Suite à une décision préfectorale, le marché aux bestiaux de Laissac et le marché de producteurs dans le centre de Laissac sont annulés à partir du mardi 17 mars, et ce, jusqu’à nouvel ordre, selon un communiqué de la mairie.
Didier Bouville
Suite à une décision préfectorale, le marché aux bestiaux de Laissac et le marché de producteurs dans le centre de Laissac sont annulés à partir du mardi 17 mars, et ce, jusqu’à nouvel ordre, selon un communiqué de la mairie.
Didier Bouville
Patrice Joseph, bailleur dans l’Eure et Loir, et céréalier retraité depuis 2017, a été élu nouveau président de la Section nationale des propriétaires ruraux (SNPR) de la FNSEA, a-t-on appris au congrès électif de la section le 13 mars. Il prend la suite de Josiane Béliard, après 9 ans en tant que présidente, auxquels s’ajoutent quelques années en tant que secrétaire générale. Invitée à ce congrès qui avait pour thème l’artificialisation des terres, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a fait remarquer que l’artificialisation «est un phénomène qui inquiète, et non plus seulement dans la sphère agricole». Pour préserver les terres agricoles, la FNSEA propose un classement systématique des biens à vocation agricole en zone A (agricole, ndlr) des PLU, a-t-elle indiqué. Le projet de zéro artificialisation nette d’ici 2050 «est un signe ambitieux. Il faut maintenant le traduire concrètement ou il ne restera qu’un vœu pieux. Pendant ce temps, les terres agricoles reculent toujours au profit de la ville, avec les problèmes des ZNT qui s’ajoutent», a-t-elle souligné.
Didier Bouville
La situation des nappes phréatiques est «favorable» dans la quasi-totalité de l’Hexagone, selon le dernier bulletin du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publié le 12 mars. Au 1er mars, «la situation devient favorable sur la quasi-totalité des nappes» grâce à «pluies efficaces (…) particulièrement importantes durant l’automne et le début de l’hiver», explique le BRGM. Aucune nappe ne se trouve à un niveau bas ou très bas. Quelques nappes, dans le sud de l’Alsace, le long du couloir rhodanien, dans le sud-ouest, sont à un niveau «modérément bas». Les autres nappes se trouvent autour de la moyenne, jusqu’à des niveaux très hauts. «La situation devrait continuer à s’améliorer lentement sur les prochaines semaines», indique le BRGM. «Le bilan de la recharge permet d’espérer des niveaux satisfaisants sur l’ensemble des nappes en sortie d’hiver, sauf si les déficits pluviométriques perdurent au sud», poursuit-il.
Didier Bouville
La FNSEA, l’ANIA, la Coopération Agricole, la FCD et les autres distributeurs indépendants « unissent leurs forces pour prendre toutes les dispositions permettant à la filière alimentaire de fonctionner de manière optimum », écrivent les quatre fédérations dans un communiqué. Agriculteurs, éleveurs, coopératives, entreprises alimentaires et distributeurs annoncent être mobilisés « pour continuer à fournir aux Français les produits alimentaires nécessaires, dans le contexte de crise du coronavirus », qui impacte aussi les secteurs de l’agriculture, de l’alimentaire et de la distribution. Les acteurs de la filière saluent la décision du gouvernement de reconnaître le secteur comme prioritaire. Les organisations signataires travaillent à la mise en place des plans de continuité d’activité, à faciliter la fluidité industrielle et logistique, et à respecter les bonnes pratiques en matière d’approvisionnement et de promotions. « Les acteurs de l’alimentation unis souhaitent rassurer les consommateurs français en les assurant qu’ils mettront tout en œuvre pour leur permettre de continuer à s’approvisionner normalement sur tout le territoire. Cet épisode montre à quel point la souveraineté alimentaire de notre pays est d’importance majeure pour la sécurité de nos concitoyens ».
Didier Bouville
La FNPL (producteurs de lait, FNSEA) tenait son 76e congrès à Cherbourg les 11 et 12 mars et le sujet de la coopération agricole est souvent revenu dans les discussions. Leurs représentants ont dû essuyer quelques huées, restées malgré tout timides. «Depuis le début de nos travaux, la coopération est interpellée sur son rôle et l’application de la loi Egalim», observe Thierry Roquefeuil, président du syndicat. «Je demande aux coopératives de se mettre au travail pour que les indicateurs de coût de production soit intégrée [au calcul du prix payé aux producteurs]. Si nécessaire, il nous faudra un médiateur», prévient-il. Arguant que la FNPL est un «syndicat économique», il assure vouloir éviter de revenir aux «stériles querelles de clocher» et aux anciens modes d’action, comme les «déversements de lisier». «Ce que l’on attend de vous maintenant, c’est des actes», renchérit Marie-Thérèse Bonneau, vice-présidente de la FNPL. Alors, quand le sujet de l’attractivité a été mis sur la table, Pascal Brun, président de la branche métier Lait de vache conventionnel de la coopérative Agrial n’a pas hésité à répliquer face aux syndicalistes: «Forcément, si on dit tous les jours que ça va mal, on ne va pas attirer des jeunes.»
