Mot-clé : Sécheresse

Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : la situation reste fragile

En ce début d’automne, la situation des milieux aquatiques demeure fragile. Malgré des épisodes pluvieux significatifs en septembre, le retour à un temps sec se traduit déjà par une baisse des débits dans les cours d’eau. Si la majorité des mesures en vigueur restent stables, des ajustements des limitations d’usages sont nécessaires. Compte tenu de cette situation, et à l’issue de la concertation du comité de suivi opérationnel (CSO) de…


Par Agra

Prairies : sécheresse et chaleur freinent la pousse de l’herbe en août

Entre manque d’eau, fortes chaleurs et canicules, «en août 2025, l’herbe pousse au ralenti», résume Agreste dans une note de conjoncture parue le 29 août. Depuis le début de la campagne, la pousse cumulée «est désormais déficitaire de 23 % par rapport à la normale» (1989-2018), selon les simulations arrêtées au 20 août pour les «prairies temporaires et permanentes productives». D’après le service statistique du ministère de l’agriculture, après un printemps favorable, «la pousse est déficitaire de 60 % sur les trois derniers mois au niveau national». Or, les mois de juin, juillet et août «assurent normalement 41 % de la pousse annuelle».

Autre élément d’inquiétude : «La quasi-totalité du territoire est déficitaire depuis le début de la campagne», note Agreste, avec des reculs de rendement observés dans une large bande allant du Sud-Ouest au Nord-Est. Les régions les plus touchées ? Hauts-de-France, Pays de la Loire et Île-de-France, qui affichent des chutes de plus de 30 % par rapport à la moyenne ; suivies de Centre-Val de Loire, Grand Est, Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Bretagne, avec des baisses supérieures à 20 %. Seules la région Paca et l’extrémité occidentale du Finistère affichent des pousses excédentaires.

Source Agra


Par Agra

Sécheresse : 45 départements placés en crise, deux fois plus que l’an dernier

Quarante-cinq départements de France métropolitaine, en tout ou partie, se trouvent en crise sécheresse, entraînant d’importantes restrictions d’accès à l’eau, a annoncé le ministère de la transition écologique après la réunion du comité d’anticipation et de suivi hydrologique (CASH) le 22 août. C’est plus du double par rapport à 2024 (où 21 départements étaient au niveau crise à la même période), mais proche de 2023 (année de sécheresse extrême, où 48 départements étaient en crise à la même date). Les départements concernés se situent principalement dans les régions Limousin et Centre, ainsi que Languedoc-Roussillon, selon le site gouvernemental VigieEau.

Pour rappel, seuls les usages prioritaires (alimentation en eau potable, santé, sécurité civile) sont autorisés au niveau crise. Les prélèvements sont interdits pour l’agriculture (totalement ou partiellement), pour certains usages domestiques et pour les espaces publics. En plus de ces 45 départements au niveau crise, 22 sont pour tout ou partie en alerte renforcée (contre 9 en 2024 à la même date et 22 en 2023), 16 sont en alerte (contre 14 en 2024 et 2023) et 11 sont en vigilance (contre 11 en 2024 et 9 en 2023). Cette sécheresse marquée intervient après un été particulièrement chaud et un printemps déficitaire en pluie dans un grand nombre de régions, illustrations du changement climatique.

Source Agra


Par Agra

Eau : dans les Pyrénées-Orientales, une association d’irrigants condamnée en appel (ONG)

Selon une note de France nature environnement (FNE) Occitanie Méditerranée du 22 août, la cour d’appel de Montpellier a aggravé, le 8 juillet, la condamnation de l’association syndicale autorisée (ASA) de la plaine du Lentilla, qui irrigue 600 ha de terres agricoles de quatre communes des Pyrénées-Orientales. Cette dernière avait été condamnée pour non-respect du « niveau minimum d’eau à laisser dans la Lentilla » visant à préserver son débit minimum biologique, explique la fédération. « Ce constat avait été effectué à deux reprises durant l’été 2021 », précise-t-elle. La cour a décidé de faire passer l’amende à l’encontre de l’association d’irrigants de 2 000 € à 8 000 € (dont 3 000 € avec sursis). Son président, Hervé Vidal, a également vu sa sanction s’alourdir. La cour a en effet jugé les circonstances aggravantes : l’agriculteur a indiqué être « prêt à récidiver dans les mêmes circonstances », et s’était montré « outrageant » envers les inspecteurs de l’OFB, relate FNE dans sa note. Il doit s’acquitter d’une amende de 5 000 €, contre 1 000 € précédemment (dont 2 500 € avec sursis). Les prévenus n’ont pas engagé de pourvoi en cassation, ajoute la fédération.


