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Les assurés MSA présentant «un risque de développer une forme sévère» de Covid-19 peuvent faire leur demande d’arrêt de travail en ligne, a indiqué la CCMSA dans un communiqué daté du 18 mars. Ce service à distance déployé sur la plateforme dédiée est le suivant :

declare2.msa.fr

Il permet, sans inscription préalable, «de demander à être mis en arrêt de travail pour une durée initiale de 21 jours sans passer par son employeur ou médecin traitant». Le communiqué précise qu’un arrêt «pourra être déclaré rétroactivement à la date du 13 mars». Ce service est destiné aux personnes vulnérables catégorisées comme telles par le Haut comité de santé publique (HCSP). Parmi celles-ci figurent les patients aux antécédents cardiovasculaires, atteints d’hypertension, de diabète, d’insuffisance ou maladie respiratoire chronique et de maladie hépatique chronique avec cirrhose. Les personnes de 70 ans ou plus, ainsi que les femmes enceintes, sont également concernées. «Sans solution de télétravail envisageable, [ces personnes vulnérables] doivent impérativement rester à leur domicile, en arrêt de travail», souligne la MSA rappelant ainsi les consignes officielles.

Didier Bouville

A l’issue de ses deux cotations de la semaine, le Marché du porc breton (MPB) accuse le 9 mars une baisse de 1,7 centime d’euro le kilo, pour atteindre 1,552 euro le kilo (base 56 TMP). «Beaucoup d’incertitude plane sur le marché porcin. Le commerce est totalement désorganisé», constate le marché de référence. «Le commerce européen subit de plein fouet cette épidémie du coronavirus avec des réductions d’activité et des annulations de commandes», note encore le MPB. L’Allemagne est particulièrement touchée avec «une nouvelle baisse de 7 cents de la référence allemande», après des chutes «jusqu’à 9 cents pour certains abattoirs» la semaine dernière. Moins dépendant de l’export que ses concurrents européens, le marché français est habituellement moins réactif, à la hausse comme à la baisse.

Didier Bouville

Dans une interview sur BFMTV le 18 mars, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a invité tous les salariés «des activités qui sont indispensables au fonctionnement du pays à se rendre sur leurs lieux de travail». Un message qui concerne notamment l’agroalimentaire et la grande distribution, appelés par le locataire de Bercy à «assurer la sécurité économique du pays». «Il faut que, de l’agriculteur jusqu’à la grande distribution, aux commerces de détail et aux marchés, les marchandises alimentaires puissent circuler», a-t-il insisté. Le même jour, Bruno Le Maire et Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, ont envoyé un courrier aux salariés de l’agroalimentaire. «Nous comptons sur vous», écrivent les deux membres du gouvernement, qui martèlent qu’«il est indispensable que la chaîne alimentaire perdure pour soutenir l’effort de la communauté nationale. En retour, l’Etat sera à vos côtés pour traverser cette période difficile.» Dans un communiqué du 18 mars, Richard Girardot, président de l’Ania (industries agroalimentaires) a salué cette «reconnaissance», tout en appelant «à trouver des solutions rapidement pour sécuriser le transport des marchandises, c’est-à-dire le travail en particulier des chauffeurs».

Didier Bouville

Dans un billet publié le 18 mars, le président des Jeunes agriculteurs, Samuel Vandaele, affirme que l’épidémie de coronavirus «montre que toute notre société doit entamer une mue vers un modèle plus solide en cas d’impact». Évoquant le discours du président de la République le 12 mars («déléguer notre alimentation est une folie»), l’élu professionnel estime que cette «déclaration forte doit pouvoir donner lieu à des décisions faisables sur le court-terme». Et de faire les propositions suivantes: «refus des accords commerciaux comme le Ceta, garantie d’un revenu sécurisé pour les producteurs, défense d’un budget ambitieux pour une Pac centrée sur la sécurité alimentaire dans les négociations actuelles.» Ce billet débutait par l’annonce du report d’un an d’un évènement important pour les Jeunes Agriculteurs: Les Toqués de l’agriculture, prévu les 24, 25 et 26 avril. Cet événement «d’un type qui ne se produit qu’une fois tous les dix ans» devait rassembler les JA de toutes les régions de France sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris «pour faire déguster leurs produits aux visiteurs, avec de grands chefs français.» Concernant la gestion de crise, le président des JA a également demandé de «laisser la possibilité (aux agriculteurs) d’exercer leur fonction avec le plus de flexibilité [possible]».

