Mot-clé : Commerce

Europe | Par Eva DZ

Echanges commerciaux USA-UE : l’important excédent agroalimentaire français et européen

L’an passé, l’excédent commercial agroalimentaire français réalisé avec les Etats-Unis était de 4,7 milliards d’euros (Md€). Celui de l’Union européenne de 18 Md€. Pour les réduire, le président Trump pourfend l’arme tarifaire et douanière. © iStock-wildpixel Les Etats-Unis sont les premiers pays exportateurs de céréales dans le monde (90 Mt en 2024-2025) et de maïs en particulier (63 Mt en 2024-2025). Mais seules 2 Mt de maïs ont été expédiées en…


Par La rédaction

Taxes américaines : Bruxelles réitère son appel à «un dialogue constructif»

Quelques jours après l’annonce de droits de douane réciproques par Donald Trump, le commissaire européen au commerce international, Maros Sefcovic, s’est rendu à Washington, les 19 et 20 février, afin d’apaiser les tensions et maintenir le dialogue. A cette occasion, il s’est entretenu avec ses homologues américains Howard Lutnick (secrétaire au commerce) et Jameson Greer (représentant désigné au commerce). «En venant ici, j’ai souligné que, tout en protégeant les intérêts européens, nous recherchons un dialogue constructif pour éviter les souffrances inutiles liées aux mesures et aux contre-mesures», a-t-il affirmé après la réunion.

Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis se plaignent d’une relation commerciale transatlantique déséquilibrée, largement en faveur de l’UE. «Si nous ne parvenons pas à nous entendre, cela aura un impact énorme et des effets négatifs sur l’ensemble de l’économie mondiale», a-il-indiqué. Et d’ajouter : «Nous nous concentrons sur le fait de trouver une issue positive».


Par Eva DZ

UE/Mercosur : les eurodéputés placent l’agriculture au cœur de leurs préoccupations

Les conséquences sur l’agriculture ont été au cœur des préoccupations exprimées par les eurodéputés lors du débat, le 13 février en séance plénière du Parlement européen, sur l’accord commercial UE/Mercosur. «Le débat s’est presque exclusivement concentré sur l’agriculture», a d’ailleurs constaté le commissaire au Commerce international, Maros Sefcovic, chargé une nouvelle fois d’assurer le service après-vente de la Commission européenne. Les eurodéputés apparaissent encore divisés sur le sujet et des interrogations persistent de part et d’autre de l’hémicycle. En amont, le 12 février, le vote sur une résolution d’objection à l’autorisation d’un maïs OGM a donné la possibilité aux eurodéputés de se prononcer sur l’accord. Un amendement déposé par le groupe La Gauche appelant explicitement la Commission européenne et les États membres «à renoncer définitivement à signer à l’accord UE/Mercosur» était mis au vote. Une requête qui n’a finalement pas été suivie par l’hémicycle, qui a rejeté la proposition, avec 309 voix contre, 262 voix pour et 76 abstentions.


Europe | Par La rédaction

FNSEA et JA manifestent contre l’accord UE/Mercosur devant le Parlement européen

«Un accord obsolète, anachronique et inacceptable» : des agriculteurs réunis sous les bannières de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) ont manifesté mercredi 22 janvier devant le Parlement européen pour demander l'abandon de l'accord commercial signé par l'Union européenne avec le Mercosur. Capture X «Au moment où Donald Trump met des droits de douane pour protéger son économie et où tous les blocs cherchent à préserver leur souveraineté, nous,…


Aveyron | Par La rédaction

Laissac : Le marché aux bestiaux fait peau neuve

Marché au cadran avec garantie de paiement pour tous les vendeurs (bovins et ovins)… Le marché de Laissac change de braquet. Une réunion d’information, ouverte à tous, est organisée jeudi 16 janvier à 20h pour présenter et expliquer les évolutions à venir. Les marchés ovins et bovins de Laissac seront dans quelques semaines, organisés au cadran, avec une garantie de paiement pour tous les vendeurs (photo archives). Le marché aux…


Par La rédaction

Accords de libre-échange : l’agriculture sous pression

Les accords de libre-échange, sont souvent porteurs de croissance pour les services et de l’industrie. Ils impactent négativement l’agriculture française quand nous discutons avec de grands pays agricoles. Nos partenaires commerciaux ont des normes de productions moins-disantes par rapport à celles imposées par l’UE. Entre suppression de droits de douanes, incohérences environnementales et distorsions de concurrence, nos filières agricoles peinent face à l'explosion des importations. Crédit photo : iStock-bfk9221 Comment…


