Aveyron | Par La rédaction

Ça chauffe dans les bergeries !

L’été est enfin là et la canicule s’installe. Comment les brebis ressentent-elles ces grosses chaleurs ? Que peut-on faire pour leur apporter un peu de bien-être, limiter les problèmes de santé et les pertes de production ?

© FODSA GDS Aveyron

Comme les vaches et les chèvres, les brebis sont beaucoup plus sensibles que les Hommes à la chaleur. En effet, passé une vingtaine de degrés, et suivant le taux d’humidité de l’air, les brebis sont très rapidement en stress thermique. Pour évaluer le degré de stress des animaux, une simple observation du troupeau donne déjà de bonnes indications.
Une fois les animaux en stress thermique, les conséquences sur leur santé et leur production sont nombreuses : baisse générale de l’immunité, baisse de la production laitière, des taux et des performances de reproduction, augmentation des pathologies, des boiteries et de la fragilité des agneaux. Enfin, dans les cas extrêmes, les animaux n’arrivent plus à contrôler la situation et meurent.

Quelles solutions ?

Tout d’abord il faut se poser les bonnes questions : les brebis ont-elles un accès suffisant à l’eau, en bâtiment et au pâturage ? Consomment-elles suffisamment de sel qui les incite à boire ? Ont-elles une alimentation adaptée aux fortes chaleurs ? Au pâturage est-ce que les brebis ont de l’ombre ? Sont-elles sorties aux heures les plus fraîches ? Les bâtiments sont-ils bien ventilés ou au contraire à l’intérieur c’est étouffant ?
Une fois les points faibles de son exploitation identifiés, des actions correctrices peuvent être mises en place tels que l’ajout d’abreuvoirs et/ou de brasseurs d’air, l’amélioration de la ventilation et bien d’autres encore.
En revanche, prendre du recul sur son élevage n’étant pas toujours facile, un conseiller peut intervenir.Il pourra, avec un œil extérieur, faire un état des lieux des pratiques et proposer des solutions. Une visite peut être programmée avec Léa Carrere, conseillère en bâtiment et santé du troupeau à FODSA – GDS Aveyron.

La rédaction – source FODSA GDS Aveyron

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