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Par eva dz

UE/Mercosur : le ministre de l’agriculture italien contre l’accord en l’état, l’Espagnol pour

En marge de la réunion du Conseil Agriculture, le 18 novembre à Bruxelles, les ministres de l’agriculture italien et espagnol ont exprimé des positions opposées au sujet de l’accord UE/Mercosur. Ces prises de position interviennent alors qu’un mouvement de protestation contre le traité a lieu en France et que les négociations pourraient se conclure lors de la réunion du G20, qui se déroule les 18 et 19 novembre à Rio de Janeiro (Brésil). Ainsi, l’italien Francesco Lollobrigida s’est prononcé contre l’accord. «Le traité UE-Mercosur sous sa forme actuelle n’est pas acceptable», a-t-il indiqué, tout en mettant en avant la nécessité de réciprocité en matière de normes entre les agriculteurs européens et ceux du Mercosur. A contrario, l’espagnol Luis Planas a rappelé l’importance de l’accord pour l’UE, notamment dans le contexte géopolitique. «Je pense qu’il est important au niveau mondial et qu’il peut également l’être pour le secteur agroalimentaire», a-t-il précisé.

En cas de conclusion des pourparlers, la question de la position des États membres pourrait se poser. En effet, si la partie commerciale est scindée de l’accord global, ces derniers pourraient être amenés à se prononcer à la majorité qualifiée (55% des États membres représentant 65% de la population de l’UE) et non plus à l’unanimité. Pour ne pas autoriser Bruxelles à signer le texte, il faudra alors, pour les partisans du rejet, obtenir une minorité de blocage.

La rédaction


Par eva dz

Manifestations : mobilisation multiforme partout en France contre l’accord UE/Mercosur

Barrages filtrants, «feux de la colère», manifestations devant les préfectures, dépôts de panneaux de signalisation : c’est une journée de mobilisation multiforme que les militants FNSEA/JA ont menée lundi 18 novembre. Au micro de RMC, le président de JA Pierrick Horel recensait «85 points de manifestation» dans l’Hexagone. Les syndicalistes protestent notamment contre l’accord UE/Mercosur, tout en pressant le gouvernement de mettre en œuvre les promesses obtenues lors des précédentes mobilisations de l’hiver 2023-2024. 

Dès dimanche soir, des manifestants ont partiellement bloqué la RN 118 à Villacoublay (Yvelines), non loin de l’aéroport militaire d’où décolle fréquemment le Président de la République pour ses déplacements à l’étranger ; de son côté, Emmanuel Macron est arrivé à Rio de Janeiro (Brésil) le 18 novembre pour participer au G20. «Nous allons continuer de nous opposer» à l’accord UE/Mercosur, a-t-il déclaré la veille depuis l’Argentine.

Autres actions notables : le blocage du pont de l’Europe à Strasbourg, cinq convois de tracteurs convergeant vers Périgueux, ou encore le blocage d’un pont à Avignon.

La rédaction


Par eva dz

UE-Mercosur : la France n’acceptera pas l’accord «dans les conditions actuelles», assure Barnier

La France n’acceptera pas l’accord de libre-échange UE-Mercosur «dans les conditions actuelles», a martelé le 13 novembre le Premier ministre français Michel Barnier à l’issue d’une rencontre avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. «J’ai dit à la présidente que, dans les conditions actuelles, cet accord n’est pas acceptable par la France et il ne le sera pas», a-t-il déclaré à des journalistes à Bruxelles. «Je recommande qu’on ne passe pas outre la position d’un pays comme la France», a-t-il mis en garde. Dénonçant «l’impact désastreux que cet accord aurait sur des filières entières notamment de l’agriculture et de l’élevage, M. Barnier a assuré qu’il y avait «les mêmes craintes dans beaucoup de pays européens». Interrogé sur les aménagements qui pourraient rendre le texte acceptable pour la France, il n’est pas rentré dans les détails. «Il ne s’agit pas de mettre des rustines ou de compenser, a-t-il simplement lancé.