Didier Bouville

En raison de l’épidémie du COVID-19, la mairie de Réquista informe que le marché ovin du lundi matin sera fermé à compter du lundi 23 mars, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Didier Bouville

La Commission européenne a cité l’Allemagne le 4 février dernier devant la Cour Européenne de Justice. Elle reproche à l’Allemagne d’appliquer aux grandes exploitations agricoles un forfait TVA, alors que la directive européenne réserve ce forfait aux petites exploitations qui ont des difficultés à appliquer les règles administratives de la TVA. Il y a de ce fait des distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne, maintes fois dénoncées en France. Le ministère allemand des Finances cherche une solution au problème du régime du forfait agricole appliqué en Allemagne. Le gouvernement veut à la fois défendre sa position devant la Cour de justice européenne et maintenir en même temps les discussions sur ce sujet avec la Commission européenne, pour rechercher un accord en dehors de la procédure engagée.

Didier Bouville

Dans un message vidéo diffusé le 17 mars, Jacques Guérin, président du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires, appelle les praticiens à «réduire drastiquement [leurs] déplacements et [leur] activité professionnelle» pour cause de coronavirus. Avant de prendre en charge la demande d’un client, les professionnels doivent désormais «apprécier si la demande peut être différée», préconise l’Ordre des vétérinaires. Dans un communiqué du 15 mars, le Conseil national a distingué les actes pouvant être différés et ceux ne pouvant pas attendre, car en lien avec un risque sanitaire, un impact économique élevé ou le bien-être animal. Dans le détail, les actes prioritaires en élevages sont les «interventions chirurgicales et médicales d’urgence (obstétrique, déplacement de caillette, etc.)», les «soins aux animaux malades», les prophylaxies «uniquement pour les animaux qui vont être mis au pré pendant la période» ainsi que les visites d’achat «au regard de la notion de vice rédhibitoire». Les vaccinations sont aussi considérées comme prioritaires, mais uniquement «dans les zones où une maladie sévit de façon endémique» ou pour les protocoles en cours liés à des maladies réglementées (FCO par exemple).

Didier Bouville

Le 17 mars, le ministre de l’Agriculture a confirmé à la FNSEA que les activités agricoles n’étaient pas concernées par les restrictions d’activités annoncées par le Gouvernement. « Les agriculteurs et leurs salariés pourront donc poursuivre leur activité, qui ne peut être réalisée en télétravail, à condition de respecter les gestes barrières à la transmission du virus de manière stricte, ainsi que les formalités administratives nécessaires à la circulation des personnes », note la FNSEA dans un communiqué. Mais elle demande en même temps au Gouvernement de « porter un regard spécifique » sur la poursuite de l’activité agricole qui va nécessiter l’embauche de nombreux salariés, alors que les travaux des champs et les premières récoltes débutent. « A l’heure des fermetures des frontières, des mesures d’incitation à l’emploi et des assouplissements administratifs en agriculture sont nécessaires et urgentes », poursuit-elle. La FNSEA demande également à ce que le secteur de l’horticulture et des pépinières, considéré comme non prioritaire car non alimentaire, bénéficie sans délai « d’un accompagnement suffisamment dimensionné ».

Didier Bouville

La Commission européenne a décidé d’autoriser les États membres à accorder une prolongation d’un mois du délai imparti aux agriculteurs pour présenter leurs demandes de paiements directs et de certains paiements au titre du développement rural. « Cette prolongation sera possible pour tous les agriculteurs éligibles dans tous les États membres », précise le communiqué officiel de la CE. Cette décision fait suite à une première demande des autorités italiennes et à la situation difficile à laquelle est confrontée l’Union européenne face à la crise sans précédent liée à l’épidémie de COVID-19. La nouvelle date limite de dépôt des demandes est désormais fixée au 15 juin 2020, au lieu du 15 mai. Cela devrait donner « aux agriculteurs une plus grande souplesse pour remplir leurs demandes en ces temps difficiles et sans précédent », précise la Commission. Il appartient désormais aux États membres de décider s’ils souhaitent utiliser cette prolongation.

Didier Bouville

«A ce jour, l’activité est très bonne avec une forte demande en produits frais et congelés, comme les poulets congelés et les steaks hachés», explique Paul Rouche, directeur délégué de Culture viande (industriels), interrogé par Agra Presse le 16 mars. Une situation qui pourrait toutefois rapidement se dégrader, prévient-il, notamment en raison du «syndrome du congélateur plein» (baisse des achats après une période de stockage dans les foyers). Le responsable de Culture viande alerte aussi sur la situation «très compliquée» des entreprises livrant à la restauration, qui représente selon lui «20 à 22% de l’activité» du secteur. Interrogé sur l’impact de l’absentéisme des salariés lié à l’épidémie de coronavirus, M. Rouche estime que les abattoirs «ne sont pas encore pénalisés». «En cas de confinement généralisé (si les salariés ne pouvaient pas se rendre à leur travail, NDLR), l’activité des abattoirs risquerait d’être pénalisée», nuance-t-il, ajoutant que «si les abattoirs ralentissaient la cadence, ce serait une catastrophe, surtout en porc.»

Didier Bouville

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