Mot-clé : Installation

Aveyron | Par Eva DZ

Marie Cassagnes, intégration réussie dans un GAEC à 4 associés

Très jeune, Marie Cassagnes voulait déjà s’installer. Pas forcément «emballée par les études», cette fille d’éleveur bovins viande de Noailhac, voulait passer à la pratique ! «Si ça ne tenait qu’à moi, je me serais installée après mon bac pro CGEA à La Roque que j’ai réalisé en apprentissage chez un éleveur bovins lait à Nauviale». Marie connaissait déjà depuis longtemps la famille Falip et les trois frères, installés ensemble,…


National | Par Actuagri

Agrinovo : une enquête sur les nouveaux agriculteurs

La Chaire mutations agricoles de l’Ecole supérieure des agricultures d’Angers vient de réaliser une enquête sur les profils d’agriculteurs nouvellement installés. Une étude inédite à ce jour, qui permet de définir cinq profils de nouveaux agriculteurs, et ainsi de mieux les accompagner. © iStock-Bogdanhoda « Dans ce contexte de crise de la transmission, il fallait dépasser les oppositions classiques entre ‘‘ issu du milieu agricole’’ et ‘‘ non issu du…


Par Agra

Pac-post 2027 : les JA demandent 10% du budget pour l’installation

Les Jeunes Agriculteurs proposent dans un communiqué du 3 avril, préparé à l’issue d’un séminaire de travail de trois jours, que «10% du budget de la prochaine Pac soient spécifiquement dédiés à l’installation des jeunes agriculteurs ». Actuellement les Etats membres sont tenus de distribuer aux jeunes agriculteurs au moins 3% de leur enveloppe de paiements directs, sous la forme d’aides au revenu ou à l’investissement ou d’aides à l’installation. Le sujet du renouvellement générationnel en agriculture est une –si ce n’est la- priorité du commissaire européen Christophe Hansen qui prépare pour cette année une stratégie de l’UE sur l’installation ainsi que le lancement d’un observatoire européen des terres agricoles afin de faciliter l’accès au foncier pour les nouveaux entrants dans le secteur. Les JA souhaitent aussi «une définition stricte de l’actif agricole, afin de garantir que les aides bénéficient aux agriculteurs en activité». La Commission européenne aussi est en faveur de cette disposition mais ce sera un des sujets sensibles des négociations sur la future Pac car certains Etats membres n’en veulent pas. Enfin, les JA appellent «à redonner des perspectives économiques à tous les territoires, en portant une attention particulière aux zones intermédiaires», des régions où la Coordination rurale a fait une percée aux récentes élections aux chambres d’agriculture, notamment en Centre-Val de Loire.


Par La rédaction

Foncier/investissement : top départ pour les fonds FNSafer et Entrepreneurs du vivant

La FNSafer a annoncé le 25 février un « lancement définitif » de son fonds de portage foncier Elan. « On a enfin le feu vert de l’Etat », a déclaré le président de la Safer Grand Est Thierry Bussy, à propos du dispositif visant à faciliter l’installation des jeunes agriculteurs. Initialement prévu en 2023, le lancement interviendra le 27 février avec la ministre Annie Genevard, selon lui. Elan sera doté de 40 M€, dont près de la moitié venant du dispositif Entrepreneurs du vivant (Etat) et de la Banque et des territoires, l’autre partie des banques (Crédit Agricole et Crédit Mutuel) et de la FNSafer. L’objectif est d’atteindre 65 M€, en s’ouvrant au financement par les particuliers et l’assurance vie. Lors de son congrès le 28 novembre, le président Emmanuel Hyest avait présenté l’outil, comme « un fonds de portage unique, qui permet de sécuriser des jeunes agriculteurs sur de très longues durées, jusqu’à trente ans ». Elan bénéficie du financement d’Entrepreneurs du vivant, un dispositif de 395 M€ que le ministère de l’Agriculture doit lancer le 27 février. Cette enveloppe concerne à la fois des foncières et des fonds d’investissement dans des entreprises et infrastructures.

Source AGRA


National | Par La rédaction

Le projet de loi d’orientation agricole adopté en commission mixte paritaire

Le projet de loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et agricole et le renouvellement des générations en agriculture (PLOA) a été adopté le 18 février par la Commission mixte paritaire. capture X-Public-Sénat C’est presque la fin du feuilleton du PLOA qui a animé les débats aussi bien dans les allées de l’Elysée, celles de Matignon, du ministère de l’agriculture et dans les couloirs du Palais-Bourbon et du Palais du Luxembourg.…


Par Eva DZ

Lait : le BTPL se lance dans l’accompagnement des futurs cédants bretons

Le Bureau technique de promotion laitière (BTPL, union de coopératives) lance en janvier un projet d’accompagnement des éleveurs laitiers bretons en fin de carrière pour «réfléchir sur la cession de leurs activités laitières et la valorisation de l’exploitation», a expliqué l’un des trois ingénieurs conseil du BTPL intervenant dans la région, Christophe Monnerie. Le BTPL table sur «entre 20 et 40 accompagnements par an». Il collabore notamment avec les coopératives Even et Agrial sur le projet, «mais cela peut se faire en direct avec des producteurs ou d’autres acteurs», précise Christophe Monnerie. Pour aider les cédants à attirer les repreneurs et leur famille, l’objectif est «de mettre en valeur des points forts qui ne sont pas forcément techniques, de voir plus large que l’exploitation», indique-t-il (proximité avec les grandes villes, bassin d’emploi attractif, services, etc.).

