Fil info

La MSA va procéder au versement de la prime de Noël pour les ressortissants qui y ont droit à partir du 15 décembre. Aucune démarche n’est nécessaire, explique la MSA : le versement sera automatique pour les bénéficiaires. Il s’agit des bénéficiaires du RSA en novembre et/ou décembre 2017 dont les ressources du foyer ne dépassent pas le montant du RSA correspondant à la composition de leur famille. Une seule prime est versée par foyer, et elle est calculée en fonction de la composition du foyer. Cette année, la prime ira de 152,45€ pour un célibataire sans enfant, à 442,10€ pour un couple avec 4 enfants. Pour les foyers plus nombreux, il faudra ajouter 60,98€ par personne supplémentaire.

Didier Bouville

Fonterra a revu à la baisse ses perspectives de prix du lait à la production de 1,5 cts à 27,5 cts/kg, en attendant une reprise prévue courant 2018. La coopérative a intégré un recul de 10 % du prix de la poudre de lait sur les marchés mondiaux depuis le mois d’août. Elle en rend aussi responsable l’Union européenne à cause de ses importants stocks d’intervention de poudre ainsi que l’affaiblissement du dollar. A plus long terme, la remontée des prix devrait être influencée par la demande chinoise qui reste importante, celle des autres pays asiatiques ainsi que l’Amérique latine. Par ailleurs, Fonterra a annoncé la création d’une société commune pour produire du beurre en Russie. On se demande comment le groupe néozélandais pourra faire face au manque de matière première laitière en Russie, autrement que par importation d’une partie.

Didier Bouville

En Italie, 2017 est l’année la plus sèche parmi les deux cents ans passés. Selon l’Institut de Recherches CNR, les précipitations étaient de 30 % inférieures à la moyenne des années 1971 à 2000. Depuis décembre 2016, les précipitations ont été régulièrement inférieures à la moyenne pluriannuelle à l’exception de janvier et de novembre. Sur six mois le déficit atteint même 50 %. L’année 2017 restera également dans les mémoires pour la chaleur. Les températures ont été en moyenne de 1,3°C supérieures à la moyenne des années entre 1971 et 2000. 2017 se positionnera à la 4éme place des années les plus chaudes depuis 1800 selon CNR, après les années 2001, 2007 et 2016. Le gouvernement italien annonce des mesures de modernisation de l’approvisionnement en eau et des réductions d’utilisation d’eau en agriculture et en élevage. 700 millions d’euros sont déjà programmés dans ce but, selon le ministre de l’Agriculture Maurizio Martina.

Didier Bouville

Le gouvernement a annoncé le 10 décembre un retrait massif de laits infantiles du groupe Lactalis en raison d’un risque de contamination par des salmonelles, et exige des « mesures correctives » avant toute reprise de la production. Lactalis avait déjà rappelé le 2 décembre douze références de laits infantiles fabriqués dans son usine de Craon (Mayenne) après la contamination de 20 bébés. Mais depuis, 5 nouveaux-nés ont été déclarés atteints. Le ministère de l’Économie et des Finances a publié une liste de plus de 600 lots rappelés, qui sont interdits à la consommation et à l’exportation. Le directeur général de la Santé Benoît Vallet a indiqué à l’AFP qu’il était « assez rare de prendre des dispositions massives » comme celle-ci. Les investigations ont détecté, selon Michel Nallet, porte-parole de Lactalis, une cause probable de contamination survenue suite à un arrêt technique et des travaux sur la tour de séchage n°1 de l’usine de Craon dans la période du 1er au 6 mai. L’usine a été totalement stoppée pour un nettoyage complet et renforcé sous contrôle de l’Etat.