Didier Bouville
Selon Arvalis-Institut du végétale, avec 257 000 ha, les surfaces emblavées en blé dur dans l’hexagone progresseraient de 3 % sur 2019 qui avait enregistré un effondrement (plus de 100 000 ha) de cette culture. La reprise est assez nette dans la région Centre (+10 %), avec 73 000 ha, un basculement blé tendre vers blé dur s’étant opéré, en général en raison de semis de blé tendre sinistré par l’excès d’eau. La région Ouest-Océan évoluerait entre 0 et +5 %, pour une surface de 56 000 ha alors que le bassin Sud-Ouest serait stable à 77 000 ha. En revanche, la zone traditionnelle de production de blé dur, continuerait de reculer, – 5 %, à 40 000 ha, situation inquiétante qui justifie le plan de relance mis en place par la Région PACA, dans le cadre de son plan de filière avec le concours de la chambre d’Agriculture et de la filière. Il est probable que ces chiffres seront révisés compte tenu des difficultés de semis que subissent actuellement les cultures de printemps.
Didier Bouville
A l’occasion d’une réunion le 10 mars, autour du ministre de l’Agriculture et de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Agnès Pannier-Runacher, les organisations majoritaires de la filière alimentaire ont fait part de leurs besoins face à l’épidémie de coronavirus. Dans un communiqué commun, l’Ania (agroalimentaire), la Coopération Agricole, la FNSEA, la FCD (distributeurs) et les autres distributeurs indépendants font principalement deux demandes au gouvernement: des masques «nécessaires pour poursuivre l’activité dans les entreprises», par exemple dans le secteur de la viande ou des aliments pour enfants ; ainsi qu’une «coordination nationale et des informations en temps réel». Le secteur des transports souhaite une «harmonisation de la fluidité» pour éviter des blocages de camions, précise-t-on à l’Ania. Dans leur communiqué, les entreprises saluent par ailleurs «la décision du gouvernement de reconnaître le secteur comme prioritaire», notamment en cas de restrictions sur les transports. Ces acteurs assurent enfin qu’ils se «mobilisent pour continuer à fournir aux Français les produits alimentaires nécessaires». Les challenges identifiés par les entreprises concernent principalement la présence des salariés sur les outils de production, indique-t-on chez Coop de France.
Didier Bouville
L’institut Nielsen a indiqué le 11 mars une «poursuite du stockage de produits d’épicerie, surgelés, hygiène», dont les ventes s’envolent début mars en GMS avec l’épidémie de coronavirus. Sur la semaine du 2 au 8 mars, les ventes (en valeur) de produits de grande consommation dans les hypers et supermarchés affichent +5,6 % en glissement annuel, selon un communiqué. «Parmi les rayons en hausse: les produits d’épicerie (pâtes, riz, conserves…), les surgelés, les produits d’hygiène…, entraînant de fréquentes ruptures en rayon, notamment le samedi 7 mars et particulièrement en région parisienne», précise-t-on chez Nielsen. L’institut mesure des ventes à +21,1% en épicerie, +14,1% en aliments pour animaux, +9,4% en surgelés, +6,7% en alimentation infantile.
Didier Bouville
Saisie en urgence par la DgAl le 2 mars, l’Anses a rendu son avis le 9 mars concernant les risques liés au coronavirus dans le secteur agroalimentaire. Sur la base d’analyses phylogénétiques réalisées parmi les formes du virus observées chez l’homme, les experts concluent «qu’aucun virus appartenant au sous-groupe du SARS-CoV-2 (Sarbecovirus) n’a été détecté chez les animaux domestiques», animaux de rente ou de compagnie. De la même manière en sens inverse, les experts estiment que le passage du Sars-Cov2 de l’être humain vers une autre espèce animale (entre autres domestique) «semble actuellement peu probable». Concernant une contamination par l’alimentation, l’Agence, rappelant que la principale voie d’entrée demeure la voie respiratoire, signale que «l’humain infecté peut contaminer les aliments dans le cas de mauvaises pratiques d’hygiène, par la toux, les éternuements ou les contacts avec des mains souillées». L’Anses considère en conclusion que ses recommandations «s’inscrivent dans la continuité des mesures d’hygiène strictes formulées pour éviter la transmission interhumaine».
Didier Bouville
A l’occasion de la course Paris-Nice (du 8 au 15 mars), les sociétaires agriculteurs de Groupama fournissent l’équipe cycliste Groupama-FDJ en fruits et légumes. La course traverse 3 régions de Groupama (Paris Val de Loire, Rhône Alpes Auvergne et Méditerranée). Dans chacune de ces régions, un agriculteur sociétaire est devenu fournisseur en fruits et légumes de cette équipe afin de permettre la confection de repas aux qualités nutritionnelles élevées pour les coureurs. « C’est ensemble que l’on va plus loin. C’est ensemble, avec nos sociétaires agriculteurs, que Groupama accompagne l’équipe cycliste dans sa quête de performance. Cette opération fait écho à la fois à la confiance que notre groupe porte à ses sociétaires et à son engagement sportif, créant naturellement un lien fort entre nos agriculteurs et nos coureurs » explique Sylvain Burel, directeur de la communication du Groupe Groupama. « L’alimentation du coureur est un enjeu absolument crucial. Cette relation nouée entre les sociétaires agriculteurs de Groupama et notre équipe prend ainsi tout son sens », confirme Jacky Maillot, médecin de l’équipe.
Didier Bouville
Aveyron | Par Elisa Llop
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