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Michael Creed, le ministre de l’Agriculture irlandais, vient d’annoncer l’ouverture du marché chinois aux viandes bovines irlandaises. Trois établissements d’abattage viennent d’obtenir leur agrément en Chine. Après leur inscription sur la liste officielle des établissements agréés, qui ne devraient prendre que quelques jours, les expéditions vers la Chine pourront démarrer. D’autres devraient suivre : leurs dossiers sont en attente. La Chine est un marché prometteur pour l’Irlande : elle y exporte déjà pour près d’un milliard de produits agricoles et agroalimentaires. La France est engagée dans le même processus mais avec un peu de retard par rapport à l’Irlande. Dans les jours qui viennent une délégation d’experts du « Certificat and Accreditation Administration of the People Républic of China » est attendue en France dans les établissements qui ont fait une demande d’agrément. (Source Culture Viande).

Didier Bouville

Le Maroc s’attend à une campagne agricole 2017-2018 «favorable», avec une production céréalière «exceptionnelle», a affirmé le 23 avril le ministère de l’Agriculture. La production céréalière sera de l’ordre de «98,2 millions de quintaux, en hausse de 3% par rapport à la campagne précédente», a souligné le ministère dans un communiqué. Le début de la campagne avait été marqué par un retard des pluies, faisant planer le risque d’une année de sécheresse. Mais la suite de la saison a connu une «bonne répartition» des précipitations et le cumul est désormais «de 16% supérieur à la normale». L’agriculture fait vivre près de 40% des 34 millions d’habitants du royaume et reste de loin le premier contributeur au PIB. En 2008, le Maroc a adopté une ambitieuse stratégie agricole, le Plan Maroc Vert (PMV), visant à faire de l’agriculture un des moteurs de l’économie. Ce plan a permis en 10 ans «une hausse de 65 % des exportations agricoles», s’est félicité le 23 avril le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, qui s’exprimait lors des assises de l’Agriculture à Meknès (centre), le grand rendez-vous annuel du secteur.

Didier Bouville

Comme la France, l’Allemagne est de plus en plus confrontée à la problématique du loup. Selon le DBV (l’équivalent de la FNSEA), l’Allemagne compterait plus de 1 000 loups et leur nombre ne cesserait de progresser tous les ans. Ces chiffres, qui ont été présentés à la Commission parlementaire de l’environnement du Bundestag, sont basés sur un recensement officiel effectué en 2016 et extrapolés pour 2017. Surtout le syndicat a insisté sur la nécessité d’une régulation de cette population : la survie des élevages à la pâture étant remise en question dans certaines régions. Ainsi, il y a eu dans le pays 1 500 attaques d’animaux d’élevage en 2017 et les protections des troupeaux mises en place ne suffisent plus à elles seules. Rien qu’en Basse-Saxe 403 animaux d’élevage ont été tués par des loups l’année dernière. En 2016, ce chiffre n’était que de 178, il a donc plus que doublé en un an.

Didier Bouville

Du 31 mai au 6 juin, se dérouleront les Rencontres Made in Viande. L’occasion pour le grand public de découvrir tous les aspects des filières élevage et viande. Partout en France, des professionnels ouvriront leurs portes aux curieux pour leur présenter leurs métiers, leur quotidien et leurs valeurs. Ces rencontres permettent de découvrir les coulisses de l’intérieur des élevages, des ateliers de découpe et de transformation, ou encore des boucheries. C’est aussi une opportunité pour les filières de susciter des vocations chez les jeunes, de nombreux emplois sont à pourvoir. Beaucoup d’évènements sont prévus, à retrouver sur la carte mise en place sur le site internet : « la-viande.fr ».

Didier Bouville

L’Union européenne et le Mexique ont annoncé le 21 avril à Bruxelles avoir conclu «un accord de principe» pour moderniser le traité de libre-échange qui régit leurs relations commerciales depuis 2000. «Des questions techniques» restent à résoudre entre les négociateurs avant de finaliser l’accord, ont précisé dans un communiqué conjoint les commissaires européens Cecilia Malmström (Commerce) et Phil Hogan (Agriculture), et le ministre mexicain de l’Economie Ildefenso Guajardo Villarreal. Mais cette finalisation est attendue «d’ici à la fin de l’année», selon la Commission européenne, qui a précisé dans un second communiqué que le texte devait ensuite être soumis au Parlement européen et aux 28 Etats membres. L’accord, auquel les deux parties comptaient initialement parvenir l’an dernier, se traduit par une franchise de droits pour «pratiquement tous les échanges de marchandises entre l’UE et le Mexique (…), y compris dans le secteur agricole», d’après Bruxelles. Promettant un accès facilité au marché mexicain pour le lait en poudre, les fromages, chocolat, pâtes ou le porc produit en Europe, il va aussi protéger 340 appellations du Vieux-continent dans les secteurs alimentaire et des boissons, ajoute le communiqué de la Commission.

