Mot-clé : Viande

Par Agra

Viande in-vitro : le français Gourmey rachète Vital Meat pour former Parima

La start-up française de viande in-vitro Gourmey a annoncé, dans un communiqué le 15 octobre, le rachat de sa concurrente française et filiale du groupe Grimaud, Vital Meat, sans préciser le montant de l’opération (lire l’article complet dans Agra Innovation). Ensemble, elles forment désormais Parima, qui veut être le « nouveau champion européen des protéines de culture ». Le positionnement premium de Gourmey et son foie gras cultivé vient compléter les lignées cellulaires de Vital Meat, qui vise un marché plus large avec son poulet cultivé. Gourmey acquièrt ainsi les infrastructures de son site de Nantes, équipé d’un bioréacteur de 2000 litres. Citant un contexte global propice à la consolidation avec le besoin « d’atteindre une masse critique », Étienne Duthoit, fondateur et Pdg de Vital Meat, espère que ce rachat « accélèrera notre chemin vers la rentabilité et débloque de puissants moteurs d’innovation et de croissance ». Parima détient désormais « plus de 70 demandes de brevets dans 15 familles de brevets ». Avec neuf procédures d’autorisations en cours en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, elle pourrait devenir « la première entreprise au monde à obtenir des autorisations pour deux espèces animales, le canard et le poulet ». (Irina Lafitte, Agra Innovation)


Par Agra

Viande bio : 3ème année de baisse consécutive pour les bovins et ovins (Interbev)

En baisse de 9 % sur un an et de 29 % depuis 2021, « la production de viande bio recule pour la troisième année consécutive » en 2024, annonce l’interprofession bétail et viandes (Interbev) dans un communiqué le 7 octobre. Selon son observatoire, les abattages d’ovins et de bovins bio s’établissent à 28 236 téc. Premiers touchés, les ovins ont pâti en même temps de « la difficulté de trouver des débouchés sur le marché bio » et d’un « besoin d’agneaux sur le marché conventionnel » (notamment lié à la FCO). Résultat : une « réaffectation vers le marché conventionnel », « principale raison » de la chute des abattages (-22 %). Du côté des bovins, les abattages allaitants (-11 %) connaissent un recul plus marqué que les laitiers (-3 %). En raison de la pénurie d’animaux, le niveau de prix des animaux bio s’est retrouvé « comparable au conventionnel », d’où « une baisse des volumes valorisés » en bio. Concernant la consommation, seuls deux débouchés sont en croissance : les magasins spécialisés (+8,8 %) et la restauration collective (+14 %, notamment grâce aux lois Egalim et Climat). Les autres débouchés reculent : -6,4 % en GMS, -5,5 % en vente directe et -2,08 % en boucheries traditionnelles. Toutefois, Interbev souligne la « capacité d’adaptation de la filière », avec la « stabilisation » du nombre d’exploitations (13 301).


Par Agra

Gibiers : la FNC lance la marque Gibiers de France, pour faire refluer les importations

La marque-label « Gibiers de France » a été lancée le 7 octobre, à l’initiative de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) qui souhaite en faire «la nouvelle référence pour la viande de gibier sauvage 100% française». Auditée par Certipaq, la marque «garantit la traçabilité et la qualité du gibier français, du territoire à l’assiette», indique la FNC dans un communiqué. Objectif : «démocratiser la consommation de viande de gibier locale, alors que 51% du gibier distribué sur le marché est importé.» La viande de gibier pourrait devenir soudainement plus abondante si le gouvernement suivait les recommandations récente du CGAAER. Dans un récent rapport, les hauts fonctionnaires proposent un « choc de régulation des ongulés sauvages » dans les forêts domaniales (9% des forêts françaises) identifiées par l’ONF comme «en fort déséquilibre forêt-ongulés», soit la moitié d’entre elles. Il s’agirait notamment de suivre l’exemple des mesures mises en place en 2019 dans les « zones blanches » pour lutter contre la peste porcine africaine (PPA). Plus de 1000 sangliers avaient été tués dans la «zone blanche», entre janvier 2019 et septembre 2020.


Aveyron | Par Eva DZ

Veau d’Aveyron et du Ségala : la première IGP à s’engager pour l’environnement

Pour son assemblée générale, l’IRVA avait invité Carole Ly, la directrice de l’INAO, marquant ainsi ses dernières avancées, à savoir l’intégration de mesures agro-environnementales dans son cahier des charges IGP. Une première à l’échelle de l’indication géographique protégée, que les responsables de la filière Veau d’Aveyron et du Ségala entendent bien faire valoir dans le prix payé aux producteurs. L'IRVA a accueilli la directrice de l'INAO, Carole Ly ainsi que…


Par Agra

Alimentation : Matignon bloque la Snanc, après un changement de cap sur la viande

Le cabinet du Premier ministre a modifié le projet de Stratégie nationale nutrition climat (Snanc), entraînant le blocage de sa publication, pourtant attendue de longue date, a confirmé une source proche du dossier à Agra Presse le 8 septembre. Plus précisément, Matignon a préféré parler de «consommation de viande équilibrée» plutôt que de «réduction de la consommation de viande», telle que figurant dans la Snanc la semaine dernière. Cette réduction avait pourtant été validée lors d’une réunion interministérielle (Rim) le 3 septembre, conclusive selon plusieurs sources du dossier. À noter qu’elle ne comportait pas d’objectifs chiffrés tels qu’espérés par les participants à la consultation publique.

