Mot-clé : Porc

Par eva dz

Viande : Intermarché ne vendra ni bœuf ni porc ni volaille importés du Mercosur

Alors que les agriculteurs se sont mobilisés contre la signature de l’accord UE/Mercosur, le distributeur Les Mousquetaires annonce, dans un communiqué du 21 novembre, qu’il s’engage à «ne pas commercialiser de viande bovine, porcine et volaille issue des pays d’Amérique du Sud». Une mesure qui «s’appliquera à l’ensemble des rayons traditionnels chez Intermarché et Netto». Par ailleurs, le groupement promet de «supprimer, à terme, les viandes en provenance des pays du Mercosur présentes dans les plats transformés de ses marques propres». Tout en invitant les marques nationales à «appliquer le même niveau de soutien au monde agricole» dès les prochaines négociations commerciales, qui démarreront en décembre. Les Mousquetaires leur demandent aussi de «faire preuve de plus de transparence sur l’origine de la matière première» en étant plus précis que la simple mention «UE» ou «non UE».

Dans le cadre de l’accord de libre-échange avec le Mercosur, l’UE propose des contingents d‘importation sans droits de douane de 99 000 téc de viande bovine, 180 000 téc de viande de volaille et 25 000 téc de viande porcine. Le 20 novembre, le patron de Carrefour s’est engagé à «ne commercialiser aucune viande en provenance du Mercosur».

La rédaction


Par eva dz

Danish Crown lance une prime pour trouver 250 000 porcs supplémentaires

Danish Crown lance une offre de primes aux éleveurs qui élèveront davantage de porcs charcutiers pour l’exercice 2024-2025 (d’octobre à septembre) afin d’augmenter l’abattage d’au moins 250 000 porcs, rapporte la presse anglophone spécialisée le 23 octobre. L’éleveur peut espérer jusqu’à 80 centimes de couronnes danoises par kg supplémentaire, soit environ 10 centimes d’euros. Le géant danois du porc leur offre une double prime, comme l’explique le site d’informations sur les filières viandes (anglophone) Euromeat News. La première prime est attribuée à la double condition de livrer un nombre de porcs supérieur à celui de l’exercice 2023-2024 et de la moyenne des cinq années précédentes. La seconde est attribuée pour une simple augmentation par rapport au nombre de porcs livrés en 2023-2024 allant jusqu’à 10 000 porcs supplémentaires ou jusqu’à 20% d’augmentation. Le vice-président de la coopérative argumente qu’une meilleure activité des abattoirs se traduira par une meilleure rétribution des adhérents. Le prix payé aux producteurs danois a été légèrement au-dessus d’1,60 euro/kg au cours de la semaine 42 (du 14 au 20 octobre), peut-on voir sur le site de l’Ifip.

La rédaction


Par eva dz

Elevage : les instituts techniques lancent un comparateur de coûts d’investissement

Trois instituts techniques, l’Ifip (porc), Idele (ruminants) et Itavi (aviculture) ont mis au point, à l’initiative du premier, un comparateur sur internet de «coûts d’investissements et pratiques d’intérêt environnemental» (GT4E), qui a reçu une étoile au concours des innovations au salon Space, Innov’Space. Les principaux coûts concernés sont le stockage, l’épandage et le traitement des effluents d’élevage (lisiers, fumiers, fientes), les économies et productions d’énergie renouvelable (méthanisation agricole, photovoltaïque, chaudière biomasse), la réduction des émissions d’ammoniac, et le coût des études d’impact. Les instituts vont mettre en ligne des «calculatrices» en accès libre qui permettront à tout éleveur de déterminer rapidement ses coûts moyens. Ils ont l’objectif d’élaborer une chaîne nationale de référence des coûts d’investissements et de pratiques annexes à l’élevage. Sur le stand de l’Ifip, au Space, un concepteur a admis qu’il faudrait assurer les éleveurs de la confidentialité de leurs données et du bénéfice qu’ils pourront en tirer pour leur gestion et au titre des prestations qu’ils paient.

