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Les Canalisateurs de France (poseurs de canalisations d’eau, de gaz et fluides divers) ont dénoncé la baisse du budget des Agences de l’eau prévue dans le Projet de loi de finances 2018, qui sera examiné à partir du 17 octobre. Selon eux, elle s’élève à 20% du budget annuel des Agences de l’eau, soit 400M€. L’Agence de l’eau Adour-Garonne précise à Agra presse le 2 octobre: «Notre ministère de tutelle (celui de la Transition écologique) nous demande de baisser la redevance. Cela revient à baisser nos recettes.» Et d’ajouter que la baisse concernerait la durée des programmes d’intervention des Agences de l’eau en cours d’élaboration (2019-2024): «Si nous voulons être à l’équilibre, il faut qu’on diminue les dépenses.» L’inquiétude sur l’avenir des interventions de ces établissements publics émane aussi des collectivités. En septembre, l’assemblée des départements de France demandait au chef de l’Etat et à son nouveau gouvernement que «les ressources financières et humaines dédiées au lourd défi de la politique de l’eau soient entièrement sauvegardées.»

Didier Bouville

A l’issue de leur congrès qui s’est tenu à Poullan-sur-Mer (Finistère) le 1er octobre, l’Association des maires ruraux de France (AMRF) a voté une motion sur l’adoption d’une loi en faveur des communes et de la ruralité. « Nous avons besoin en début de quinquennat d’ingénierie réelle, d’une véritable simplification des procédures pour que des projets puissent voir le jour », estiment les maires ruraux, qui demandent également « plus de souplesse » dans les transferts de compétence aux intercommunalités, et une lecture plus fine des conditions de maintien en ZRR (zone de revitalisation rurale) des communes qui en ont besoin, ainsi que des moyens supplémentaires via « des mécanismes de dotations dynamiques et pérennes, basés sur l’égalité entre urbains et ruraux, et une péréquation plus forte ». L’AMRF annonce qu’elle proposera un texte au Parlement dans les prochaines semaines, et appelle les parlementaires à s’en saisir pour le concrétiser. « L’enjeu rural doit être véritablement pris en compte dans l’ensemble des textes de lois », rappelle l’organisation.

Didier Bouville

Dans un communiqué, l’Inra révèle les résultats d’une étude sur la séquestration du carbone dans les sols agricoles, publiée dans la revue Environmental Research Letters, le 2 octobre. En 2050, selon les estimations de l’étude, la séquestration de carbone dans les sols agricoles pourrait compenser jusquà 3,5 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (7% des émissions anthropogéniques mondiales en 2010). Selon l’Inra, «certaines pratiques agricoles, par exemple l’utilisation de cultures intermédiaires, l’agriculture de conservation, l’agroécologie, l’agroforesterie et la gestion des résidus, permettent d’augmenter les stocks de carbone dans le sol pendant une durée finie, généralement estimée à quelques décennies». L’institut conclut en s’appuyant sur l’étude: «Les sols agricoles pourraient fournir une solution clé pour l’atténuation (…) mais cette option est largement négligée dans la planification politique».

Didier Bouville

Les initiateurs de la marque de lait équitable « C’est qui le patron?! » ont annoncé le 2 octobre que leur initiative avait connu deux nouveaux succès en devenant fournisseur de lait sous marque distributeur chez Monoprix et Carrefour. Les représentants de « C’est qui le Patron ?! » ont été reçus le 2 octobre par la conseillère agriculture du président Emmanuelle Macron, Audrey Bourolleau. Ils lui ont annoncé que le groupe Monoprix avait décidé de passer tout son lait de marque de distributeur (MDD) en lait équitable, avec le lait des producteurs suivant le cahier des charges « C’est qui le patron?! ». Ils ont aussi indiqué que Carrefour allait introduire ce lait dans deux de ses produits MDD: les yaourts natures et le fromage blanc. «La raison d’être d’un distributeur n’est pas de proposer des produits moins cher mais des produits de qualité au meilleur rapport qualité/prix», a commenté Régis Schultz, président de Monoprix. L’équipe de « La marque du Consommateur » et la laiterie LSDH voulaient se lancer dans le lait ingrédient.

