National | Par Didier Bouville
Le président de la FNSEA a souhaité le 13 août, à Sainte-Magne-de-Castillon (en Gironde), ouvrir une réflexion sur la création d’un dispositif d’assurances couvrant le plus grand nombre d’agriculteurs. Lors d’un point presse organisé à l’issue d’une rencontre avec des viticulteurs de l’Entre-deux-Mers frappés par les intempéries, il a expliqué souhaiter lancer une réflexion sur la mise en place d’ « un dispositif qui couvrirait le plus grand nombre » de producteurs, « quelle que soit leur production depuis l’élevage en passant par les grandes cultures, l’horticulture et la viticulture ».
Selon lui, cela aurait pour avantage d’ « avoir une assiette beaucoup plus large qui permettrait sans doute à un pool d’assureurs, et pas seulement à un ou deux assureurs (…) de rentrer dans ce dispositif ». Le président de la FNSEA souhaite également que « les pouvoirs publics européens et nationaux revoient quand même leur dispositif » afin « d’avoir des primes d’assurances supportables pour les producteurs ». Il exclut cependant de rendre « obligatoires ces assurances pour les agriculteurs (…) en raison du code des assurances ». Les primes d’assurances étant « souvent beaucoup trop élevées », la majorité d’entre eux, dont « la trésorerie est exsangue et la rentabilité insuffisante » préfèrent faire « l’impasse sur l’assurance jusqu’au jour où il y a un pépin ».
Photo Archives la Volonté Paysanne