National | Par Didier Bouville
Dans son bilan du suivi hivernal publié le 7 juin, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) dénombre 530 loups en France (contre 430 il y a un an). Un chiffre représentant la moyenne d’une fourchette de 479 à 578 animaux, issue de relevés de terrain et d’un modèle mathématique.
Selon l’ONCFS, la croissance du prédateur résulte «essentiellement» d’une «densification» dans l’arc alpin, ainsi que de la colonisation de nouveaux territoires (Pyrénées-Atlantiques, Aube, Yonne, Massif central). «Le seuil de viabilité démographique de l’espèce (…) est donc atteint», confirme un communiqué. Fixé à 500 animaux, cet effectif était l’objectif du plan loup pour 2023.
«Le loup n’est plus une espèce en voie de disparition, a affirmé Didier Guillaume devant le congrès des Jeunes agriculteurs, le 6 juin. Nous faisons du lobbying à Bruxelles avec la Finlande pour le sortir de la liste des espèces en voie de disparition.»
Le préfet d’Auvergne-Rhône-Alpes (coordonnateur pour le plan loup) a fixé le plafond de prélèvement à 53 individus pour 2019, soit 10% de la population estimée. Depuis le début de l’année, 38 canidés ont déjà été tués.
Le relèvement du plafond à 17% annoncé le 28 mai s’appliquera en 2020.
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