Mot-clé : INAO

Par Agra

Inao : campagne de communication sur les Siqo reconduite en 2025

L’Inao va reconduire en 2025 sa campagne de communication destinée à mieux faire connaître les Siqo (signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine) aux jeunes. « L’évaluation menée par CSA sur la campagne de communication 2024 conclut à des résultats assez bons comparés à des campagnes du même type », souligne Carole Ly, directrice générale de l’Inao dans une déclaration à Agra Presse. Cette opération, visant à renforcer la notoriété des AOP, IGP, STG, produits de l’agriculture biologique et Label Rouge, a permis de mettre en lumière que les parents ayant leur premier enfant sont particulièrement sensibles à la campagne. Plusieurs canaux ont été mobilisés – presse écrite, publicité TV sur les plateformes de replay, site de recettes Jow et influenceurs – autour d’un temps fort, la Semaine de la qualité et de l’origine, début décembre. Sur la base de ce bilan positif, l’Inao a décidé de budgétiser 500 000 euros en 2025 pour reconduire cette opération, soit un peu moins que les 650 000 dépensés en 2024 en raison du travail de création des messages et supports qui a déjà été effectué. Deux temps forts sont prévus à l’été pour les produits de saison et en novembre. « Nous comptons particulièrement sur les ODG qui vont relayer les messages comme ils l’ont fait en 2024 », prévoit Carole Ly. L’Inao veut poursuivre ses efforts pour la notoriété des Siqo en préparant un dossier de subventions européennes pour les années 2026 à 2028.


Par Agra

Bio/engrais : la définition d’«élevage industriel» confortée au Conseil d’Etat

Dans une décision rendue le 21 mars, le Conseil d’Etat a décidé de maintenir la définition faite par l’Inao (Institut de l’origine et de la qualité) de l’« élevage industriel », dont ne peuvent provenir les engrais organiques utilisés en agriculture biologique. S’appuyant sur un jugement de la cour de justice européenne (CJUE) d’octobre, le rapporteur publique avait indiqué lors de l’audience que cette définition ne pouvait être confondue avec le seul « élevage hors sol », même si c’est ainsi que le règlement a été traduit dans certaines langues, autres que le français. Le Conseil d’Etat valide également les exclusions des exploitations en « système caillebotis », « grilles intégral », cages, ou dépassant les seuils mentionnés dans la directive 2011/92/UE ; la rapporteure les considérait comme valable au titre d’un « faisceau d’indices » permettant de définir « l’élevage industriel ». La CJUE a d’ailleurs indiqué que ces indices devaient « à tout le moins » se rapporter à trois thèmes : bien-être animal, biodiversité, climat. Or, soulignait au passage le rapporteur du Conseil d’État, la France n’a pas retenu de critère lié à la biodiversité, ce qui pourrait lui être reproché – mais tel n’était pas l’objet de la saisine de l’Afaïa. Ainsi, loin des distorsions de concurrence craintes par les fabricants, le rapporteur avait conclu, à l’inverse, que la définition choisie par l’Inao est « relativement souple » par rapport à celle retenue par la moyenne des autres États membres de l’UE.


Par La rédaction

Bovins viande : au moins 70% d’herbe pour le veau d’Aveyron et du Ségala IGP

Le comité national LR/IGP/STG de l’Inao, réuni le 31 janvier, a approuvé le nouveau cahier des charges de l’IGP «veau de l’Aveyron et du Ségala», qui intègre «plusieurs dispositions agroenvironnementales», a annoncé l’Institut de l’origine et de la qualité le 4 février. Ces nouveaux critères visent à «préserver la biodiversité et renforcer la place de l’herbe», d’après un communiqué. Comme le précise l’Inao, les élevages devront présenter une autonomie alimentaire «d’au moins 70%», et leur surface fourragère principale (SFP) devra comporter au moins 70% d’herbe. Deux autres dispositions visent à préserver la biodiversité. D’une part, les exploitations devront afficher au moins 3% d’infrastructures agroécologiques dans leur SAU (ou au moins 80% de parcelles de moins de 6 ha et de prairie permanente). D’autre part, elles devront comporter au moins 70% de prairies permanentes dans leur SAU ou «au moins 10% de légumineuses». Une procédure d’opposition de deux mois va désormais s’ouvrir avant validation du nouveau cahier des charges. Le veau d’Aveyron et du Ségala (404 exploitations pour 14 000 veaux en 2023) est «un veau non sevré et allaité au pis, ayant à disposition une alimentation complémentaire (fourrages, céréales notamment)», rappelle l’Inao.


