaite rencontrer très vite E. Philippe, mais également Emmanuel Macron avant qu’il ne présente les premières mesures issues des États généraux, le 11 octobre. «Si tout est joué d’avance, qu’on nous le dise», s’interroge C. Lambert. Contacté par Agra Presse, Matignon ne confirme pas la citation exacte, mais explique que E. Philippe a voulu rappeler l’engagement de campagne d’Emmanuel Macron «d’un calendrier d’élimination progressive des pesticides, mais pas du jour au lendemain».

Didier Bouville

«Créer de la valeur pour en faire profiter nos adhérents», telle est la nouvelle stratégie de Sodiaal, selon Damien Lacombe, son président. Il a présenté rapidement les nouvelles orientations de la coopérative le 11 septembre, avec l’annonce d’une présentation du plan stratégique aux adhérents pour la fin novembre. En attendant, il a expliqué que les producteurs coopérateurs attendent «autant de la valeur que des volumes». Sodiaal souhaite également retrouver la confiance de ses adhérents et «redéfinir la fierté d’appartenir à un coopérative». «Quand les choses sont prédéfinies et claires, on a tous intérêt à tirer la charrue dans le même sens», s’est exclamé Damien Lacombe. Sodiaal a évoqué un prix du lait toujours indexé sur «le prix de marché» à l’avenir, sans prise en compte du coût de production, mais avec un retour en fin d’année de ristournes plus importantes du fait d’une meilleure valorisation du lait collecté. Une nouvelle formule de prix est en test auprès de 80 éleveurs, répartis sur toute la France, a aussi expliqué Damien Lacombe

Didier Bouville

En juin 2017, la production des industries agroalimentaires a reculé par rapport aux mois précédents indique la dernière note d’Agreste conjoncture, selon le service statistique du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation. Cependant, la hausse sur un an qui a débuté en mars 2017 se poursuit. Les prix à la production des produits agroalimentaires ont également progressé légèrement, sur un an, ils augmentent pour le cinquième mois consécutif. Pour les produits agricoles et les produits alimentaires, des prix progressent aussi légèrement, en revanche la hausse de ces prix sur un an a ralenti pour les produits agricoles et se stabilise pour les produits alimentaires. Pour la première fois depuis 2016, le chiffre d’affaires des industries agroalimentaires a diminué en juin 2017. Cependant, sur un an, la hausse se poursuit pour le onzième mois consécutif marquant toutefois un ralentissement. Si la consommation des ménages en bien alimentaire a diminué, par rapport aux mois précédent, elle reste en très légère hausse sur an. En juin 2017 la consommation de biens alimentaires a représenté plus de 16 milliards d’euros de dépense.

Didier Bouville

Une « box » de fromage fermier tous les mois dans sa boîte aux lettres, c’est le pari fou que s’est lancé Julie Lafont, en janvier dernier. Surfant sur la mode des « box » en tous genres, beauté, culture, etc… elle a créé « Au fil du fromage » et les premières « box » de fromage sont parties au mois de septembre. Le principe est simple la toulousaine sélectionne chaque mois des fromages (lait de vache, chèvre et brebis) et ils sont expédiés par Chronofresh (afin de garantir la chaîne de froid) chez les consommateurs ayant commandé sur le site internet de la marque (www.aufildufromage.fr). Ces « box mensuelles » coûtent entre 17 et 29 euros et font soit 350 g (deux ou trois portions de fromages) soit 750 g (entre trois et quatre portions), et l’on peut en commander une seule fois ou bien s’abonner pour l’année, pour trois mois, etc. … Les commandes de septembre sont bouclées, mais les adeptes du fromage ont jusqu’au 24 septembre pour commander leur box d’octobre.

Didier Bouville

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