Au Sénat, dans un hémicycle parsemé, Stéphane Travert a ouvert la discussion générale du projet de loi issu des États généraux de l’alimentation le 26 juin après-midi. Parmi les sujets de discordes entre le Sénat et le gouvernement, le ministre de l’Agriculture a rappelé qu’il n’était « pas en phase avec les dispositions sur l’élaboration des indicateurs » car cela « fragilise le rôle des interprofessions » et « déresponsabilise les opérateurs ». Autres points d’achoppement : l’interdiction des rabais et ristournes sur les produits phytosanitaires dont il veut « rouvrir le débat », et la séparation de la vente et du conseil pour les produits phytopharmaceutiques. Concernant la restauration collective, il s’est félicité de la réintroduction de l’objectif de 20 % d’approvisionnement en produits bio.
Didier Bouville