Mot-clé : Coût de production

Par Agra

Lait : reprise de la collecte en France depuis début avril

La dernière note de conjoncture du Cniel (interprofession laitière) du mois de mai, publiée le 5 juin, met en lumière une reprise de la collecte de lait en France en avril. Cette collecte est en recul depuis le début de l’année à cause du contexte sanitaire difficile, à -1,2% sur les 19 premières semaines de 2025. La production laitière est peu dynamique dans les grands bassins exportateurs mondiaux. Le prix unitaire des charges dans les élevages laitiers diminue (indice général Ipampa lait de vache) recule de 2% par rapport à mars 2024, mais augmente de 22% depuis 2020. Du côté des cours, en France, « le prix de la poudre de lait écrémé est globalement stable depuis un an autour de 2 400 € la tonne, tandis que celui du beurre atteint actuellement de nouveaux sommets, à plus de 7 400 € la tonne », selon la note. Il avait atteint 7600 € la tonne en avril. Le prix du lait poursuit sa hausse : le prix standard du lait de vache conventionnel était de 469 €/1000 litres en mars (+38 € au-dessus du niveau de mars 2024) selon FranceAgriMer. Dans les magasins, l’Insee note une progression pour le beurre (+2,5% en avril 2025 vs avril 2024) et le lait liquide (+1,3%), mais un recul de 0,7% pour le fromage et de 1,3% pour les yaourts.


Par Agra

Relations commerciales : la FNSEA pousse un prix minimum pour les filières volontaires

Alors qu’elle semblait dubitative à l’idée des «prix plancher» proposée par Emmanuel Macron début 2024, la FNSEA pousse actuellement pour que le coût de production (fixé par les interprofessions et instituts techniques) constitue un prix minimum, mais seulement pour les filières qui le souhaiteraient, indique Yannick Fialip, président de la commission des affaires économiques de la FNSEA. Cette disposition « s’appliquerait à toutes les filières, tout en donnant la possibilité à celles qui ne seraient pas intéressées d’obtenir une dérogation », selon Yannick Fialip. Cette position de la FNSEA est notamment poussée par son vice-président Patrick Bénézit, président de la FNB (éleveurs bovins, FNSEA). Quant au président de la FNPL (producteurs laitiers, FNSEA), il défend une position proche en voulant que « le coût de production soit la rémunération a minima pour le producteur », tout en voulant éviter que ce seuil devienne aussi un prix maximum en conditions de marché favorables. Lors du Salon de l’agriculture 2024, Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, s’était opposé au prix minimum qui « bloquerait le prix vers le bas et finalement nous ramènerait vers un Smic agricole ». Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, n’a pas répondu à la demande d’Agra Presse sur ce sujet.


Aveyron | Par La rédaction

Veau d’Aveyron et du Ségala : lancement d’une filière Bleu-Blanc-Cœur chez Carrefour

La coopérative natera, la SCIC Bleu-Blanc-Cœur et le distributeur Carrefour ont lancé le 24 février au Salon International de l’agriculture de Paris, une nouvelle filière autour d’un contrat tripartite conforme aux règles d’Egalim. Photo ©natera Une première pour la coopérative Natera, partie prenante avec l’abatteur Puygrenier. Dans un premier temps, le contrat intègre l’indicateur interprofessionnel de coût de production à hauteur de 50%. Le reste provient d’un indicateur de marché.…