Didier Bouville

L’Agence bio (Fnab, APCA, Synabio, Coop de France) a rappelé les propositions des acteurs de la bio aux Etats généraux de l’alimentation le 2 octobre. Elle propose notamment «l’introduction progressive de produits bio et locaux en restauration collective publique avec un objectif de 20% à horizon 2022», «le doublement du fonds Avenir bio pour la structuration de filières bio nationales», «la priorisation de l’accès au foncier pour les installations en agriculture biologique» ou encore «un plan dédié à l’agriculture bio sur cinq ans co-construit avec l’Etat, les régions, les agences de l’eau et les acteurs de la bio, de l’amont à l’aval.»

Didier Bouville

Agreste Conjoncture (service de statistiques du ministère de l’Agriculture) estime que les abattages CVJA de porcins, en têtes, sont en baisses de 0,7 % en août 2017 par rapport à août 2016. Depuis janvier 2017 les abattages, en têtes et en poids, ont reculé de près de 4 %. La production porcine française a reculé de 4,5 % sur les sept premiers mois de l’année. En août le prix du porc a baissé par rapport au mois précédent, il rejoint le niveau d’août 2016 et se replie de près de 3 % par rapport au prix moyen entre 2012 et 2016. Le prix de l’aliment porcin a augmenté de 2 % en juillet en glissement annuel mais il reste en repli de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Didier Bouville

Avec plus de 289 000 têtes, en août 2017 les abattages totaux (CVJA) d’agneaux sont en reculs de 1 % par rapport à 2016, estime Agreste Conjoncture (service de statistiques du ministère de l’Agriculture). Ce chiffre confirme la baisse entamée depuis le début de l’année, en huit mois les abattages d’agneaux ont diminué de 1,8 % en têtes et en poids. A 6,53 €/kg de carcasse le cours de l’agneau diminue légèrement en août mais reste supérieur de 2,2 % à ceux d’août 2016 et de 3,7 % par rapport à la moyenne quinquennale. En juillet 2017, la production ovine est en baisse de 4,5 % en poids en glissement annuel, les importations ont, quant à elles, progressées de 0,6 %. La consommation apparente de viande ovine est en repli de 4,6 % en glissement annuel.

Didier Bouville

L’instruction technique concernant les apports de trésorerie remboursable (ATR) dans le cadre des déclarations Pac 2017 a été publiée le 28 septembre au Bulletin officiel du ministère de l’Agriculture. «Dans une conjoncture économique difficile pour le secteur agricole, et pour pallier l’absence de versement d’avance des aides PAC en octobre 2017, les agriculteurs ayant déposé une demande d’aide unique pour la campagne 2017 pourront bénéficier d’un apport de trésorerie remboursable», rappelle l’instruction. Les agriculteurs ont jusqu’au 15 octobre pour faire leur demande d’ATR. Les intérêts de l’apport de trésorerie seront intégralement financés par l’État et constitueront une aide dite de minimis.

Didier Bouville

«Dans un souci de simplification et d’équité, le régime des cotisations maladie sera harmonisé pour l’ensemble des travailleurs indépendants, agricoles et non agricoles», indique le ministère de l’Agriculture dans la présentation de son budget 2018. En d’autres termes, le barème fixe des cotisations Amexa (maladies) est supprimé et un barème progressif est mis en place. Il variera de 1,5% à 6,5%, en fonction des revenus de l’agriculteur. Pour rappel, avant le plan de soutien aux agriculteurs mis en place en 2016, le taux était fixé à 10%. Le plan de soutien l’avait abaissé à 3%. Si le gouvernement estime que ce nouveau système «permettra un gain net de pouvoir d’achat pour plus de 60% des exploitants agricoles en 2018 par rapport à 2017, à revenu équivalent», la FNSEA craint des pertes pour les agriculteurs, qui pourraient selon elle dépasser les 100M€.

Didier Bouville

Agreste Conjoncture (service de statistiques du ministère de l’Agriculture) estime à plus de 372 000 têtes les abattages totaux CVJA de bovins en août 2016, soit un recul de 1,3 % en tête et de 2 % en poids par rapport à 2016. Sur un an, les abattages totaux de vaches allaitantes ont progressé de 10 % et ceux des vaches laitières ont reculé de 11 %. Les cours des gros bovins dépassent nettement ceux de 2016 qui étaient exceptionnellement bas et à l’inverse les cours des veaux de boucherie sont en net diminution par rapport à l’année dernière, avec un prix à 5,17 €/kg de carcasse, soit un repli de 4,6 %. En juillet 2017 la production totale de bovin a progressé de 2,2 % en glissement annuel.

Didier Bouville

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