Mot-clé : Distribution

Par eva dz

Lait : Leclerc signe 290 Ml en contrats tripartites et élargit à l’ultra-frais

Le distributeur E. Leclerc annonce, dans un communiqué le 21 novembre, avoir contractualisé un total de 290 millions de litres (Ml) de lait en contrats tripartites pour les produits vendus sous marques de distributeur (Eco+, Marque repère, Délisse). Après un premier accord sur le prix du lait en 2021, l’enseigne renouvelle ses contrats pour trois ans avec plusieurs transformateurs et organisations de producteurs*, sur 230 millions de litres de lait. «Ces volumes concernent 100% du lait UHT conventionnel commercialisé par l’enseigne sous les marques Marque repère et Eco+», précise le communiqué. En outre, Leclerc signe son premier contrat tripartite sur les produits laitiers ultra-frais avec Novandie (Andros) et l’organisation de producteurs APLBC. Ce contrat porte sur 60 Ml par an pour une durée de «quatre ans et demi». Ils seront «utilisés principalement pour la fabrication de yaourts Délisse de Marque repère», indique E. Leclerc.

Selon le panéliste Kantar, les 734 magasins et 731 «drives», propriété des près de 600 patrons adhérents au «mouvement» E. Leclerc, représentent 24,1% du marché français de la grande distribution.
*Lactalis, Orlait, LSDH, Unell, OPLB, Unicoolait, Ucanel, Sodiaal, Lact’union, Terra Lacta, APLBC 

La rédaction


Par eva dz

Carrefour promet de «ne commercialiser aucune viande en provenance du Mercosur»

Alors que les agriculteurs français sont mobilisés contre l’accord UE/Mercosur, le p.-d.g. de Carrefour Alexandre Bompard s’est engagé, le 20 novembre, à «ne commercialiser aucune viande en provenance du Mercosur». Dans un message adressé à Arnaud Rousseau, le patron du distributeur dit entendre «le désarroi et la colère» des agriculteurs face au «risque de débordement sur le marché français d’une production de viande ne respectant pas ses exigences et ses normes». L’accord UE/Mercosur prévoit notamment un quota d’importation de 99 000 t de viande bovine à droits nuls. Dans son courrier, M. Bompard dit vouloir «inspirer les autres acteurs de la filière agroalimentaire», et «en particulier les acteurs de la restauration hors domicile» ; ce secteur représente «plus de 30% de la consommation de viande en France», mais «60% [de celle-ci] est importée», selon lui.

Du côté de ses concurrents, Michel-Édouard Leclerc a qualifié l’accord UE/Mercosur d’«ineptie», le 18 novembre sur BFM TV. En revanche, au niveau européen, la fédération Euro Commerce (dont la FCD, présidée par Alexandre Bompard, est membre) a appelé à «accélérer la conclusion des négociations» de l’accord de libre-échange.

La rédaction


Par eva dz

Relations commerciales : le CGAAER propose de «déréguler» et mieux contrôler

À rebours des demandes des organisations professionnelles, deux inspecteurs du CGAAER (ministère de l’agriculture) plaident, dans un rapport remis en juin, pour «déréguler» les relations commerciales et «concentrer la législation, et par conséquent les moyens de contrôle, sur les points portant préjudice aux entreprises». Les rapporteurs s’appuient sur l’étude du cadre réglementaire en vigueur en Allemagne, Pays-Bas, Belgique et Espagne, qui «ne connaissent pas de tensions si fortes, alors que leur réglementation est plus libérale». Et d’en conclure que «l’apaisement des relations commerciales n’est donc pas à rechercher dans un renforcement de la législation». Ils proposent, en conséquence, de revoir le droit sous l’angle de ses effets «sur le climat de confiance dans lequel se déroulent les négociations».

