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L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, a autorisé le 27 septembre deux produits phytopharmaceutiques contenant la substance active Sulfoxaflor, substance approuvée au niveau européen pour le 18 août 2015 pour une durée de 10 ans. Cette substance fait polémique en raison de son mode d’action similaire aux néonicotinoïdes, bien qu’elle s’en distingue par une très faible persistance dans les sols (1 à 4 jours contre 120 à 520 jours) et dans les plantes. Des précautions d’emploi sont par ailleurs prévues pour protéger les abeilles, notamment l’interdiction sur les grandes cultures attractives pour les pollinisateurs. L’Anses a cependant été chargée par les ministres de la Transition énergétique et de l’Agriculture d’examiner des données complémentaires, qui viennent d’être accessibles, pour indiquer au gouvernement dans les trois mois si elles sont de nature à modifier les deux autorisations de mises sur le marché.

Didier Bouville

Le Premier ministre français devrait présenter le plan d’actions concernant le Ceta le 25 octobre, a rapporté Mathilde Dupré, chargée de campagne à l’Institut Veblen (think tank sur les réformes économiques), le 19 octobre. Il tiendrait en trois volets, précisent l’Institut et la Fondation pour la nature et l’homme: un sur la mise en oeuvre du Ceta, un sur des mesures unilatérales, bilatérales ou européennes complémentaires et un sur des propositions de réforme de la politique commerciale. Le gouvernement insisterait en particulier sur la «transparence des instances» et la «lutte contre les conflits d’intérêts», rapportent les deux organisations.

Didier Bouville

A la sortie d’une première réunion au ministère de l’Agriculture le 19 octobre faisant suite au récent discours d’Emmanuel Macron sur les Etats généraux de l’alimentation, Stéphane Travert a précisé en conférence de presse le calendrier de travail attendu sur le sujet des contrats de filières, demandés par le président de la République, en contrepartie du relèvement du seuil de revente à perte (SRP). Les contrats de filière sont attendus par le ministère pour le 10 décembre. Le ministre de l’Agriculture recevra les filières à mi-parcours. Le président de la République les recevra en janvier. «Nous ne demandons pas toutes les réponses d’ici le 10 décembre, mais nous demandons de chiffrer les ambitions», a expliqué le ministre. Questionné sur une éventuelle conditionnalité du relèvement du SRP à la qualité des contrats de filière proposés, comme l’a laissé entendre Emmanuel Macron à Rungis, le ministre est resté obscur: «Il y a d’un côté la loi, et de l’autre les contrats de filière», a-t-il répondu.

Didier Bouville

Le principal syndicat agricole français FNSEA s’est déclaré le 19 décembre «très réservé» sur l’instauration d’un dispositif d’assurance-chômage pour les agriculteurs, qu’il voit surtout comme une «cotisation supplémentaire». «L’assurance chômage, nous sommes très réservés sur ce dispositif», a déclaré la présidente du syndicat Christiane Lambert à l’AFP en sortant de Matignon, après un entretien avec le Premier ministre Edouard Philippe. «Chez nous, quand on s’installe, 95% sont encore agriculteurs dix ans après. Et les gens qui arrêtent le métier retrouvent du travail très rapidement après. Dans un contexte économique très difficile, nous voyons surtout (la proposition du gouvernement d’étendre le champs de l’assurance-chômage aux agriculteurs et indépendants, ndlr) comme une cotisation supplémentaire», a dit Mme Lambert. La responsable agricole a indiqué avoir proposé au gouvernement la mise en place «d’outils d’accompagnement» pour «éviter que des exploitants se disent ‘je n’ai pas d’autre choix que de continuer’».

Didier Bouville

Remodelage complet du régime du verdissement, plafonnement des paiements directs par bénéficiaire, options pour la gestion des risques, incitations pour l’installation des jeunes : tels sont les éléments essentiels du projet de communication sur « Le futur de l’alimentation et de l’agriculture » que la Commission européenne doit adopter fin novembre dans la perspective de la prochaine réforme de la Pac. Ce document, obtenu par Agra, reste assez général. Il sera suivi au second semestre de 2018 de propositions législatives qui seront présentées après la publication en mai du cadre financier pluriannuel post-2020 de l’UE.

