National | Par Didier Bouville

Viande bovine : les JA demandent au gouvernement d’identifier les alternatives au marché turc

Les Jeunes Agriculteurs demandent au ministère de l’Agriculture d’identifier des alternatives au marché turc de la viande bovine, celui-ci pouvant être fermé à la France en raison des tensions diplomatiques entre Paris et Ankara.

En effet, l’adoption, dans la nuit du 22 au 23 décembre par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi qui vise à pénaliser la négation des génocides et notamment le génocide arménien de 1915, a provoqué l’ire du gouvernement turc, qui a rappelé l’ambassadeur français. « Les conséquences du vote à l’Assemblée nationale préoccupent les producteurs mais il ne nous appartient pas de juger de la pertinence de la décision votée. Nous voulons obtenir des garanties que ces débouchés seront maintenus ou remplacés », ont déclaré les JA dans un communiqué publié le 23 décembre.

« Nous appelons vivement la « cellule export » du MAAP (ministère de l’Agriculture) à identifier de nouveaux marchés internationaux très rapidement, aussi fiables et porteurs que ceux que nous pourrions perdre », soulignent les JA.

Toutes les actualités

Sur le même sujet

A l’appel de la Fédération nationale bovine, des éleveurs de toute la France, se sont retrouvés, mercredi 9 juillet à la mi-journée devant l’ambassade du Brésil à Paris. Rejoints par des élus, et des responsables agricoles des filières volailles et betteraves notamment, ils ont redit leur opposition ferme et entière à tout accord avec le Mercosur et enjoignent le Président de la République et le gouvernement français a refusé toute tentative de scission de l’accord. Les éleveurs se sont retrouvés à proximité de l’ambassade du Brésil à Paris. © Jennifer Goursaud Alors que la Commission européenne se dit désormais prête à ratifier l’accord UE-Mercosur d’ici la fin de l’année, et qu’en coulisses sa présidente, Ursula von der Leyen ne cache…