Le programme du BTPL s’intègre dans le cadre d’une aide financière allouée par la région Bretagne, le dispositif «Agri Transmission» (multi-filières) présenté en novembre. Il s’agit d’une «aide au conseil stratégique couvrant les dix ans précédant l’arrêt d’activité». La région prend en charge 80% des dépenses de conseil dans la limite de 1000 € par bénéficiaire.


Aveyron | Par Eva DZ

La filière ovin viande veut séduire les jeunes

Plus d’une centaine de lycéens et étudiants de La Roque, La Cazotte, François Marty et collègiens de Rignac ont participé à un forum autour de la production ovin viande, à Bournazel. Conseillers et techniciens, responsables de schémas génétiques, de filières de qualité, animatrice de la filière et de l’interpro… Les acteurs de la filière ovin lait étaient réunis pour faire la promotion d’une production en développement et qui recrute. Leur…


Par Eva DZ

Budget de la PAC, simplification, jeunes : les engagements du futur commissaire à l’agriculture, Christophe Hansen

Jonglant entre l’Anglais, l’Allemand et le Français, le commissaire européen désigné à l’agriculture, Christophe Hansen, s’est montré convaincant lors de son audition le 4 novembre au Parlement européen à Bruxelles. Rappelant à plusieurs reprises ses origines agricoles, il a insisté sur les questions de simplification administrative et de renouvellement générationnel. Dès le mois de décembre il compte lancer un dialogue avec les jeunes agriculteurs. Le futur budget de la PAC est le sujet sur lequel il a été le plus sollicité par les parlementaires. Pour le prochain cadre financier pluriannuel, il s’est engagé à se battre pour le maintien d’un budget de la PAC dédié et à son niveau actuel. Mais il prévient qu’il n’a pas toutes les cartes en main. Il a par contre souligné le besoin d’investissements dans le secteur notamment en matière d’innovation (agriculture de précision…). Pour cela, il «regarde là où il y a de l’argent disponible», c’est-à-dire du côté du fond de transition juste et de la banque européenne d’investissement.

Dans les premiers jours de son mandat, sans même attendre la présentation de sa vision sur l’avenir de l’agriculture européenne, il souhaite faire des propositions sur la lutte contre les pratiques commerciales déloyales transfrontalières et la réforme de l’OCM pour renforcer la position des agriculteurs dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Enfin, il s’est prononcé pour une approche pragmatique en matière de commerce se disant favorable aux accords de libre-échange mais aussi de la réciprocité des normes. Sa prestation a été largement applaudie. À l’issue de ces plus trois heures de discussions, les coordinateurs des groupes politiques se réunissaient vers 22h pour évaluer sa performance et devraient, sans trop de surprises, lui apporter son soutien.


Par Eva DZ

Installation/foncier : vers une reprise rapide de la LOA et une «évolution» du ZAN

À l’occasion de son discours de politique générale, le 1er octobre, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a annoncé que son gouvernement «reprendra sans délai» la loi d’orientation agricole (LOA), sans préciser ses intentions sur son contenu. Dans son discours, il a évoqué cette loi comme permettant de relever plusieurs «défis», après avoir notamment évoqué les lois Egalim, ou le plan Ecophyto. Cela ne signifie pas pour autant que ces thèmes seront repris dans la LOA, précise Matignon ; le texte devrait être repris «en l’état».

Lors de la passation de pouvoirs avec Marc Fesneau, la nouvelle ministre de l’agriculture Annie Genevard avait déjà annoncé son intention de reprendre la LOA. «J’espère que nous mènerons à son terme», avait-elle déclaré sans préciser de calendrier, ni de méthode. Deux parlementaires LR ont travaillé cet été sur ce sujet, et abouti à des stratégies différentes. Le député Julien Dive propose de réécrire un texte de loi, incluant notamment de nouveaux sujets comme la séparation de la vente et du conseil des pesticides, ou les relations commerciales – une stratégie a priori écartée. De son côté, le sénateur Laurent Duplomb propose de reprendre la LOA, et de faire adopter au préalable une proposition de loi dédiée aux «entraves», qu’il prévoit d’écrire d’ici octobre-novembre. Concernant l’objectif Zéro artificialisation nette, Michel Barnier souhaite le «faire évoluer de manière pragmatique», afin de «répondre aux besoins de l’industrie et du logement».


Par Eva DZ

Installation : Vivea va abonder les comptes personnels de formation des porteurs de projets

Dans un communiqué paru le 26 juillet, le fonds de formation Vivea annonce plusieurs changements dans ses dispositifs d’accompagnement des agriculteurs. Vivea va financer un abondement du Compte personnel de formation (CPF) des «porteurs de projets souhaitant s’installer en agriculture», à hauteur de 1500 euros par an. Seconde mesure annoncée : ces mêmes porteurs de projets bénéficieront d’un «élargissement des formations finançables par Vivea, permettant notamment «l’acquisition des compétences entrepreneuriales». Et de citer les domaines du «marketing, de la communication, de la gestion des ressources humaines, de la vente de produits non alimentaires, de l’agriculture et territoire, ainsi que de la santé-sécurité». Enfin, en complément du droit annuel de formation de 3 000€ par an, Vivea offre désormais la possibilité de «financer à 100% un ou plusieurs permis nécessaires à l’exercice de l’activité agricole, en complément du budget formation».