La rédaction


Par eva dz

UE/Mercosur : une signature au G20 en novembre «très hypothétique»

La ministre française déléguée au commerce extérieur de la France, Sophie Primas, a estimé, lors d’une visite au Brésil le 25 octobre, que la signature de l’accord de libre-échange UE/Mercosur lors du sommet du G20 les 18 et 19 novembre était «très hypothétique», en réaffirmant l’opposition de Paris à ce traité. «Les conditions aujourd’hui, pour nous, pour les Français, et pour un certain nombre d’autres États, ne sont pas réunies pour que nous signions dans les semaines qui viennent, et donc une signature pendant le G20 me semble, en tout cas, très hypothétique», a déclaré Mme Primas à l’AFP. Et de relativiser : «Naturellement, il ne s’agit pas d’un non définitif au Mercosur». «La France a fixé des conditions exigeantes en matière d’environnement et de respect des normes, et aujourd’hui celles-ci ne sont pas satisfaites», a-t-elle insisté.

La semaine dernière, Emmanuel Macron avait réitéré que l’accord n’était «pas acceptable en l’état». Engluées depuis des années, les négociations entre l’UE et les pays du Mercosur ont repris ces derniers mois sous l’impulsion de certains pays européens, dont l’Allemagne ou l’Espagne. Le 23 octobre, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avait assuré que l’UE était «très près de conclure» un accord.

La rédaction


Par eva dz

UE/Mercosur : les discussions techniques se poursuivent à Brasilia

Un mois après le précédent cycle de pourparlers, les négociateurs en chef de l’UE et du Mercosur se retrouvent à Brasilia (Brésil) du 7 au 9 octobre. «La Commission croit fermement qu’un accord entre l’Union européenne et les quatre pays du Mercosur est d’une importance capitale, tant sur le plan politique qu’économique», a indiqué, à Agrapresse, Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne en charge du commerce. Et d’ajouter : «L’objectif de l’UE reste de s’assurer que l’accord réponde aux objectifs de durabilité de l’UE, tout en respectant les sensibilités de l’UE dans le secteur agricole». Cela ne devrait pas pour autant rassurer l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev) qui, dans un message posté sur le réseau social X le 7 octobre, regrette toujours l’absence de «mesures de réciprocité» destinées à sauvegarder «la compétitivité et la durabilité des filières agricoles européennes». Alors que le chancelier allemand Olaf Scholz et le président brésilien Lula da Silva poussent pour une conclusion rapide de l’accord, la France y reste opposée «en l’état», comme l’a rappelé le 6 octobre le ministre des Affaires européennes Benjamin Haddad.

La rédaction


Par eva dz

Commission européenne : les auditions des futurs commissaires se tiendront du 4 au 12 novembre

Les auditions des 26 commissaires européens désignés se tiendront du 4 au 12 novembre. C’est ce qu’a décidé le 2 octobre la Conférence des présidents des groupes politiques du Parlement européen. L’ordre de passage des commissaires européens sera, lui, fixé le 10 octobre. D’ici là, les commissions parlementaires responsables doivent préparer des questions écrites qui seront envoyées aux futurs commissaires au plus tard le 10 octobre. Ces derniers auront jusqu’au 22 octobre pour y répondre. Un premier projet de questions écrites, qui doit encore être discuté par les groupes politiques, a été préparé le 1er octobre par la commission de l’Agriculture (Comagri).

Les questions pour le commissaire désigné à l’agriculture Christophe Hansen couvrent pour le moment : sa vision sur l’agriculture et l’alimentation, la future PAC, l’élargissement à l’Ukraine, la gestion des crises, le soutien à la transition verte, et l’élevage. Pour le commissaire à la Santé et au bien-être animal, Oliver Varhelyi, des questions sur le bien-être animal, les maladies vectorielles et les produits phytosanitaires sont prévues. Une fois les auditions passées, les eurodéputés pourraient valider la composition de la nouvelle Commission européenne lors de la session plénière débutant le 25 novembre en vue d’une entrée en fonction début décembre.