La rédaction


Par eva dz

Elevage : la part du marché de la restauration va grimper d’ici 2033

Selon une étude prospective de l’élevage dans 10 ans, présentée au Space par Abcis et le Crédit Agricole, la part de consommation en restauration de chaque production animale va croître d’ici 2033, au risque de favoriser les importations. Cette part (versus grande distribution) progresserait entre 2023 et 2033 pour chaque filière : en poulet (de 34 à 39%), en porc (de 15 à 18%), en bœuf (de 27 à 31%) et en lait (de 13 à 15%). L’Abcis, société de conseil fondée par trois instituts en bovins, porc, volailles (Idele, Ifip, Itavi), prévoit une forte progression de la consommation de produits avicoles, en particulier poulet et œufs, aux dépens des viandes de porc et bovine, grâce à la restauration. Elle prend le parti de considérer que la production pourra se développer. Aussi, le taux d’auto-approvisionnement (production/consommation) du poulet se stabilise-t-il. Celui de l’œuf suivrait un pente douce accidentée en 2026 par les distributeurs qui ne commanderaient plus d’œufs de poules élevées en cages (les cages disparaîtraient effectivement en 2031). La Bretagne y perdrait une part de production.

La rédaction


Par eva dz

Peste porcine africaine : la FNP demande une «zone blanche» à la frontière allemande

Face à la progression de la peste porcine africaine (PPA) dans l’ouest de l’Allemagne, la FNP (éleveurs de porcs, FNSEA) a réclamé le 11 septembre une «zone blanche de part et d’autre de la frontière franco-allemande à l’ouest du Rhin, dans laquelle tous les sangliers devront être éliminés». Une stratégie déjà appliquée à la frontière franco-belge en 2019, ce qui avait empêché l’arrivée de la maladie dans l’Hexagone. Dans son communiqué – cosigné par les FDSEA de Moselle et du Haut-Rhin, en première ligne -, la FNP évoque un «continuum forestier avec une distance de 60 km entre le cas le plus proche en élevage et la France». Or, selon les syndicats, «un sanglier peut parcourir 20-30 km par jour notamment en période de chasse». La FNP demande aussi aux pouvoirs publics «d’activer et financer une surveillance accrue» (niveau Sagir 2B renforcé), ainsi que de réaliser «un audit biosécurité systématique de tous les détenteurs de la zone frontalière», avec «arrêt d’activité en cas de non-conformité». Début juillet, cinq premiers cas avaient été détectés sur des sangliers dans le Land frontalier de Rhénanie-Palatinat, à «environ 80 km de la frontière», suivis de 18 autres dans la même région et en Hesse, un Land proche. Deux cas en élevages ont également été confirmés, selon la plateforme française ESA.

La rédaction


Par La rédaction

Porc : l’investissement en élevage «est reparti à la hausse», selon la FNP

En assemblée générale ce 28 juin à Brest, la FNP (producteurs de porc, FNSEA) s’est penchée sur les moyens de soutenir l’investissement dans la production porcine. Dans son intervention de clôture, le président François Valy a appelé à attirer les porteurs de projet, la rentabilité étant revenue après plusieurs années très difficiles. Il a souligné, de source bancaire, que l’investissement en élevage porcin «est reparti à la hausse», avec un encours total avoisinant les 2 milliards d’euros. «L’essentiel des encours porte sur les bâtiments dont les besoins de renouvellement sont estimés à plusieurs centaines de millions d’euros, et la part d’énergie renouvelable est en forte croissance», est-il écrit dans son discours, transmis à la presse. François Valy a retenu du congrès le «seuil-clé» de 3000 porcs par exploitation. En matière de transmission, le président de la FNP (par ailleurs vice-président d’Inaporc) s’est fait l’écho du plan interprofessionnel «Demain le porc», dont l’objectif est qu’en 2035 100% des exploitations transmissibles soient reprises.


