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Phytosanitaires : Bruxelles propose plus de transparence sur les études scientifiques

Suite aux inquiétudes suscitées par la réautorisation en décembre du glyphosate dans l’UE (pour 5 ans seulement), la Commission européenne a proposé le 11 avril d’améliorer la transparence des études scientifiques dans le domaine de la sécurité alimentaire. Pour cela Bruxelles veut: donner un meilleur accès aux citoyens à toutes les informations (non couvertes par une clause de confidentialité) soumises par l’industrie dans le cadre du processus d’évaluation des risques ; financer dans des circonstances exceptionnelles des études complémentaires ; et associer plus étroitement les États membres aux procédures d’autorisation en leur demandant de présenter des candidats pour siéger au sein des groupes d’experts. La commission spéciale du Parlement européen, mise en place elle aussi suite à l’autorisation du glyphosate, qui va enquêter sur le processus d’évaluation des pesticides, tient sa première réunion le 12 avril.

Didier Bouville

Secteur 1

Aguessac, Arnac-sur-Dourdou, La Bastides-Pradines, Belmont-sur-Rance, Brusque, Camarès, La Cavalerie, Le Clapier, Compeyre, Comprégnac, Cornus, La Couvertoirade, Creissels, La Cresse, Fayet, Gissac, L’Hospitalet-du-Larzac, Lapanouse-de-Cernon, Marnhagues-et-Latour, Mélagues, Millau, Montagnol, Montlaur, Fondamente, Mostuéjouls, Murasson, Nant, Paulhe, Peux-et- Couffouleux, Peyreleau, Mounès-Prohencoux, Rebourguil, Rivière-sur-Tarn, Roquefort-sur- Soulzon, La Roque-Sainte-Marguerite, Saint-Affrique, Saint-André-de-Vézines, Saint-Beaulize, Sainte-Eulalie-de-Cernon, Saint-Félix-de-Sorgues, Saint-Georges-de-Luzençon, Saint-Jean- d’Alcapiès, Saint-Jean-du-Bruel, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Saint-Rome-de-Cernon, Saint-Sever-du- Moustier, Sauclières, Séverac-d’Aveyron, Sylvanès, Tauriac-de-Camarès, Tournemire, Vabres- l’Abbaye, Verrières, Versols-et-Lapeyre, Veyreau, Viala-du-Pas-de-Jaux.

Secteur 2

Calmels-et-le-Viala, Castelnau-Pégayrols, Combret, Laval-Roquecezière, Martrin, Montfranc, Montjaux, Pousthomy, Saint-Beauzély, Saint-Izaire, Saint-Juéry, Saint-Léons, Saint-Rome-deTarn, Saint-Sernin-sur-Rance, La Serre, Viala-du-Tarn

Biens sinistrés

Pertes de récolte sur prairies permanentes, prairies temporaires, landes et parcours.

Le déficit fourrager moyen en unités fourragères (UF) par équivalent vache laitière (EVL) est fixé à 1 010,33 UF/EVL pour le secteur 1 et à 914,84 UF/EVL pour le secteur 2.

Les agriculteurs non assurés au moment du sinistre, contre les risques incendie des bâtiments ou contre la grêle ne peuvent prétendre à cette indemnisation.

Concernant les effectifs animaux bovins, un récapitulatif des animaux à déclarer (animaux présents sur votre exploitation au 31 mars 2017) vous sera directement transmis par le service de l’EDE/GDS afin de vous aider à renseigner votre dossier.

Concernant l’utilisation de vos surfaces en 2017, un document reprenant la SAU totale déclarée à la PAC en 2017 vous a été adressé par la DDT afin de vous aider à renseigner votre dossier.

Les dossiers de demande d’indemnisation seront disponibles à compter du 16 avril 2018 dans les mairies concernées et devront y être renvoyés complets au plus tôt, et dernier délai pour le lundi 14 mai 2018.

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez vous adresser à la Direction Départementale des Territoires – 9, Rue de Bruxelles – BP 3370 – 12033 RODEZ CEDEX 9 au n° 05.65.73.51.50.

Didier Bouville

Les colossaux stocks de poudre de lait écrémée accumulés par le biais de l’intervention publique, lors de la dernière crise de surproduction laitière, pèsent sur «l’ensemble du secteur laitier européen» selon la fédération nationale des industries laitières (Fnil). Ainsi, le syndicat, dans un communiqué du 10 avril, demande à la Commission européenne «de tout mettre en œuvre pour écouler le stock […] dans les délais les plus rapides possibles». En effet, selon la Fnil, les cotations européennes de poudre ont dévissé sous la barre des 1300€ la tonne au printemps, soit une baisse de 400€ en un an. Dans ce contexte, la valorisation beurre-poudre atteint des niveaux extrêmement bas faisant «plonger la valorisation du lait».

Didier Bouville

Cerises traitées au diméthoate : Paris reconduit de nouveau la clause de sauvegarde

Dans un arrêté paru le 10 avril, les ministères de l’Economie et de l’Agriculture reconduisent de nouveau pour un an l’embargo sur les importations de cerises fraîches en provenance de pays dans lesquels l’utilisation du diméthoate est autorisée sur les cerisiers. Au préalable, la France a renouvelé le 19 mars sa demande, auprès de Bruxelles, de prendre des mesures d’urgence pour interdire l’utilisation du diméthoate sur les cerisiers, dont elle estime qu’il constitue un risque sérieux pour la santé humaine. La France avait déclenché la clause de sauvegarde pour la première fois dans ce dossier en avril 2016 (reconduit en avril 2017), après que l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) avait décidé de retirer l’autorisation de mise sur le marché du diméthoate.