Didier Bouville

Lors de discussions nocturnes, l’amendement sur le contrôle vidéo des abattoirs a été rejeté par les députés. Pour le député sans étiquette, Olivier Falorni, « cela a été une sombre nuit pour la protection des animaux dans les abattoirs ». Les discussions ont repris ce matin et les amendements écrits par l’association L214 et portés par la France Insoumise, ont également été rejetés suite aux avis défavorables du rapporteur et du gouvernement. Ces amendements visaient l’interdiction du gazage des porcs et de l’électronarcose des volailles. À défaut de vidéosurveillance, la France insoumise souhaitait la mise en place de contrôle accru de la chaîne d’abattage grâce à un contrôle étatique permanent. Cet amendement a également été rejeté par les députés.

Didier Bouville

Après d’intenses débats, les députés ont décidé d’adopter un amendement de la Nouvelle gauche, fixant, pour la restauration collective, un objectif global de 50 % de produits de qualité ou issus de l’agriculture bio ou locale ou respectueuse de l’environnement. Le texte initial du gouvernement prévoyait seulement « une part significative » de ces produits. La commission développement durable avait déjà proposé de rendre ces objectifs contraignants, mais son avis n’a pas été retenu par la commission des affaires économiques. Les députés LR et Modem ont vivement critiqué la mise en place d’objectifs contraignants dont la « pente semble trop raide, selon le député UDI, Nicolas Turquois. À l’inverse les députés France insoumis auraient souhaité aller plus loin, notamment autour de la notion de proximité. Un décret précisera des objectifs, en valeur dont un objectif de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique.

Didier Bouville

À 300 euros les 1000 litres, le prix du lait pour le mois d’avril ne satisfait pas la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). En effet, dans un communiqué de presse du 18 avril, le syndicat dénonce un « prix du lait en avril au-dessous du minimum vital » et un « retour dans l’ancien monde, celui d‘avant les Egalim ». Il accuse les industriels de ne pas répercuter les hausses de prix sur les produits laitiers qui leur ont été consentis par les distributeurs lors des dernières négociations commerciales. De plus, dans la ligne du commissaire Hogan, la FNPL rappelle que le niveau des stocks de poudre de lait européens « ne peut expliquer à lui seul » la pression sur le prix car, bien que très importants, « les stocks ne représentent en volume que 6 % des fabrications européennes».

Didier Bouville

Le Parlement européen a confirmé, le 19 avril lors d’un vote en plénière à Strasbourg, l’accord conclu avec les États membres en juin 2017 sur la révision de législation sur l’agriculture biologique. Le nouveau règlement prévoit notamment : de mettre fin à une partie des dérogations mises en place par les États membres, de supprimer le système d’équivalence avec les règles des pays tiers pour passer à un dispositif de « conformité », et une simplification des contrôles (basés sur les risques) mais qui seront étendus à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Le texte doit encore être formellement validé par les États membres pour entrer en vigueur le 1er janvier 2021.

Didier Bouville

Le 23 avril, Inaporc lancera sa nouvelle campagne de communication digitale pour promouvoir le porc français. Elle vise à mettre en avant le plaisir et la praticité de la viande de porc et des produits de charcuterie. Au menu, deux opérations spéciales à destination des jeunes adulte, des vidéos de recettes réalisées avec Démotivateur Food et une opération #Dégustation, rassemblant jeunes chefs et influenceurs autour d’une recette. La campagne, qui se déroulera jusqu’au 13 mai, se déclinera également en une variété de formats ; habillage de pages, pavés sur les sites Marmiton, 750g et Journal des femmes, courtes vidéos YouTube. Elle s’appuie notamment sur des recettes de « salades bowl ». Elle mise également sur un jeu concours pour gagner des lots par tirage au sort.

Didier Bouville