Dans un avis adopté en plénière le 27 novembre, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) propose de créer un «étiquetage contrôlé par les pouvoirs publics pour fournir une information claire quant aux conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux». L’assemblée consultative suggère ainsi un diagnostic de l’initiative «Etiquette bien-être animal» (lancée par le distributeur Casino et les ONG CIWF, OABA et LFDA), «en vue de lui accorder une reconnaissance officielle pour en élargir l’usage». «Il s’avère difficile pour les consommatrices et les consommateurs de connaître avec certitude les conditions d’élevage des animaux», précise l’avis. Présenté par les rapporteures Anne Garreta (CGT) et Marie-Noëlle Orain (personnalité associée), le rapport préconise une vingtaine de mesures, dont un plan national pour les abattoirs de proximité, un renforcement de la réglementation européenne ou encore l’interdiction de «la construction de nouveaux bâtiments en caillebotis intégral». Le Cese se positionne aussi pour une interdiction de «la caudectomie et castration sans anesthésie des porcs», ainsi que du «débecquage des volailles», des pratiques «auxquelles les élevages de certains États membres n’ont déjà plus recours».
Didier Bouville