National | Par Didier Bouville
ELVEA France (36 associations d’éleveurs agréées en OP, 23 % du cheptel allaitant), a signé, le 4 octobre au Sommet de l’élevage, un accord-cadre national de contractualisation de viande bovine avec Intermarché, une enseigne d’Agromousquetaires, par ailleurs maison-mère de la SVA Jean Rozé.
Cet accord, présenté comme une «première en France en termes de transparence de la chaîne de valeur», «intègre un prix minimum garanti indexé à des éléments de coût de production» (en particulier l’Ipampa), a indiqué Philippe Auger, président d’Elvea France.
«Avec cette contractualisation, qui va de l’éleveur au point de vente, le prix de revient des animaux est enfin pris en compte, et ça, c’est nouveau», a-t-il souligné. «On sort de l’opacité sur les prix. On sait qui touche quoi», a renchéri Yves Audo, président d’Agromousquetaires.
«Nous avons fait nos Etats généraux et nos indices tous les trois», a commenté Stéphane de Fontenay, président du format «Super» d’Intermarché. Une soixantaine de magasins sont déjà engagés dans la démarche, a-t-il précisé, l’objectif étant de parvenir à «100 magasins» à la fin 2018 et «près de 400 magasins en 2019».
Cela correspondrait, à raison de «3 à 6 éleveurs autour d’un magasin», à un potentiel de 15 000 animaux par an. Soit «environ 30 % de contractualisation sur nos rayons boucherie traditionnels». Les éleveurs d’ELVEA réaliseront des animations en magasin pour appuyer le déploiement de la démarche.
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