Didier Bouville

Interpellé par le député Dominique Potier (NG) le 5 décembre, sur l’allègement du contrôle des structures prévu par projet de loi « pour un Etat au service d’une société de confiance », le ministre de l’Agriculture a informé qu’en parallèle de cette expérimentation, il lancera en 2018 « une réflexion sur les outils de régulation du foncier agricole » c’est-à-dire « le contrôle des structures, le droit de préemption et les Safer ». « Toutes les conséquences seront tirées » et les organisations professionnelles agricoles seront consultées », a-t-il précisé. Tout en reconnaissant que les instruments actuels sont « fatigués », Dominique Potier avait mis en garde le ministre : « Expérimenter l’abandon du contrôle des structures, cela reviendrait à expérimenter le renard dans le poulailler, nous connaissons le résultat », rappelant « l’affaire de l’Allier, après celle de l’Indre ». L’objectif est « d’alléger les dispositions complexes et sans effet utile pour réserver le contrôle aux situations qui le justifient, a répondu Stéphane Travert. Ce contrôle trouve en effet ses limites dans sa mise en œuvre actuelle lorsque certains acteurs font tout pour le contourner via des montages sociétaires par exemple. ».

Didier Bouville

Alors que les discussions internationales sur le Mercosur sont en cours, la FNSEA attire l’attention des politiques et des citoyens, dans un communiqué du 8 décembre, sur la contradiction d’un tel accord avec les ambitions affichées des États généraux de l’alimentation. Le gouvernement pousse les filières françaises à tendre vers une « montée en gamme de l’offre », et dans le même temps, il s’apprête à laisser entrer sur le territoire européen « au moins 78000 tonnes de viande de volaille, 70000 tonnes de viande bovine, 12240 tonnes de viande porcine […]. Tout cela produit avec des normes sociales et environnementales très éloignées de celles en vigueur en France », dénonce le syndicat. Pour la FNSEA, ce « double discours » du gouvernement « suscite colère et incompréhension », d’autant plus que le Mercosur pourrait avoir des conséquences désastreuses « sur l’économie française et les emplois de notre pays ».

Didier Bouville

La synthèse finale de l’atelier 14 des Etats généraux de l’alimentation, que s’est procurée Agra presse, chiffre l’investissement total annuel entre 10 et 12 milliards d’euros pour l’agriculture et entre 5 et 6 milliards d’euros pour l’agroalimentaire en France. Puis le document liste des «recommandations et des propositions d’action», notamment sur l’investissement. Sont identifiés comme prioritaires pour l’amont, «les investissements liés aux attentes sociétales», «le renforcement des outils permettant de lisser les revenus agricoles dans la durée» ou encore «le développement des instruments financiers, en particulier les fonds de garantie dans le prolongement des initiatives qui émergent».

Didier Bouville

Le Sénat a rejeté le 7 décembre en séance publique les crédits de la mission «Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales» lors de l’examen du projet de loi de finances 2018. Ils ont également supprimé l’article 49 rattaché du PLF2018 «qui prévoyait de supprimer, dès 2018, le fonds d’accompagnement prenant en charge les hausses de cotisations sociales dues par les exploitants pénalisés par le passage du régime du forfait agricole au régime du micro-bénéfice agricole», selon le communiqué du Sénat.

Didier Bouville

Le groupe Bel et l’Association des producteurs Bel Ouest (APBO) ont annoncé le 6 décembre la signature d’un accord garantissant un prix «de référence moyen annuel pour toute l’année 2018 […], fixé à 350€/1000l», dans un communiqué commun. En échange de ce prix, les 700 producteurs de l’APBO s’engagent à produire un lait selon des conditions «différenciantes comme une alimentation sans OGM pour les troupeaux laitiers et la mise en valeur du pâturage (engagement de 150 jours par an minimum)». En fonction des pratiques, une prime mensuelle «allant jusqu’à un montant total de 21€/1000l» sera attribuée. L’accord sera validé par un cahier des charges et une charte début janvier.

Didier Bouville

Un virus d’influenza aviaire a été détecté le 1er décembre dans un élevage du Lot-et-Garonne. Néanmoins, ce virus de souche H5N3 est faiblement pathogène, a annoncé le ministère de l’agriculture le 5 décembre. L’élevage concerné compte 12 000 canards qui ne présentent pas de signes de la maladie. « L’identification de virus faiblement pathogènes n’a pas de caractère exceptionnel. Elle n’a aucun lien avec les épizooties dues aux virus hautement pathogènes H5N1 et H5N8 qui ont sévi en 2016 et 2017 dans le Sud-ouest de la France et dans d’autres pays européens », précise le ministère, ajoutant que des mesures de prévention ont été prises pour éviter la transmission à d’autres élevages.

Didier Bouville