Par La rédaction

Porc : Christiane Lambert prend la présidence des industriels de la charcuterie

Comme pressenti, l’éleveuse de porcs et ex-patronne de la FNSEA, Christiane Lambert, va prendre le 1er juillet la présidence de la fédération des industriels de la charcuterie (Fict), a annoncé le 28 juin cette organisation qui défend les intérêts de PME et de poids lourds du secteur, comme Fleury Michon. Encore présidente (jusqu’à fin septembre) du Copa (syndicats agricoles majoritaires européens), Christiane Lambert se dit dans un communiqué «convaincue qu’il ne peut y avoir d’agriculture forte sans industrie forte». L’éleveuse du Maine-et-Loire part pour un mandat d’un an, elle envisage de rester deux ans. «J’ai toujours défendu la chaîne alimentaire dans son ensemble. Je trouve très intéressant de pouvoir transformer en France», a expliqué l’éleveuse à l’AFP. «On a beau avoir les porcs les plus jolis de France, s’il n’y a pas un transporteur, un abatteur, un découpeur, un conditionneur, un charcutier, un boucher, et puis un magasin et un consommateur, on ne fera rien», a-t-elle relevé.


Aveyron | Par eva dz

Production porcine : APO investit pour l’avenir

Les adhérents d’APO - Alliance Porci d’Oc étaient réunis en assemblée générale, vendredi 14 juin. Lionel Tauriac, le président et Mikaël Le Gallic, directeur général, ont fait le point sur l’activité et sur les projets de la coopérative. La coopérative APO était en assemblée générale vendredi 14 juin à Rodez © APO Malgré une année 2023 plus compliquée, hausse des énergies et des charges en général, baisse de la production…


Par eva dz

Viande porcine : Pékin ouvre une enquête antidumping sur les importations de l’UE

Le ministère chinois du Commerce a ouvert, le 17 juin, une enquête antidumping sur les importations de viande de porc et les sous-produits porcins originaires de l’UE. Ce communiqué intervient quelques jours après l’annonce de l’UE le 12 juin, d’imposer provisoirement, à compter du 4 juillet, des droits compensateurs sur les véhicules électriques à batterie en provenance de Chine.

Dans ce dossier, Pékin avait déjà menacé l’UE de contremesures sur certains secteurs ciblés – dont l’agriculture – si des sanctions étaient appliquées. Jean-Paul Bigard, président du groupe Bigard, avait d’ailleurs alerté de cette possibilité lors de son audition par la commission d’enquête sur la souveraineté alimentaire à l’Assemblée nationale le 30 mai. Concrètement, l’empire du Milieu précise que «cette enquête a été ouverte à la demande de l’industrie nationale» et que les autorités ont considéré que «la demande remplissait les conditions d’ouverture d’une enquête antidumping». Elle devrait durer un an, jusqu’au 17 juin 2025, avec une possibilité de prolongation de six mois dans des circonstances particulières, et concernera la période allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023. L’enquête sur les dommages à l’industrie concernera, elle, la période allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023.

La rédaction


Par eva dz

Début 2024, la production porcine montre des premiers signes de stabilisation

Après deux années de forte décapitalisation, la production française de porcs a montré des premiers signes de stabilisation sur les premiers mois de 2024, selon des chiffres communiqués par Inaporc lors d’une conférence de presse le 11 juin. Sur les cinq premiers mois de 2024, les abattages augmentent de 0,4% en nombre de têtes par rapport à la même période de 2023. La production de viande porcine affiche, elle, +1% en téc sur la même période, en raison d’animaux plus lourds.

«En 2023, les éleveurs français ont produit 22 millions de porcs», rappelle l’interprofession porcine. Soit une baisse de 4,8% en un an, moins lourde que celle de la moyenne européenne (-7,9%). Du côté de la demande, sur les deux premiers mois de 2024, «la consommation apparente de porc se redresse à +1,6% [en France], portée par la restauration hors domicile», note Inaporc. Une reprise qui profite aux importations, mieux placées dans ce débouché privilégiant les bas prix (+3,4% en un an sur les deux premiers mois de 2024). L’année dernière, la consommation de viande porcine avait chuté de 3,7% par rapport à 2022, sous l’effet du retour massif des viandes de volailles après l’épizootie d’influenza aviaire. Le porc reste la première viande consommée en 2023, avec 30,6 kgéc/habitant/an, contre 29,5 kg pour la volaille.

La rédaction