Le congrès de la Fédération nationale ovine (FNO) s’est tenu du 27 au 28 avril à Libramont, en Belgique. Comme à l’accoutumée, une forte délégation aveyronnaise y a participé. Le point de vue de Jean-François Cazottes (notre photo), président de la section ovins viande de la FDSEA Aveyron, administrateur FNO.
– Pourquoi ce congrès en Belgique ?
«Les fédérations nationales française et belge ont historiquement noué des liens étroits. La Belgique est un participant régulier des congrès de la FNO. C’est donc naturellement que nous avons accepté leur invitation pour cette édition 2017. De plus, nous fêtons cette année les 70 ans de la FNO. Ce congrès était donc très riche en émotion, pour tous les éleveurs fédérés autour d’un projet pour l’avenir de la filière.
– Quel était le thème de la table ronde ?
Au vu de l’actualité et du lieu du congrès, l’Europe est logiquement à l’ordre du jour. Au lendemain de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, nous entamons une vaste réflexion sur l’avenir de l’élevage ovin européen. Et notamment, quelles sont les issues favorables du «Brexit» pour la filière française ? La table ronde a réuni des intervenants de haut vol sur ce sujet, sous le haut patronat de Michel Barnier, chargé des négociations avec le Royaume-Uni. Ainsi deux eurodéputés, dont le français Eric Andrieu, une ancienne ministre de l’agriculture belge, le président du forum européen sur l’avenir de la production ovine et Brigitte Singla, membre du bureau de la FNO, imaginent l’avenir des négociations commerciales et de la PAC.
– Quel enjeu pour la délégation aveyronnaise ?
Au-delà de la participation à la construction de l’avenir de notre filière, nous sommes repartis du congrès avec plein d’enseignements pour accueillir au mieux l’édition 2018 en Aveyron. Nous rapportons ainsi en terres occitanes le fameux bâton de berger, traditionnellement transmis d’une région à l’autre».
Recueilli par B. CAREL
Lire le compte-rendu du congrès FNO dans notre prochaine édition.
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