Didier Bouville

Le marché français de l’agroéquipement est attendu en hausse de 5% en 2018, à 5,3 Mrd€, a annoncé le syndicat des constructeurs de machines agricoles (Axema) à l’occasion de leur conférence de presse le 10 avril. Le marché de l’agroéquipement avait atteint un niveau très bas en 2010 à 4,23 Mrd€, puis un pic en 2013 à 6,5Mrd€. Depuis 2014, il était en baisse, avant de se stabiliser en 2017 (+1%). Cette hausse attendue pour 2018 devrait profiter en partie aux importations (+4%). Parallèlement les exportations devraient suivre la même tendance (+4%). «Les marchés sont bien orientés, mais le taux de marge reste plus faible que dans d’autres industries», a commenté le président d’Axema Frédéric Martin. En 2016, ce taux (EBE/valeur ajoutée) est de 22,9% chez les adhérents d’Axema, qui comptent beaucoup de PME et d’ETI, contre 38,6% dans l’industrie.

Didier Bouville

Coop de France a annoncé le 10 avril l’ouverture d’une consultation publique via la plateforme www.legranddebatcooperatif.coop. Les agriculteurs-coopérateurs et salariés de coopératives sont invités à « exprimer leur avis et leurs attentes sur l’avenir de la coopération agricole dans un contexte de mutations profondes tant au niveau économique, écologique, numérique que sociétal », selon un communiqué. Ils peuvent voter sur 85 « propositions de progrès » autour de thèmes comme l’alimentation saine et durable, la création de valeur, l’agroécologie et le bien-être animal, l’attractivité du modèle coopératif. Le dispositif comprend une tournée régionale de Coop de France, qui rencontre les dirigeants de coopératives pour « débattre stratégie et priorités ».

Didier Bouville

Les cours de l’œuf de consommation français retrouvent peu ou prou leur niveau d’il y a un an, après avoir presque doublé cet hiver suite aux contaminations d’œufs au fipronil en Belgique et en Europe du Nord qui avaient conduit de nombreux opérateurs européens à se tourner vers l’origine France. Selon l’opérateur Ovocom, les œufs moyens destinés à la consommation se négocient à 1,06€/kg début avril, contre 2,04€/kg mi-décembre, au plus fort de la hausse, et 1,09€/kg il y a un an. Autre conséquence de cette crise, les exportations de poussins français ont grimpé en flèche cet hiver. Selon une note du ministère de l’Agriculture parue le 9 avril, elles ont augmenté de 230% sur un an, soit +870 000 têtes et grèvent les mises en place de poulettes en France (-32,9% en décembre et -21,1% en janvier). Selon le modèle de prévision SSP-Itavi-CNPO, la production d’œufs serait en baisse de 6% sur le mois de mai, par rapport à l’année dernière. Sur l’année 2017, la production française d’oeufs avait progressé de 4,3% à 14,93 Mrd.

Didier Bouville

Pour financer la toute jeune interprofession apicole française, Interapi, les professionnels réfléchissent à la mise d’un prélèvement d’une cotisation volontaire (CV) au niveau de la distribution, en attendant une éventuelle cotisation volontaire obligatoire (CVO). Rappelons qu’Interapi est une interprofession longue qui inclut les distributeurs, mais seulement la FCD. Cette cotisation «serait répercutée au consommateur, précise le président d’Interapi Eric Lelong. Cela ne dépassera pas quelques centimes par kilo.» Elle concernerait les miels français et les miels importés. Interapi devrait valider son règlement intérieur et son budget prévisionnel en assemblée générale le 27 avril. Puis l’interprofession déposera sa demande de reconnaissance par les pouvoirs publics. «Cela peut prendre de 4 à 6 mois», explique Eric Lelong. Une partie du budget d’Interapi financera des projets portés par l’Itsap. Et le niveau de participation de l’Etat devrait dépendre du budget prévisionnel d’Interapi. Lors d’une réunion le 6 avril avec le ministère de l’Agriculture, «Stéphane Travert a rappelé son attachement à pérenniser l’Itsap-Institut de l’abeille», rappelle Interapi dans un communiqué.

Didier Bouville

L’association FranceAgriTwittos a annoncé le lancement jeudi 5 avril d’une banque d’images proposant des « visuels réalistes, cohérents et authentiques » sur l’agriculture à destination des « professionnels de la presse, agricole et généraliste » et plus généralement de toutes personnes souhaitant « communiquer sur l’agriculture ». FranceAgriTwittos est une association rassemblant des professionnels du monde agricole présents sur Twitter et souhaitant favoriser « une communication positive sur l’agriculture ». Hébergée sur le site internet de FranceAgriTwittos, la banque d’image permettra à tout à chacun de trouver des images en effectuant des recherches par mots-clés, ou de déposer des photographies pour l’alimenter.

Didier Bouville

La télédéclaration des demandes pour les aides aux veaux sous la mère ouvrira entre le 13 et le 26 avril, annonce le ministère de l’Agriculture le 5 avril. Les exploitants auront jusqu’au 15 mai pour effectuer leur demande. Après cela, une pénalité de retard par jour ouvré sera appliquée jusqu’au 11 juin, date de clôture. Concernant les aides de la campagne 2017, les paiements sont versés depuis le 22 mars. Ces aides atteignent 49,90 € pour les veaux sous la mère labellisables et aux veaux issus de l’agriculture biologique et 70,10 € pour les veaux sous la mère labellisés et aux veaux issus de l’agriculture biologique commercialisés via une organisation de producteurs. Ainsi, 4,33 millions d’euros seront versés à 3580 éleveurs. Toutefois, le ministère rappelle que le montant net versé à chaque éleveur dépendra de sa situation individuelle vis-à-vis de l’apport de trésorerie remboursable de 2016 ou 2017.

Didier Bouville