Mot-clé : Viande

Aveyron | Par Eva DZ

Veau d’Aveyron et du Ségala : la première IGP à s’engager pour l’environnement

Pour son assemblée générale, l’IRVA avait invité Carole Ly, la directrice de l’INAO, marquant ainsi ses dernières avancées, à savoir l’intégration de mesures agro-environnementales dans son cahier des charges IGP. Une première à l’échelle de l’indication géographique protégée, que les responsables de la filière Veau d’Aveyron et du Ségala entendent bien faire valoir dans le prix payé aux producteurs. L'IRVA a accueilli la directrice de l'INAO, Carole Ly ainsi que…


Par Agra

Alimentation : Matignon bloque la Snanc, après un changement de cap sur la viande

Le cabinet du Premier ministre a modifié le projet de Stratégie nationale nutrition climat (Snanc), entraînant le blocage de sa publication, pourtant attendue de longue date, a confirmé une source proche du dossier à Agra Presse le 8 septembre. Plus précisément, Matignon a préféré parler de «consommation de viande équilibrée» plutôt que de «réduction de la consommation de viande», telle que figurant dans la Snanc la semaine dernière. Cette réduction avait pourtant été validée lors d’une réunion interministérielle (Rim) le 3 septembre, conclusive selon plusieurs sources du dossier. À noter qu’elle ne comportait pas d’objectifs chiffrés tels qu’espérés par les participants à la consultation publique.

Pour les associations environnementales, dont le Réseau action climat (Rac), la décision du cabinet de Matignon constitue «un coup de force anti-démocratique et anti-scientifique», et transforme la Snanc en «coquille vide». Il exhorte donc le gouvernement à publier la Snanc «dans les plus brefs délais, en intégrant les contributions des instances et des citoyens consultés avant l’été». L’association redoute que la stratégie reste au placard si elle n’est pas publiée rapidement, ou qu’elle «passe en force» telle que remaniée par Matignon. En effet, la publication d’une stratégie n’exige pas nécessairement la signature des ministres, et pourrait donc être publiée malgré la chute du gouvernement, selon une source proche du dossier.

Source Agra


Par Agra

Volaille : l’origine France remonte la pente en GMS dans les produits élaborés

Dans un communiqué paru le 29 juillet, l’association de la promotion de la volaille française (APVF), qui pilote notamment le logo Volaille française, constate un rebond de l’origine française en GMS parmi les produits élaborés, segment où la filière française est historiquement la plus faible, et où elle avait reculé en raison des crises d’influenza aviaire successives ces dernières années. Sur la base de son étude annuelle, réalisée en avril dans 25 enseignes, l’APVF constate que la part de l’origine France est en augmentation de 9 points en 2024, représentant 64% des produits élaborés cuits recensés, retrouvant ainsi son niveau de 2022. Dans le rayon libre-service, l’origine France reste stable, à 98% et l’étiquetage Volaille française est en léger recul (-3 points, à 72%). Pour rappel, la consommation totale de viandes de volailles a de nouveau augmenté en 2024, mais – et c’est un changement par rapport à la tendance des dernières années – elle l’a fait plus vite que les importations, faisant repasser la ratio importations/consommation sous la barre symbolique des 50% en poulet, selon la synthèse conjoncturelle sur la consommation de viandes mise en ligne par FranceAgriMer le 11 juillet.


National | Par La rédaction

MERCOSUR : c’est toujours non !

Après la visite du Président brésilien Lula la semaine dernière à Paris, les récentes prises de parole duPrésident Macron laissent les éleveurs dubitatifs… Le Président qui, jusqu’à lors, refusait clairement l’accord issu des négociations entre l’Union européenne et les Etats du Mercosur, se dit prêt à envisager une ratification cette fin d’année… La FNB monte au créneau. Le président de la Fédération nationale bovine, Patrick Benezit a réagi à la…


Par Agra

Viande : la transition agroécologique menacerait un tiers des abattoirs de l’Ouest (étude)