Pour les associations environnementales, dont le Réseau action climat (Rac), la décision du cabinet de Matignon constitue «un coup de force anti-démocratique et anti-scientifique», et transforme la Snanc en «coquille vide». Il exhorte donc le gouvernement à publier la Snanc «dans les plus brefs délais, en intégrant les contributions des instances et des citoyens consultés avant l’été». L’association redoute que la stratégie reste au placard si elle n’est pas publiée rapidement, ou qu’elle «passe en force» telle que remaniée par Matignon. En effet, la publication d’une stratégie n’exige pas nécessairement la signature des ministres, et pourrait donc être publiée malgré la chute du gouvernement, selon une source proche du dossier.

Source Agra


Par Agra

Volaille : l’origine France remonte la pente en GMS dans les produits élaborés

Dans un communiqué paru le 29 juillet, l’association de la promotion de la volaille française (APVF), qui pilote notamment le logo Volaille française, constate un rebond de l’origine française en GMS parmi les produits élaborés, segment où la filière française est historiquement la plus faible, et où elle avait reculé en raison des crises d’influenza aviaire successives ces dernières années. Sur la base de son étude annuelle, réalisée en avril dans 25 enseignes, l’APVF constate que la part de l’origine France est en augmentation de 9 points en 2024, représentant 64% des produits élaborés cuits recensés, retrouvant ainsi son niveau de 2022. Dans le rayon libre-service, l’origine France reste stable, à 98% et l’étiquetage Volaille française est en léger recul (-3 points, à 72%). Pour rappel, la consommation totale de viandes de volailles a de nouveau augmenté en 2024, mais – et c’est un changement par rapport à la tendance des dernières années – elle l’a fait plus vite que les importations, faisant repasser la ratio importations/consommation sous la barre symbolique des 50% en poulet, selon la synthèse conjoncturelle sur la consommation de viandes mise en ligne par FranceAgriMer le 11 juillet.


National | Par La rédaction

MERCOSUR : c’est toujours non !

Après la visite du Président brésilien Lula la semaine dernière à Paris, les récentes prises de parole duPrésident Macron laissent les éleveurs dubitatifs… Le Président qui, jusqu’à lors, refusait clairement l’accord issu des négociations entre l’Union européenne et les Etats du Mercosur, se dit prêt à envisager une ratification cette fin d’année… La FNB monte au créneau. Le président de la Fédération nationale bovine, Patrick Benezit a réagi à la…


Par Agra

Viande : la transition agroécologique menacerait un tiers des abattoirs de l’Ouest (étude)

Dans une étude publiée dans le Journal of Agricultural Economics, des chercheurs de l’Iddri et de l’Inrae ont évalué l’impact économique de la transition agroécologique sur l’industrie de la viande (porcs, volailles et bovins). Résultat : les abattoirs de l’Ouest « sont les principaux perdants » et « plus d’un tiers » d’entre eux fermeraient. La transition étudiée consiste en une réduction et une relocalisation des productions animales : celles-ci seraient adaptées à un seuil de 29 % de prairies permanentes par petite région agricole (minimum pour maintenir la surface en herbe française), ainsi qu’aux surfaces en légumineuses pour le porc et les volailles. Ce scénario baptisé « Ambition élevée » provoquerait une chute de la production nationale de 37 % pour la viande bovine, 36 % pour le porc et autant pour la volaille. L’Ouest, qui concentre ces trois filières, subirait des pertes quasi doublées (-65 %, -81 % et -78 % respectivement). Avec le transfert de la production, d’autres sites ouvriraient ailleurs en France ; en tout, le nombre d’entreprises d’abattage-découpe augmenterait de 7 % en volailles, et reculerait de 4 % en porcs et de 9 % en bovins. Face à ce « changement significatif pour l’industrie de la viande », l’étude plaide pour des soutiens aux abattoirs (notamment les plus petits), ainsi qu’aux salariés, aux éleveurs, et aux financeurs.


Par Agra

Viande : la consommation déclarée de veau progresse en restauration (sondage)

D’après une enquête Opinion Way pour Interbev (interprofession) présentée le 2 juin, la consommation déclarée de viande de veau progresse en restauration entre 2025 et 2019, alors qu’elle stagne à domicile. Parmi les 1 008 répondants consommateurs de viande interrogés en février, 20 % disent manger du veau au restaurant au moins une fois par mois (+6 points en six ans). À domicile, les consommateurs sondés sont 57 % à consommer du veau une fois par mois. Un pourcentage qui n’a pas varié significativement depuis 2019, date de la précédente étude. L’institut de sondage attribue la progression en RHD à la multiplication des restaurants « bouillons » (cuisine traditionnelle française bon marché) et italiens, où le veau est souvent présent. Dans le détail, Opinion Way constate une sur-consommation de veau au restaurant chez les hommes et chez les jeunes (moins de 34 ans), alors que les plus de 50 ans sont en retrait ; une répartition habituelle en matière de restauration. Selon les dernières estimations de l’Idele, la restauration (tous types confondus) représentait un quart de la consommation française de veau en 2022, et est approvisionnée à 54 % par de la viande importée. Il s’agit, comme pour l’ensemble des viandes, d’un marché en croissance.


Aveyron | Par Eva DZ

natera – Veau d’Aveyron et du Ségala : nouveau débouché avec Carrefour

Lors du Salon de l’agriculture, la coopérative natera et le distributeur Carrefour ont lancé une nouvelle filière autour d’un contrat tripartite conforme aux règles d’Egalim, valorisant le Veau d’Aveyron et du Ségala sous la marque Reflets de France. Deux mois plus tard, Alexandre de Palmas, directeur exécutif de Carrefour France a visité l’exploitation de Cédric Andurand sur la commune du Bas Ségala, pour découvrir in situ cette production. Il était…