Mot-clé : Eau

Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : Nouvelles restrictions au 12 juillet

Malgré l’impact local des récentes précipitations, la tendance générale reste à la baisse des débits des cours d’eau. A l’issue du comité de suivi opérationnel (CSO) de la ressource en eau du 8 juillet, de nouvelles mesures de restrictions des prélèvements et usages d’eau à partir du milieu naturel ont été décidées. Après l’épisode caniculaire, les températures ont commencé à baisser dès le 5 juillet. Une perturbation peu active a…


Par Agra

Sécheresse: situation des nappes «inquiétante» mais «pas exceptionnelle»

La situation de la ressource en eau en France est «inquiétante» mais pas «exceptionnelle» et n’est pas pour l’heure du même niveau que 2022 et 2023, marquées par une sécheresse historique, a indiqué le 8 juillet le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). «Sur les 35 dernières années (…), 2025 n’est pour l’instant pas une année exceptionnellement sèche» pour les nappes phréatiques, principales réserves d’eau potable en France, a déclaré Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM, lors d’un point presse. Au 1er juillet, 39% des nappes sont certes moins remplies que la moyenne habituelle à cette saison, mais 35% sont au dessus des normales et 26% à des niveaux comparables: les situations sont donc «très hétérogènes», a noté cette experte. Même si «juin a été le deuxième mois le plus chaud, sur les nappes cela ne se ressent pas encore énormément, car elles mettent pour certaines d’entre elles plus de temps à réagir que les sols» au manque de pluies ou à une chaleur excessive, a précisé Mme Bault. Néanmoins, sur certaines régions, comme la moitié nord du pays en déficit de pluies depuis plusieurs mois ou le Languedoc où la sécheresse sévit depuis trois ans, «la situation est inquiétante» et «se dégrade plus rapidement que d’autres années» comme 2024 où il avait beaucoup plu, reconnaît-elle.


National | Par Agra

Loi Entraves : un compromis a été trouvé

Réunis en commission mixte paritaire (CMP) le 30 juin, les parlementaires ont trouvé un compromis sur la proposition de loi (PPL) Entraves des sénateurs Duplomb et Menonville. Une rédaction commune des rapporteurs a été adoptée pour chaque article. Et l'ensemble du texte a été adopté à 10 voix pour - RN, LR, centristes et macronistes - et 4 oppositions des socialistes et Insoumis. Un ultime vote sur cette rédaction commune…


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements d’eau et usages à partir du milieu naturel : nouvelles restrictions

Suite aux conditions météorologiques de la semaine passée (temps sec et fortes chaleurs), la baisse globale du niveau des cours d’eau se poursuit. Malgré des orages localisés annoncés, la vague de chaleur devrait perdurer. Si la situation reste encore convenable sur une majorité du territoire, certains bassins nécessitent la mise en place de nouvelles mesures de restrictions sur les prélèvements d’eau et les usages à partir du milieu naturel. Ces…


Par Agra

Retenue collinaire : un projet annulé en Haute-Loire par le tribunal de Clermont

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a annulé, le 17 juin, un projet de création de retenue collinaire (60 000 m3/an) à Chaspuzac (Haute-Loire), dans le département du sénateur Duplomb. Plus précisément, les requérants, dont faisait partie France Nature Environnement 43 (FNE 43), demandaient aux juges d’annuler une décision implicite de 2022, par laquelle le préfet du département ne s’est pas opposé à la déclaration déposée par le maire de Chaspuzac, en vue de la réalisation du projet. Or « en ne s’opposant pas » à cette déclaration, écrit le tribunal, le préfet « a méconnu le champ d’application de la loi ». Le tribunal a décidé que ce projet était « soumis à autorisation » (et non à déclaration), « compte tenu [qu’il] est notamment destiné à être alimenté par l’écoulement d’eaux pluviales interceptées d’un bassin naturel supérieur à vingt hectares et que ces eaux seront ensuite rejetées sur le sol à l’occasion des opérations d’irrigation ». FN3 43 a salué « une victoire pour l’eau et la biodiversité », dans un communiqué, et a affirmé que les irrégularités du dossier « visaient à échapper aux contraintes réglementaires protégeant la ressource ». A ses yeux, un tel projet « dans une zone de montagne AOC lentilles vertes du Velay », « pour soutenir une agriculture intensive », était « une aberration écologique ». La mairie et la préfecture devraient faire appel.

