Aveyron | Par Didier Bouville
Point de vue Dominique Fayel, président de la FDSEA Aveyron, lors des élections des sections spécialisées FDSEA qui se sont déroulées jeudi 19 mars à Druelle, près de Rodez.
– Comment voyez-vous cette dernière ligne droite avant le conseil électif ?
Nous élisons aujourd’hui (jeudi 19 mars NDLR) les bureaux des sections spécialisées de la FDSEA, élection nécessaire à leur propre fonctionnement mais aussi pour les representations dans les différentes instances au département, à la Région ou à Paris. Les équipes seront en place pour prendre en charge les dossiers et les sujets qui relèvent de leur domaine. Les présidents des sections et responsables de commissions sont membres du conseil d’administration, au même titre que les délégués cantonaux et régionaux.
La prochaine et dernière étape du renouvellement sera le conseil électif du vendredi 3 avril avec l’élection du bureau. Des communes, en passant par les cantons, les sections… jusqu’au conseil, tout responsable au sein de notre fédération doit être élu au niveau local d’abord, et par ses pairs ensuite, pour chaque niveau de responsabilité. A ceux qui seraient tentés de nous donner des leçons de démocratie, je recommande d’en faire autant d’abord…, et on en reparle après?!
– Quelle thématique pour les débats qui ont suivi l’élection ?
Nous avons choisi cette année de faire un focus sur la réforme territoriale en cours. Cette réforme ne se réduit pas seulement à la carte des nouvelles régions adoptées l’automne dernier. L’aspect le plus fondamental porte sur la répartition des compétences entre les différentes collectivités. Le débat est encore en cours au Parlement. Nous sommes d’ailleurs dans une situation assez singulière, où nous allons voter le renouvellement des instances départementales, alors que des incertitudes demeurent quant au périmètre exact de leurs compétences.
La réforme dans son ensemble conforte deux types de collectivités : la Région et les Communautés de communes. Cela nous concerne bien sûr en tant que citoyens, mais aussi en tant qu’agriculteurs dont l’activité est intimement liée au territoire. La gouvernance des territoires est donc pour nous un sujet sensible, dans un monde rural qui se sent délaissé.
D’un point de vue syndical aussi, nous devrons adapter notre réseau, du local au national, à cette nouvelle organisation des territoires. Cela a précisement fait l’objet des débats de la seconde partie de la journée avec Christian Mazas, président de la FRSEA.
Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 19 mars 2015.
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