La rédaction


Par eva dz

UE/Mercosur : l’Allemagne pousse pour une conclusion rapide de l’accord

A l’occasion de la journée des entrepreneurs 2024 de l’association allemande du commerce de gros, le 2 octobre, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que «les négociations avec le Mercosur devraient être rapidement conclues». Et d’ajouter qu’une large majorité des États membres de l’UE apportent leur soutien politique à l’accord et qu’il fallait aller de l’avant. Cette déclaration intervient alors qu’il recevait, le même jour, le Président français Emmanuel Macron, dont le pays est bien plus réticent à parachever les négociations. Mais Olaf Scholz n’est pas le seul à plaider pour une conclusion rapide. Le président brésilien Lula da Silva a fait de même le 30 septembre lors du Forum d’affaires Brésil-Mexique, espérant même une finalisation «plus tard dans l’année», la réunion du G20 à Rio en novembre faisant figure d’objectif.

Du côté de l’UE, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a profité de sa visite à New York du 23 au 28 septembre dans le cadre de l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies pour rencontrer certains de ses homologues du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay) et évoquer le sujet.

La rédaction


Par eva dz

Copa-Cogeca : l’Italien Giansanti élu président du Copa, Sander vice-président

A l’occasion de leur réunion du 27 septembre, les membres des organisations agricoles de l’UE (Copa) ont élu l’Italien Massimiliano Giansanti au poste de président. Il remplace l’ancienne dirigeante de la FNSEA, Christiane Lambert qui était à la tête du Copa depuis septembre 2020. Massimiliano Giansanti est président de Confagricoltura depuis 2017 et vice-président du Copa depuis 2020. Entrepreneur agricole, il gère des exploitations agricoles produisant principalement des cultures céréalières, des kiwis, des produits laitiers et de l’énergie solaire et est également producteur de Parmigiano Reggiano.

L’Autrichien Nikolaus Berlakovich (LKO), le Danois Soren Sondergaard (DAFC), le Français Franck Sander (FNSEA), l’Espagnol Pedro Barato (Asaja), le Tchèque Jan Dolezal (AKCR) et l’Irlandais Francie Gorman (IFA) ont été choisis comme vice-présidents. Aucune femme ne figure cette fois dans l’équipe d’élus. «Les prochains mois à Bruxelles seront cruciaux sur de nombreux fronts, à commencer par la présentation de la vision pour l’agriculture et l’alimentation exposée par Ursula von der Leyen. Nous suivrons également de près toute annonce potentielle de la Commission concernant des avancées sur les accords commerciaux tels que le Mercosur», a déclaré le président après son élection.

La rédaction


Europe | Par La rédaction

Vers une refonte des règles agricoles européennes ?

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté le 4 septembre, les résultats du dialogue stratégique sur l'avenir de l'agriculture. Ce document devrait servir de base de travail à la prochaine Politique agricole commune (2028-2035). Remise du rapport Dialogue Stratégique entre le Pr Peter Strohschneider et Ursula von der Leyen © Capture X C’est le fruit de plus de sept mois de travail intense et le…


Par La rédaction

La Chine prend pour cible les produits laitiers européens

La Chine n’a pas tardé à réagir à la décision de l’UE, annoncée le 20 août, d’imposer durant cinq ans des surtaxes sur les véhicules électriques produits sur son sol. Dès le lendemain, le 21 aout, le ministère du commerce chinois annonçait « l’ouverture d’une enquête antidumping sur certains produits laitiers importés d’Union européenne (…) ». Celle-ci porte notamment sur le fromage frais et le lait caillé, le fromage bleu, ainsi que certains laits et crèmes. La procédure prend pour cible des subventions accordées dans le cadre de la PAC. L’enquête devrait être conclue dans un délai d’un an, mais elle pourrait être prolongée de six mois, précise un communiqué. Pékin réagit ainsi aux nouvelles surtaxes sur les véhicules électriques annoncées par Bruxelles, qui pourraient atteindre jusqu’à 36 %, remplaçant les taxes provisoires décidées début juillet. En 2023, les exportations de produits laitiers vers la Chine ont représenté 1,76 milliard d’euros. Selon Eurostat, les principaux exportateurs européens de fromage vers la Chine étaient, au premier trimestre 2024, l’Italie (3 768 tonnes), le Danemark (2 627 tonnes), les Pays-Bas (2 166 tonnes) et la France (2 041 tonnes).