Par Eva DZ

Pratiques commerciales : Bruxelles présente ses propositions pour renforcer la position des agriculteurs

La Commission européenne a présenté le 10 décembre deux propositions visant à mieux protéger les agriculteurs au sein de la chaîne d’approvisionnement alimentaire une révision ciblée du l’OCM et un renforcement de la directive sur les pratiques commerciales déloyales. Ces dispositions avaient été annoncées suite aux manifestations agricoles du début d’année. L’amendement du règlement OCM de la PAC va renforcer le pouvoir de négociation de agriculteurs vis-à-vis de leurs acheteurs. Bruxelles propose de rendre obligatoires les contrats écrits et d’améliorer la manière dont les contrats à long terme tiennent compte des fluctuations des coûts de production. Les États membres vont pouvoir accorder un soutien financier accru dans le cadre des interventions sectorielles de la PAC aux organisations de producteurs et leur reconnaissance juridique va être simplifiée. Parallèlement, la Commission européenne a aussi proposé un règlement permettant une application transfrontalière de la directive sur les pratiques commerciales déloyales. Un mécanisme d’assistance mutuelle va permettre aux autorités nationales chargées de faire appliquer la législation d’échanger des informations et de demander à une autorité d’un autre Etat membre de prendre des mesures en leur nom. Des actions coordonnées pourront être lancées «chaque fois qu’il existe des soupçons raisonnables de pratiques commerciales déloyales généralisées ayant une dimension transfrontalière».


Par Eva DZ

UE/Mercosur : dénonciation unanime de l’accord par les syndicats agricoles français

L’alliance syndicale agricole majoritaire française FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) a estimé le 6 décembre que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait «trahi les agriculteurs européens» en annonçant la conclusion de l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur. «Cette validation est non seulement une provocation pour les agriculteurs européens qui appliquent les standards de production les plus élevés au monde, mais aussi un déni de démocratie alors que la quasi-unanimité de nos parlementaires français se sont exprimés contre cet accord», affirment les organisations dans un communiqué. Pour elles, «Von der Leyen trahit les agriculteurs européens».

La Confédération paysanne estime que «cette signature est un coup de poignard pour les paysans et paysannes de France, d’Europe et d’Amérique du Sud. Nous avons démontré que ces accords de libre-échange tirent les prix vers le bas et organisent la course au moins disant social et environnemental. Ils se font au détriment du revenu paysan et de l’intérêt général». La Coordination rurale a rappelé son «opposition depuis l’origine, sans ambiguïté».


Par Eva DZ

UE/Mercosur : les négociations commerciales finalisées, des garanties sur le climat

Après 25 ans de négociations, l’UE et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont officiellement annoncé le 6 décembre à Montevideo (Uruguay), avoir finalisé leurs discussions en vue d’un accord de libre-échange. «Aujourd’hui, une étape historique est franchie» a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Et d’ajouter qu’il s’agit d’une «victoire pour l’Europe» et d’un «accord gagnant-gagnant». Après une première conclusion en 2019, des négociations s’étaient engagées afin de répondre aux préoccupations liées au développement durable.

Dans le détail, Bruxelles envisage cet accord comme «l’un des accords les plus ambitieux en matière de développement durable» qui va même «au-delà de certains de nos accords les plus récents», citant le Ceta et l’accord avec le Chili. Par rapport au texte de 2019, celui de 2024 fait de l’accord de Paris «un élément essentiel de la relation UE-Mercosur». Cela signifie que des avantages commerciaux pourront être suspendus «si l’une des parties enfreint gravement l’accord de Paris ou décide de s’en retirer». En outre, il prévoit «des engagements concrets» pour mettre fin à la déforestation d’ici 2030. Il contient de nouvelles dispositions sur les marchés publics, les droits à l’exportation et les véhicules mais rien de nouveau concernant le secteur agricole.


Europe | Par La rédaction

Mercosur : la FNB dénonce «le coup de poignard» de von der Leyen

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a conclu avec le MERCOSUR, les négociations en vue d'un accord de libre-échange avec les pays d'Amérique du Sud, ce vendredi 6 décembre. La Fédération nationale bovine a de suite réagi en dénonçant «le coup de poignard» de l'Europe envers ses agriculteurs. © PAMAC «La Présidente de la Commission européenne vient de trahir les éleveurs, agriculteurs, citoyens et consommateurs européens.…