Didier Bouville

Lors d’un entretien avec l’AFJA (journalistes agricoles), à l’occasion de la sortie de son livre « première graine », Stéphane Le Foll, député PS, s’est exprimé sur le risque d’interdiction du glyphosate. « Aujourd’hui, vous êtes contre l’interdiction, vous êtes à un salaud, vous êtes pour, vous êtes un vrai écolo. Faux, archi faux », a-t-il lancé. « Au lieu de parler de l’interdire ou pas, on devrait parler de l’objectif politique. Si on l’interdit et que les agriculteurs le remplacent par plusieurs autres molécules, on n’a rien réglé. » Pour lui, le glyphosate est encore « utile », « il y a une transition à organiser et il faudra du temps ». Il a aussi commenté les annonces dans le cadre des EGA. « prendre en compte les coûts de production dans le prix des produits agricoles, ce n’est pas une démarche économique », considère-t-il. « Les coûts de production, cela comprend le matériel, l’énergie, les engrais et l’aliment du bétail. En ce moment, où les prix du pétrole et du blé sont bas, les coûts de production baissent, ce qui conduirait à une baisse du prix des produits agricoles, l’opposé de l’objectif recherché ! Ou alors, on veut tenir compte du coût du travail, mais dans ce cas, ce n’est pas le coût de production qu’il faut prendre, mais la valeur ajoutée. Tout cela me semble bizarre », a-t-il commenté.

Didier Bouville

Comme pour le premier chantier, les Jeunes agriculteurs ont établi une trentaine de propositions pour le deuxième chantier des EGA, réparties selon trois grands thèmes. C’est ainsi que l’on retrouve dans un document publié le 18 octobre, le refus de ratifier les accords de libre-échange (Ceta, Mercosur) et «tout autre traité qui reviendrait à marchander les produits agricoles», la création «de bons alimentaires pour les plus démunis», l’application du registre des actifs agricoles, le renforcement des outils de gestion des risques ou encore le renforcement de la formation initiale et tout au long de la vie. L’ensemble de ces mesures est portée depuis plusieurs mois par le syndicat. «Nous abordons ce deuxième chantier de façon ouverte et constructive, mais aussi réaliste», a écrit Jérémy Decerle, président de JA dans son édito. Il espère que «chaque acteur, avec sa sensibilité», aura «cette vision pragmatique pour sortir du dogmatique et avancer ensemble».

Didier Bouville

Suite au discours de Rungis d’Emmanuel Macron sur les États généraux de l’alimentation, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a proposé du «donnant-donnant» au président de la République. Elle demande au gouvernement qu’il précise son projet concernant le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) pour les produits alimentaires, et aux distributeurs qu’ils signent «une charte d’engagements» pour les négociations commerciales qui vont bientôt s’entamer sans aucune modification réglementaire, comme c’est également proposé par Serge Papin (Système U). De son côté, la FNSEA s’engage à travailler à la construction de contrats de filière «audacieux». Une première réunion doit avoir lieu le 19 octobre au ministère de l’Agriculture à ce sujet, a-t-elle précisé.

Didier Bouville

La baisse de la consommation de viande, la montée du veganisme et la nécessité de répondre à la demande des consommateurs ont été les grands thèmes abordés lors de l’assemblée générale du syndicat des industriels de la viande, Culture viande, le 17 octobre. Face à la baisse chronique de la consommation de viande, Jean-Paul Bigard, président du syndicat, s’est réjoui du développement des hamburgers, notamment au sein d’enseigne comme Mac Donald’s. «Mais que penser du Mac Veggie ?», le nouveau hamburger de ce fast-food comprenant un substitut de viande, s’est-il interrogé. Il a dénoncé le mélange entre les produits à base de viande et ceux à base de végétaux (steak, escalope, etc) dans les linéaires de la distribution, tout comme l’étiquetage nutritionnelle des aliments «qui présente plus d’éléments négatifs que positifs». Il s’est montré circonspect face aux États généraux de l’alimentation : «C’est une grande révolution [que demande le gouvernement, ndlr] au vu du premier point d’étape. Comment imaginer une nouvelle feuille de route, avec des acteurs inchangés ?». Il revendique cependant «une paix des braves» et déclare que «plutôt que de se couper de l’amont, il y a urgence à se parler».

Didier Bouville

Dans un communiqué paru le 17 octobre, le service numérique de l’Acta (instituts techniques agricoles) présente trois propositions dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation. La première porte sur la question de l’accès aux données agricoles ; l’Acta souhaite que soient favorisées «l’innovation et la recherche, tout en protégeant les agriculteurs». L’Acta s’inquiète par exemple des conditions d’accès des données par les agriculteurs en cas «de changement de service ou de couplage avec d’autres services». La deuxième proposition concerne plus particulièrement les données météorologiques, que l’Acta souhaite voir ouvertes aux acteurs du monde agricole «dans le cadre des démarches de service public». Pourquoi pas sans facturation, comme c’est le cas de l’activité de prévention de certains risques (incendies, aéroportuaire, crues…), propose l’Acta. La troisième proposition est de «faciliter l’accès aux services en ligne pour les exploitations agricoles» en créant une fédération d’identités numériques dans le secteur agricole, c’est-à-dire un seul identifiant pour plusieurs services numériques, comme le proposent déjà Google ou le service public français.

Didier Bouville

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