National | Par Didier Bouville

Viande bovine : les JA demandent au gouvernement d’identifier les alternatives au marché turc

Les Jeunes Agriculteurs demandent au ministère de l’Agriculture d’identifier des alternatives au marché turc de la viande bovine, celui-ci pouvant être fermé à la France en raison des tensions diplomatiques entre Paris et Ankara.

En effet, l’adoption, dans la nuit du 22 au 23 décembre par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi qui vise à pénaliser la négation des génocides et notamment le génocide arménien de 1915, a provoqué l’ire du gouvernement turc, qui a rappelé l’ambassadeur français. « Les conséquences du vote à l’Assemblée nationale préoccupent les producteurs mais il ne nous appartient pas de juger de la pertinence de la décision votée. Nous voulons obtenir des garanties que ces débouchés seront maintenus ou remplacés », ont déclaré les JA dans un communiqué publié le 23 décembre.

« Nous appelons vivement la « cellule export » du MAAP (ministère de l’Agriculture) à identifier de nouveaux marchés internationaux très rapidement, aussi fiables et porteurs que ceux que nous pourrions perdre », soulignent les JA.

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Le feuilleton que notre pays vient de vivre avec l’acétamipride dépasse largement les enjeux agricoles. Il n’est pas non plus, contrairement à ce que certains ont voulu faire croire, un sujet de santé publique. Il est d’abord le témoin tragique d’un pays foudroyé par les peurs et qui, sous couvert de précaution, alimentée par une bonne dose de mauvaise foi et ce qu’il faut de manipulation, a tourné le dos au bon sens et au goût d’entreprendre. On ne gouverne pas un pays par la peur. Arnaud Rousseau © FNSEA Qui peut sérieusement croire que la majorité socialiste en Espagne, le gouvernement conservateur italien ou la coalition de centre droit allemande n’auraient pas le souci de la santé publique dans…