National | Par Didier Bouville

Tracteurs : des immatriculations en trompe-l’œil

Les immatriculations de machines agricoles sont en forte hausse sur les 11 premiers mois de 2019 (+29% pour les tracteurs standards), mais cette évolution correspond autant au marché qu’à l’agenda réglementaire, a expliqué le Sedima (distributeurs), lors d’une conférence de presse le 18 décembre.

La hausse s’explique notamment par la mise en œuvre du règlement européen 167/2013, aussi baptisé «Mother régulation». «Depuis deux ans, nous avons un effet en décembre qui pousse à l’immatriculation des véhicules dont certains ne sont pas vendus», a expliqué le président du Sedima, Pierre Prim.

Ce n’est pas la première fois que les immatriculations sont ainsi perturbées. Elles avaient été grandement accélérées au premier semestre 2017 par la fin du dispositif de sur-amortissement dit Macron. En réalité, le marché est bien dynamique en 2019, mais de manière moins prononcée.

En juillet, les distributeurs annonçaient une croissance de 7,5 à 8,5 % au 1er semestre (glissement annuel) pour les commandes de matériel neuf. Sur le 2nd semestre 2019, les prises de commandes sont restées dynamiques (+4%). Pour le 1er semestre 2020, une majorité de distributeurs s’attend à une stabilité des ventes.

 éleveurs+machinisme+cuma

Toutes les actualités
PetitesAnnonces
Bovins

V Mâles Aubrac 15 mois repro incrits HB TGS dociles bonnes origines. Tél 06 51 84 10 32

Véhicules agricoles

A louer remorque pour saison ensilage 36m3, freinage à air ou hydraulique. Convient pour groupe de particuliers ou en complément pour entrepreneurs. Disponible pour toute la saison. Tél 06 47 53 34 36 (Naucelle – 12)

Sur le même sujet

Les agriculteurs pourront solliciter les aides à l’agroéquipement pour s’adapter au changement climatique et réduire les intrants dès le 4 janvier, indique FranceAgriMer sur son site web.Annoncées dans le cadre du plan de relance agricole début septembre, les deux aides s’adressent aux exploitants, sociétés agricoles, ETA, Cuma, GIEE et lycées agricoles.La première permet de s’équiper en matériel de protection contre le gel, la grêle, la sécheresse, le vent/cyclone, les ouragans et les tornades.La deuxième est destinée à ceux qui veulent «réduire (voire substituer) ou améliorer l’usage des intrants (produits phytosanitaires, effluents, fertilisants) et des dérives de produits phytopharmaceutiques», détaille FranceAgriMer.Dans les deux cas, le montant des dépenses présentées dans la demande de subvention doit être compris entre 2000€ et 40…