National | Par Didier Bouville
Comme attendu, la visite d’Édouard Philippe le 25 juin en Chine a coïncidé avec la signature d’un protocole sanitaire d’exportation pour les viandes bovines françaises, après 17 années d’embargo. Cet accord concerne les « viandes de bovins de moins de 30 mois, sans os, congelées ou réfrigérées, entières ou hachées » ainsi que le gras de découpe, selon le communiqué du ministère de l’Agriculture français.
Les abats et autres coproduits de découpes ne sont donc pas encore réautorisés à entrer sur le marché chinois. De plus, les autorités chinoises qui ont inspecté les potentiels candidats à l’export – sept abattoirs, deux ateliers de découpe externes et deux entrepôts – ont communiqué aux autorités françaises leur rapport d’inspection. Les prochaines étapes sont la mise en place, si nécessaire, d’actions correctives par les établissements inspectés puis la publication de la liste des exportateurs agréés par les autorités chinoises.
Les premières expéditions devraient avoir lieu en septembre estime Interbev, et non plus à la date symbolique du 14 juillet, comme initialement espéré. Pour Stéphane Travert, cet accord montre la « pleine mobilisation du gouvernement pour offrir des débouchés à nos filières ».
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