En matière d’administration, ils imaginent la création d’une «entité, sous l’autorité du ministère en charge de l’agriculture, chargée de conseiller et de contrôler les mesures spécifiques liées aux relations commerciales agricoles», notamment un «code des bonnes pratiques» nouvellement créé à cet effet. Son rôle serait en outre d’«informer les opérateurs, gérer les plaintes y compris anonymes, et planifier les contrôles en tenant compte des plaintes». Les auteurs proposent donc d’étoffer les moyens alloués à l’agroalimentaire au ministère de l’agriculture.

La rédaction


Par eva dz

Carrefour rachète officiellement Cora et Match

Le géant de la distribution Carrefour a annoncé, le 1er juillet, racheter officiellement les magasins Cora et Match, jusque-là détenus par le groupe belge Louis Delhaize, rapporte l’AFP. Les magasins Cora passeront sous enseigne Carrefour d’ici la fin de l’année, tandis que l’enseigne Match sera conservée. Carrefour a indiqué dans un communiqué avoir «finalisé ce jour l’acquisition des enseignes Cora et Match en France», ainsi que leur centrale d’achat Provera. L’opération est réalisée sur la base d’une valeur d’entreprise de 1,05 milliard d’euros. Louis Delhaize détenait 60 hypermarchés Cora et 115 supermarchés Match, souvent situés dans le quart nord-est de la France. Ils représentent selon Carrefour 2,4% environ du très disputé marché de la distribution alimentaire, et emploient 22000 personnes. Cette acquisition, «la plus importante pour Carrefour depuis le rachat de Promodès» en 1999, dixit le p.-d.g. Alexandre Bompard, permet à Carrefour de conforter sa deuxième place derrière E.Leclerc, qui détient près du quart du marché, et devant Les Mousquetaires/Intermarché qui ont racheté de nombreux magasins au groupe en difficulté Casino.

La rédaction


Par eva dz

Grande distribution : le CGAAER veut inciter les GMS à instaurer une «durabilité plancher»

Dans un rapport au périmètre très vaste – les «systèmes alimentaires durables» – paru le 11 juin, deux hauts fonctionnaires du CGAAER (ministère de l’agriculture) font plusieurs propositions déjà connues, telles que le soutien à l’alimentation durable chez les plus démunis (citant les tests de chèques alimentaires ou de sécurité sociale de l’alimentation), la fiscalité sur les «produits défavorables à la santé» ou l’encadrement de la publicité. Ils proposent d’«engager la grande distribution à garantir une durabilité plancher de toute son offre, premiers prix comme les autres, et quelle que soit l’origine des produits». Ils ne précisent pas les politiques publiques à mettre en œuvre.

Dans leur exposé, ils relèvent toutefois que les pratiques RSE des entreprises agroalimentaires «ne sont pratiquement jamais prises en considération dans les négociations commerciales». La conduite d’une enquête annuelle dédiée à ce sujet depuis cinq ans a même été abandonnée, relèvent-ils. Par ailleurs, les deux auteurs estiment que «la distribution doit prendre conscience de son rôle important dans la construction du répertoire alimentaire personnel et inciter ses clients, par tous les moyens à sa disposition y compris la promotion, à élargir leur répertoire alimentaire, notamment en exploitant les cartes de fidélité pour cibler les remises et bons d’achat sur les produits sains et durables».

La rédaction


Par eva dz

Système U change de nom et devient «Coopérative U»

Le quatrième distributeur alimentaire français, Système U, sera désormais appelé «Coopérative U» pour «réaffirmer le choix d’un modèle coopératif agile, solidaire et durable», sans effet sur les enseignes de ses magasins, selon un communiqué publié le 16 mai. «Les enseignes Hyper U, Super U, U Express et Utile, elles, conservent leur nom pour leurs clients». L’annonce a été faite par le p.-d.g. du groupe Dominique Schelcher «devant les 1500 associés réunis les 16 et 17 mai en congrès».

