Mot-clé : Eau

Aveyron | Par La rédaction

Fin de la période d’étiage en Aveyron

Depuis le début de la semaine, une succession de perturbations océaniques a traversé le département, apportant des pluies abondantes. Les cumuls enregistrés sont particulièrement importants et présentent un net gradient Nord-Sud : plus de 100 mm au nord d’une ligne Villefranche-de-Rouergue-Rodez, entre 40 et 60 mm dans la zone centrale, et de 30 à 50 mm au sud. En conséquence, les cours d’eau connaissent une forte hausse de leurs débits,…


Par Agra

Pollution de l’eau : les communes évoquent «un renversement» des responsabilités

L’État «renverse la chaîne de responsabilité» au détriment des communes en matière de préservation de la ressource en eau, a estimé le 22 octobre une fédération de collectivités, en pleine concertation sur la protection des captages. «Plus ça va, plus on voit l’État (…) renverser la chaîne de responsabilité», a déclaré à l’AFP Régis Taisne, chef du département cycle de l’eau à la FNCCR, une fédération de collectivités qui représente, pour la gestion de l’eau, une population totale de plus de 51 millions d’habitants, lors d’un entretien en marge d’une conférence de presse sur l’eau potable.

«La collectivité qui se retrouve responsable à la fin pour les captages» d’eau (…) «n’a aucun levier pour interdire à une entreprise un rejet, (…) n’a aucun levier sauf à la fin, essayer d’indemniser les agriculteurs pour essayer d’améliorer les pratiques, (…) et puis traiter et assumer la responsabilité finale vis-à-vis de l’usager», a déclaré M. Taisne. Une prise de position comme un écho aux déclarations des maires de villages des Ardennes et de la Meuse, qui se disent «abandonnés» par l’État, après la découverte l’été dernier de taux record de «polluants éternels» dans l’eau du robinet.

Source Agra


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : la situation reste fragile

En ce début d’automne, la situation des milieux aquatiques demeure fragile. Malgré des épisodes pluvieux significatifs en septembre, le retour à un temps sec se traduit déjà par une baisse des débits dans les cours d’eau. Si la majorité des mesures en vigueur restent stables, des ajustements des limitations d’usages sont nécessaires. Compte tenu de cette situation, et à l’issue de la concertation du comité de suivi opérationnel (CSO) de…


Aveyron | Par La rédaction

Eau : les restrictions continuent de s’assouplir

Après un épisode estival du 16 au 20 septembre, un temps pluvieux s’est installé sur le département. Les précipitations, significatives et bien réparties, se sont accompagnées d’un rafraîchissement sensible. Ces conditions météorologiques sont favorables à la ressource en eau et permettent une amélioration de la situation hydrologique des cours d’eau. Un retour à un temps sec, avec des températures de saison, est attendu à partir de vendredi. Compte tenu de…


Aveyron | Par La rédaction

Les restrictions d’eau continuent de s’assouplir

Plusieurs perturbations pluvio-orageuses ont traversé le département au cours des sept derniers jours. Excepté le week-end dernier, les températures sont restées fraîches et inférieures aux normales saisonnières, ce qui a limité l’évapotranspiration. Les sols superficiels ont ainsi pu se ré-humidifier de manière satisfaisante. Dans ce contexte météorologique, la situation hydrologique des cours d’eau poursuit son amélioration. Une nouvelle onde pluvieuse, d’intensité modérée, est attendue dans les prochains jours, avant un…


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : Assouplissement progressif

L’été 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés, derrière 2003 et 2022. Le mois d’août a été marqué par un contraste net : une première quinzaine caniculaire suivie d’une seconde moitié ponctuée de plusieurs épisodes pluvio-orageux. La semaine dernière, des phénomènes particulièrement intenses et étendus ont touché le département, bien que la moitié sud ait été moins arrosée. Ces conditions météorologiques ont permis une amélioration globale de la…


Par Agra

Prairies : sécheresse et chaleur freinent la pousse de l’herbe en août

Entre manque d’eau, fortes chaleurs et canicules, «en août 2025, l’herbe pousse au ralenti», résume Agreste dans une note de conjoncture parue le 29 août. Depuis le début de la campagne, la pousse cumulée «est désormais déficitaire de 23 % par rapport à la normale» (1989-2018), selon les simulations arrêtées au 20 août pour les «prairies temporaires et permanentes productives». D’après le service statistique du ministère de l’agriculture, après un printemps favorable, «la pousse est déficitaire de 60 % sur les trois derniers mois au niveau national». Or, les mois de juin, juillet et août «assurent normalement 41 % de la pousse annuelle».