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : toujours des restrictions

Sur les 7 derniers jours, le temps est resté souvent sec, sauf les 12 et 13 août, journées instables marquées par des orages assez généralisés (à l’exception du secteur de Montlaur), avec des cumuls irréguliers mais pouvant localement être très importants. Les températures sont restées caniculaires jusqu’au 17 août, supérieures de 8 à 11°C aux normales de saison. L’épisode orageux des 12 et 13 août a permis globalement de stabiliser…


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : nouvelles restrictions

La première décade d’août est marquée par une absence quasi-totale de précipitations sur le département, à l’exception de la limite sud-est (à l’est de Cornus). À l’absence de précipitations s’ajoute une augmentation progressive des températures qui conduit à l’épisode caniculaire actuel. L’indice d’humidité des sols continue de baisser pour atteindre des records secs. Avec ces conditions météorologiques, la situation hydrologique des cours d’eau s’est dégradée et cette tendance va se…


Par Agra

Incendie dans l’Aude : Bayrou annonce « un plan de sauvegarde et d’avenir »

Lors d’un déplacement le 6 août dans l’Aude, en proie à un incendie historique depuis la veille, François Bayrou a annoncé « un plan de sauvegarde et d’avenir » aux contours vagues. Ce « grand plan dont les Corbières pourraient être un laboratoire » sera élaboré « avec les élus locaux, les responsables professionnels, le gouvernement », a précisé le Premier ministre. Parmi les sujets cités, le locataire de Matignon a notamment évoqué les futures plantations de vignes et l’utilisation « d’essences [forestières] différentes », résistant davantage aux incendies. M. Bayrou a insisté sur l’apport des cultures dans la lutte contre les feux de forêt : « Partout où il y avait des vignes, pour l’essentiel le feu a été arrêté ». Le massif des Corbières « a deux orientations économiques », a-t-il relevé : « la vigne d’un côté et le tourisme de l’autre. Les deux sont atteintes. » Cet incendie est « un évènement qui est lié au réchauffement climatique et à la sécheresse », a rappelé François Bayrou. Pour rappel, le gouvernement a lancé en 2024 un plan « Agriculture climat Méditerranée » afin d’accompagner les producteurs dans cette zone « en première ligne des impacts du dérèglement climatique ».


Par Agra

Incendie/vin : dans l’Aude, le feu a détruit au moins 900 ha de vignes (préfecture)

Alors que l’incendie historique qui ravage le massif des Corbières a été « fixé » (stabilisé) jeudi 7 août vers 20h, le préfet de l’Aude Christian Pouget a indiqué lors d’un point presse que « 800 à 900 hectares de vignes [sont] dans le périmètre du feu ». L’incendie a parcouru en tout 17 000 ha, surtout de la forêt. À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, commune la plus touchée, « nous avons 600 hectares de vignes qui ne feront pas de vin », a indiqué le maire Xavier de Volontat lors de la visite de François Bayrou le 6 août. Interrogé par l’AFP, le directeur de la cave coopérative Le cellier des demoiselles, Anael Payrou, estime que « 80 % des vignes sont totalement ou partiellement brûlées » dans les trois principales communes qui alimentent la cave (Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, Tournissan et Coustouge). Selon la Draaf, l’Aude, deuxième département viticole d’Occitanie, compte plus de 62 000 ha de vignes en production, dont 8 300 ha pour l’AOP corbières (chiffres 2023). Sur la radio publique Ici (ex-France bleu) le 7 août, le président des JA d’Occitanie Pierre Hylari estime que « le meilleur des Canadair, c’était la vigne », alors que les surfaces viticoles sont en recul structurel, en particulier dans le sud.


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : Nouvelles restrictions

Malgré une fin de mois avec des pluies éparses qui ont arrosé tout le département et des températures plus fraîches inférieures aux normales de saison, juillet affiche un déficit pluviométrique de l’ordre de 19 % à l’échelle du département, et des températures légèrement excédentaires. Les sols sont plus secs que la normale saisonnière, en particulier sur la moitié nord du département. Avec le retour d’un temps chaud et sec, les…


Par Agra

Feux de forêt : dans l’Aude, le massif des Corbières ravagé par un incendie historique

Dans la soirée du 6 août, le massif des Corbières (Aude) était toujours en proie à ce qui constitue déjà le plus important incendie de l’été. D’après l’AFP, le feu a parcouru 16 000 ha de garrigue et de résineux sur 15 communes, détruit ou endommagé 25 habitations, ainsi que 35 véhicules, selon un bilan provisoire. « La situation est toujours défavorable » en raison de la sécheresse, de la chaleur et du vent fort, a indiqué la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch, à l’AFP. Le vent a changé de direction dans l’après-midi du 6 août et « l’incendie va vers des zones boisées assez inaccessibles ». La préfecture a comptabilisé 13 blessés (dont un grave), une personne morte et une autre disparue. D’après le ministère de la Transition écologique, cet incendie est le « deuxième feu le plus important de ces 50 dernières années » : « Il représente à lui seul l’équivalent de l’intégralité des hectares qui ont brûlé respectivement en 2019, 2020, 2021 et 2024 ». Dans un communiqué, la FNSEA a fait part de « son profond soutien aux sapeurs-pompiers, aux forces de sécurité, à tous les intervenants mobilisés, ainsi qu’aux élus et aux habitants », tout en exprimant « sa solidarité aux agriculteurs et viticulteurs durement touchés ». Après le Premier ministre le 6 août, la ministre de l’Agriculture « se rendra sur place dans les prochains jours afin d’échanger directement avec les viticulteurs touchés », a annoncé son cabinet à la presse.