National | Par La rédaction

INAO : maintenir l’exigence des signes de qualité

L’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) a récemment organisé à son siège de Montreuil sa cérémonie des vœux. L’occasion de revenir sur les actions marquantes de 2024 et de dresser les perspectives pour 2025, année du 90e  anniversaire de l’Institut. Alors que l'INAO fête ses 90 ans cette année, la première appellation d'origine fromagère de France, l'AOP Roquefort, célèbrera son centenaire (© archives) «L’Inao a besoin d’un…


Par Eva DZ

Siqo : les ODG pourront intégrer des innovations aux cahiers des charges à titre expérimental

Le comité national des AOP laitières, agroalimentaires et forestières, réuni les 20 et 21 novembre, a adopté une directive permettant «d’introduire un dispositif d’évaluation des innovations (DEI) dans les cahiers des charges», informe un communiqué de l’Inao (institut national de l’origine et de la qualité). Cette directive s’inspire de celle précédemment adoptée par le secteur viticole. «Ce dispositif constitue un nouvel outil à disposition des ODG (organismes de défense et de gestion, NDLR), à côté des modifications des cahiers des charges et des expérimentations qui peuvent être menées hors cahier des charges», explique le communiqué. «Ce dispositif permettra aux ODG de tester des innovations répondant à des enjeux contemporains», précise à Agra Presse, la responsable du pôle «produits agricoles et agroalimentaires» de l’Inao, Alexandra Ognov.

Parmi ces enjeux, l’Inao cite «l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets», «la préservation de la biodiversité» ou encore «le bien-être animal». Les sujets du «renouvellement des actifs» et de la «transmission des savoir-faire» pourront également être explorés. Sans oublier celui de la «qualité sanitaire des produits».


Par Eva DZ

Signes de qualité : l’Inao lance une campagne de com’ et cherche des budgets

À l’occasion d’une conférence de presse le 8 octobre, le président de l’institut national de la qualité et de l’origine (Inao), Philippe Brisebarre, a annoncé le lancement d’une campagne de communication au bénéfice de l’ensemble des signes de qualité, à partir de novembre. L’objectif est de relancer la consommation de ces produits généralement haut de gamme et dont la consommation a été entamée par l’inflation, en moyenne de 5% selon Philippe Brisebarre. Intitulée «Il y a des signes qui ne trompent pas», la campagne visera les «jeunes», au travers de plusieurs canaux (réseaux sociaux, influenceurs, télévisions, animations en magasins…). Elle sera dotée de 650 000 euros, sur les «réserves» de l’institut, précise Philippe Brisebarre à Agra Presse, soit un budget «modeste» pour une campagne d’envergure nationale. L’institut compte toutefois sur les relais des fédérations et des organismes de défense et de gestion (ODG). Par ailleurs, le président fait état d’une situation financière compliquée au sein de l’Inao, en raison notamment de l’inflation, répercutée dans les salaires des fonctionnaires de l’institution, mais pas, pour l’instant, dans les lignes budgétaires. L’Inao a sollicité une entrevue avec la nouvelle ministre de l’agriculture Annie Genevard pour aborder notamment ce dossier.


Aveyron | National | Par Eva DZ

«Le Roquefort AOP a tout pour être heureux !»

L’association des producteurs de lait de brebis de l’aire de Roquefort tenait son assemblée générale mardi 27 juillet à Roquefort. A la question «Quelles adaptations de la filière Roquefort pour faire face aux mutations sociétales et environnementales ?», le président de l’APLMB, Jérôme Faramond, avait invité le président du CNAOL, Michel Lacoste et Patrice Chassard, président du comité national des appellations laitières de l’INAO. Tous deux ont été unanimes :…


National | Par Didier Bouville

S. Le Foll veut introduire de l’agro-écologie dans les filières sous indications géographiques

Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll veut introduire de l’agro-écologie dans les filières sous indications géographiques (IG), parce qu’il voit dans ces deux démarches une complémentarité concourant aux « stratégies gagnantes pour l’agriculture ».Commençant son allocution aux vœux de l’INAO, (institut national de l’origine et de la qualité), le 5 janvier, par la crise de l’élevage et la dispersion de la valeur ajoutée, il a indiqué avoir commandé une…


Aveyron | National | Par Didier Bouville

Objectif 2015-2017 de l’INAO : performance économique et territoriale

L’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) s’engagera sur un objectif 2015-2017 de performance économique et territoriale, a annoncé son président, Jean-Charles Arnaud, le 13 janvier, aux vœux de l’établissement. « Ensemble, nous voulons faciliter l’atteinte du double objectif économique et territorial », a-t-il déclaré.Ce contrat d’objectifs sera signé avec le ministère de l’Agriculture le 26 février au Salon. Sans en dévoiler le contenu, Jean-Charles Arnaud en a…