source: Agra


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements d’eau et usages à partir du milieu naturel : premières mesures de restrictions

Les premières mesures de restriction sur les prélèvements d’eau et usages à partir du milieu naturel entrent en vigueur à compter de samedi 21 juin 8h. Le mois de juin marque le début de l’étiage, période sensible pour la gestion de l’eau potable et des prélèvements dans le milieu naturel. L’étiage administratif, qui s’étend jusqu’au 31 octobre, entraîne la mise en place systématique de mesures de gestion, indépendamment du niveau…


Aveyron | Par La rédaction

EPAGE du bassin du Viaur : Un podcast immersif et gratuit sur l’eau

L’EPAGE Viaur annonce la sortie du podcast EAU VIAUR, une série audio immersive en 5 épisodes pour partir à la découverte du bassin versant du Viaur raconté par celles et ceux qui le vivent et le protègent au quotidien : techniciens et riverains. Zones humides, débit de la rivière, ripisylve, paysages façonnés par l’eau, biodiversité… Chaque épisode plonge l’auditeur dans un aspect du travail de préservation du Viaur. Réalisé par…


Par La rédaction

Epage Viaur : L’importance des zones humides

Une série de podcasts a été conçue pour explorer le Viaur autrement ! À travers cette série d’épisodes, il est proposé de plonger au cœur du bassin versant riche et vivant du VIAUR! Raconté par celles et ceux qui le connaissent de l’intérieur : techniciens et riverains. En 5 épisodes, partez à la découverte des zones humides, du débit de la rivière, de la ripisylve, des paysages façonnés par l’eau…


Par Agra

Nappes phréatiques : la moitié reste au-dessus des normales (BRGM)

La moitié des nappes phréatiques françaises reste au-dessus des normales, malgré le retour du soleil sur une partie du pays depuis quelques semaines, mais une sécheresse estivale n’est pas à exclure dans certaines régions, selon un point de situation du BRGM publié le 14 mai. Au 1er mai, 50 % des réserves d’eau souterraines métropolitaines, bien rechargées par les pluies de l’automne et de l’hiver, restaient à des niveaux excédentaires et 27 % étaient au-dessous des normales, a précisé le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). La situation se dégrade légèrement par rapport à mars, où ces chiffres étaient respectivement de 52 % de nappes excédentaires, et également 27 % de déficitaires. Un processus assez courant à cette période de l’année, où la végétation printanière est en grande partie sortie et absorbe la majorité des précipitations. Toutefois depuis février, les pluies sont moins abondantes notamment dans la partie nord du pays, ce qui a conduit certaines nappes phréatiques à se vider précocement. Résultat : les niveaux observés sur les nappes au milieu du printemps sont en moyenne moins bons qu’en avril 2024, où 65 % d’entre elles présentaient des niveaux excédentaires.

source: Agra


Par Agra

Eau : les eurodéputés adoptent une position plus favorable à l’agriculture

La commission de l’Environnement du Parlement européen a adopté le 8 avril sa position sur la future stratégie sur la résilience en eau que prépare Bruxelles pour le mois de juin. A l’issue de négociations intenses entre les groupes politiques, les propositions initiales social-démocrate Thomas Bajada ont été largement assouplies, sous pression des partis de droite, pour mieux tenir compte des besoins du secteur agricole. Le rapport appelle la Commission à proposer des objectifs sectoriels en matière d’efficacité hydrique et de captage (prélèvement d’eau de surface ou souterraine) fondés sur des évaluations des risques. Mais ceux-ci ne sont plus contraignants. Un paragraphe qui identifiait l’agriculture comme «la principale source de pression sur les eaux de surface et les eaux souterraines» a été supprimé. Plusieurs amendements de la commission de l’Agriculture ont aussi été ajoutés. La mention du Green deal a été effacée du texte pour laisser la place à un appel à mettre en œuvre «la législation environnementale de l’UE». Les eurodéputés demandent à la Commission européenne la création d’un fonds distinct dédié à la résilience de l’eau dans le cadre du budget à long terme de l’UE post-2027. Ce rapport d’initiative devrait être adopté lors de la session plénière du 5 au 8 mai.