Autre élément d’inquiétude : «La quasi-totalité du territoire est déficitaire depuis le début de la campagne», note Agreste, avec des reculs de rendement observés dans une large bande allant du Sud-Ouest au Nord-Est. Les régions les plus touchées ? Hauts-de-France, Pays de la Loire et Île-de-France, qui affichent des chutes de plus de 30 % par rapport à la moyenne ; suivies de Centre-Val de Loire, Grand Est, Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Bretagne, avec des baisses supérieures à 20 %. Seules la région Paca et l’extrémité occidentale du Finistère affichent des pousses excédentaires.

Source Agra


Par Agra

Sécheresse : 45 départements placés en crise, deux fois plus que l’an dernier

Quarante-cinq départements de France métropolitaine, en tout ou partie, se trouvent en crise sécheresse, entraînant d’importantes restrictions d’accès à l’eau, a annoncé le ministère de la transition écologique après la réunion du comité d’anticipation et de suivi hydrologique (CASH) le 22 août. C’est plus du double par rapport à 2024 (où 21 départements étaient au niveau crise à la même période), mais proche de 2023 (année de sécheresse extrême, où 48 départements étaient en crise à la même date). Les départements concernés se situent principalement dans les régions Limousin et Centre, ainsi que Languedoc-Roussillon, selon le site gouvernemental VigieEau.

Pour rappel, seuls les usages prioritaires (alimentation en eau potable, santé, sécurité civile) sont autorisés au niveau crise. Les prélèvements sont interdits pour l’agriculture (totalement ou partiellement), pour certains usages domestiques et pour les espaces publics. En plus de ces 45 départements au niveau crise, 22 sont pour tout ou partie en alerte renforcée (contre 9 en 2024 à la même date et 22 en 2023), 16 sont en alerte (contre 14 en 2024 et 2023) et 11 sont en vigilance (contre 11 en 2024 et 9 en 2023). Cette sécheresse marquée intervient après un été particulièrement chaud et un printemps déficitaire en pluie dans un grand nombre de régions, illustrations du changement climatique.

Source Agra


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : évolution des restrictions

Après un début de mois marqué par la chaleur et la sécheresse, des orages parfois intenses sont survenus autour des 19 et 20 août. Ils ont apporté des pluies très contrastées selon les secteurs : jusqu’à 60 à 80 mm par endroits, tandis que l’ouest du département est resté peu arrosé. Ces précipitations ont offert un répit temporaire aux cours d’eau, mais la situation demeure fragile. Les prévisions météorologiques sont…


Par Agra

Eau : dans les Pyrénées-Orientales, une association d’irrigants condamnée en appel (ONG)

Selon une note de France nature environnement (FNE) Occitanie Méditerranée du 22 août, la cour d’appel de Montpellier a aggravé, le 8 juillet, la condamnation de l’association syndicale autorisée (ASA) de la plaine du Lentilla, qui irrigue 600 ha de terres agricoles de quatre communes des Pyrénées-Orientales. Cette dernière avait été condamnée pour non-respect du « niveau minimum d’eau à laisser dans la Lentilla » visant à préserver son débit minimum biologique, explique la fédération. « Ce constat avait été effectué à deux reprises durant l’été 2021 », précise-t-elle. La cour a décidé de faire passer l’amende à l’encontre de l’association d’irrigants de 2 000 € à 8 000 € (dont 3 000 € avec sursis). Son président, Hervé Vidal, a également vu sa sanction s’alourdir. La cour a en effet jugé les circonstances aggravantes : l’agriculteur a indiqué être « prêt à récidiver dans les mêmes circonstances », et s’était montré « outrageant » envers les inspecteurs de l’OFB, relate FNE dans sa note. Il doit s’acquitter d’une amende de 5 000 €, contre 1 000 € précédemment (dont 2 500 € avec sursis). Les prévenus n’ont pas engagé de pourvoi en cassation, ajoute la fédération.