Dans une étude publiée dans le Journal of Agricultural Economics, des chercheurs de l’Iddri et de l’Inrae ont évalué l’impact économique de la transition agroécologique sur l’industrie de la viande (porcs, volailles et bovins). Résultat : les abattoirs de l’Ouest « sont les principaux perdants » et « plus d’un tiers » d’entre eux fermeraient. La transition étudiée consiste en une réduction et une relocalisation des productions animales : celles-ci seraient adaptées à un seuil de 29 % de prairies permanentes par petite région agricole (minimum pour maintenir la surface en herbe française), ainsi qu’aux surfaces en légumineuses pour le porc et les volailles. Ce scénario baptisé « Ambition élevée » provoquerait une chute de la production nationale de 37 % pour la viande bovine, 36 % pour le porc et autant pour la volaille. L’Ouest, qui concentre ces trois filières, subirait des pertes quasi doublées (-65 %, -81 % et -78 % respectivement). Avec le transfert de la production, d’autres sites ouvriraient ailleurs en France ; en tout, le nombre d’entreprises d’abattage-découpe augmenterait de 7 % en volailles, et reculerait de 4 % en porcs et de 9 % en bovins. Face à ce « changement significatif pour l’industrie de la viande », l’étude plaide pour des soutiens aux abattoirs (notamment les plus petits), ainsi qu’aux salariés, aux éleveurs, et aux financeurs.


Par Agra

Viande : la consommation déclarée de veau progresse en restauration (sondage)

D’après une enquête Opinion Way pour Interbev (interprofession) présentée le 2 juin, la consommation déclarée de viande de veau progresse en restauration entre 2025 et 2019, alors qu’elle stagne à domicile. Parmi les 1 008 répondants consommateurs de viande interrogés en février, 20 % disent manger du veau au restaurant au moins une fois par mois (+6 points en six ans). À domicile, les consommateurs sondés sont 57 % à consommer du veau une fois par mois. Un pourcentage qui n’a pas varié significativement depuis 2019, date de la précédente étude. L’institut de sondage attribue la progression en RHD à la multiplication des restaurants « bouillons » (cuisine traditionnelle française bon marché) et italiens, où le veau est souvent présent. Dans le détail, Opinion Way constate une sur-consommation de veau au restaurant chez les hommes et chez les jeunes (moins de 34 ans), alors que les plus de 50 ans sont en retrait ; une répartition habituelle en matière de restauration. Selon les dernières estimations de l’Idele, la restauration (tous types confondus) représentait un quart de la consommation française de veau en 2022, et est approvisionnée à 54 % par de la viande importée. Il s’agit, comme pour l’ensemble des viandes, d’un marché en croissance.


Aveyron | Par Eva DZ

natera – Veau d’Aveyron et du Ségala : nouveau débouché avec Carrefour

Lors du Salon de l’agriculture, la coopérative natera et le distributeur Carrefour ont lancé une nouvelle filière autour d’un contrat tripartite conforme aux règles d’Egalim, valorisant le Veau d’Aveyron et du Ségala sous la marque Reflets de France. Deux mois plus tard, Alexandre de Palmas, directeur exécutif de Carrefour France a visité l’exploitation de Cédric Andurand sur la commune du Bas Ségala, pour découvrir in situ cette production. Il était…


Aveyron | Par Eva DZ

UPRA Lacaune : une génétique reconnue à l’international

Catalyseur de tous les acteurs de la filière ovine, l’UPRA Lacaune a tenu son assemblée générale mardi 29 avril à Millau. «Petite» filière génétique à l’échelle nationale, elle n’en mène pas moins des projets qui font avancer la Lacaune et qui participent à la promotion et la reconnaissance de cette race partout dans le monde. L'UPRA Lacaune tenait son assemblée générale fin avril à Millau. «Mettre de l’huile dans les…


Aveyron | National | Par La rédaction

Provision élevage : «un dispositif efficace pour les éleveurs bovins»

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, permet aux éleveurs bovins d’économiser, dans les meilleurs cas, plus de 10 000 euros en 2025 au titre de leurs résultats de l’année 2024. Cette mesure est issue de la loi de finances pour 2025 du 14 février dont les ministres de l’agriculture et des comptes publics ont confirmé le 1er avril, l’application aux clôtures 2024. Ce mécanisme fiscal suppose de se rapprocher de son…


National | Par La rédaction

La mesure de provision sur cheptel bovin finalisée par le gouvernement

Le gouvernement a annoncé le 1er avril, l’application anticipée à 2024 des dispositions de la loi de finances concernant la provision pouvant être mise en œuvre en comptabilité des exploitations d'élevage sur la valeur de stock de cheptel de vaches allaitantes et laitières. Cette confirmation était attendue par les éleveurs de façon à donner toute sa cohérence à la mesure adoptée par la loi de finances, avec une mise en…