Comme le leader du secteur E.Leclerc et le n°3 Intermarché, Coopérative U est un groupement de patrons indépendants. Le distributeur revendique 1726 points de vente en France et à l’étranger, «ainsi que plus de 75 000 collaborateurs». En France, il revendique aujourd’hui 11,8% de parts d’un marché dont E.Leclerc détient près du quart et Carrefour environ 20%. Le groupement se fixe «pour objectif d’atteindre 15% de part de marché d’ici 2030», et «aspire également à accroître sa part de marché dans le secteur du frais», ainsi qu’à «intensifier sa présence» dans le commerce en ligne.

La rédaction


Par eva dz

Intermarché, Auchan et Casino forment une alliance à l’achat pour dix ans

Les distributeurs alimentaires Intermarché, Auchan et Casino ont officialisé, le 24 avril, une alliance sur leurs achats pour dix ans, espérant ainsi «pérenniser et de développer des partenariats avec le monde agricole et les acteurs industriels français sur le long terme». Ils prévoient la création d’une centrale d’achats alimentaire «constituée par Intermarché et Auchan et pilotée par ce premier» pour négocier avec les producteurs de marque nationale. Elle sera «sur l’alimentaire la première centrale à l’achat française, tant en parts de marchés qu’en diversité et en complémentarité de formats de magasins», indique un communiqué. «Elle permettrait également au groupe Casino de bénéficier de synergies à l’achat complémentaires par rapport à ses précédents accords avec Intermarché», est-il précisé. D’ailleurs, «la centrale de référencement de fournisseurs de marques de distributeurs créée par Intermarché et le groupe Casino en 2023 bénéficierait désormais aussi à Auchan».

Sur l’alimentaire toujours, «une centrale de négociation et de commercialisation de services internationaux, pilotée par Intermarché, aurait aussi pour mission de négocier auprès des plus grands industriels internationaux». Elle serait «constituée par Intermarché et Auchan» et «bénéficierait au groupe Casino dans des conditions équivalentes».

La rédaction


Par eva dz

Négociations commerciales/Egalim : la grande distribution veut déplacer le débat, chiffres à l’appui

En perspective d’une nouvelle loi visant à améliorer le revenu des agriculteurs, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) cherche à élargir les discussions au-delà des négociations commerciales annuelles et des produits vendus en grande distribution. Les lois Egalim ont principalement abordé la question du revenu agricole par le débouché de la grande distribution. Or, «le poids des négociations annuelles, entre distributeurs et industriels, dans le revenu des exploitants est particulièrement faible au regard de la place accordée au sujet sur le plan médiatique», explique la FCD dans un document publié le 26 mars.

Selon les calculs de la fédération, les éleveurs laitiers tirent leur revenu à 71% de la vente de lait et, sur cette part, 25% provient des ventes en grande distribution et 15% est concerné par les négociations annuelles. Autre exemple cité, celui des éleveurs de bovins allaitants qui tirent la moitié de leur revenu de la vente de viande. La part provenant des ventes en grande distribution est chiffrée à 23% et 10% est concernée par les négociations annuelles. À noter que la loi Descrozaille a étendu Egalim aux produits de marques de distributeur dont les tarifs sont négociés en dehors des négociations annuelles. Par ailleurs, le gouvernement est favorable à un élargissement du dispositif à la restauration.

La rédaction


National | Par eva dz

La FNB en colère contre les grandes surfaces et Bruno Le Maire

La Fédération nationale bovine (FNB) appelle à une «inversion de logique immédiate de la part des opérateurs» de l’aval. Elle s’insurge notamment contre les faibles prix payés aux éleveurs et contre le fait que ces opérateurs seraient tentés de moins s’approvisionner en viande française qu’ils jugent trop chère. Stigmatisant ses baisses de prix au producteur et la «dégradation de valeur par une course aux promotions», les éleveurs de bovins juge…


National | Par Didier Bouville

Fournisseurs-distributeurs : un projet de loi pour renégocier (volatilité des prix)

Le projet de loi Consommation a été présenté, le 2 mai, par Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances, et Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l’Économie sociale et solidaire et de la consommation. Tournant majeur : la loi impose à la distribution de prévoir une clause de renégociation obligatoire des prix dans les contrats, pour faire face à la volatilité des prix des matières premières. En cas de non-respect…