Mot-clé : Commerce

Par Agra

Etats-Unis/Royaume-Uni : Trump annonce un accord commercial «historique» sur l’agriculture

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 8 mai, la conclusion d’un accord commercial «historique» entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni qui concerne l’agriculture et notamment l’éthanol, la viande bovine et d’autres produits agricoles. Le locataire de la Maison Blanche promet «5 milliards de dollars de nouvelles opportunités d’exportation pour nos grands éleveurs, agriculteurs et producteurs». «Les détails finaux devront être écrits dans les prochaines semaines», a toutefois indiqué Donald Trump au cours de sa conférence de presse.

Plusieurs questions sanitaires restent en suspens comme le poulet chloré ou le bœuf aux hormones. «Les ministres devront respecter leurs engagements et veiller à ce que les denrées alimentaires dont la production serait illégale dans notre pays du point de vue de la sécurité alimentaire, du bien-être des animaux ou de l’environnement n’aient pas accès à notre marché», prévient Tom Bradshaw, président de la NFU, principal syndicat agricole britannique. La secrétaire d’Etat américaine à l’Agriculture, Brooke Rollins, est attendue le 11 mai à Londres pour évoquer les contours de l’accord. Toutefois, le pouvoir de négociations est entre les mains du représentant au commerce, Jamieson Greer.

Source Agra


Par Agra

Bovins : l’Argentine autorise l’exportation d’animaux lourds

Le gouvernement de Javier Milei a dérogé une loi de 1973 qui interdisait d’exporter du bétail lourd depuis l’Argentine. La levée de cette interdiction lui ouvre la voie à un négoce potentiellement prometteur, si l’on se base sur les performances réalisés l’an dernier par le Brésil et l’Uruguay. Le Brésil a expédié près d’un million de têtes de bétail en 2024 et l’Uruguay 347 000. Mais l’Argentine est actuellement absente du commerce international de bétail, qu’il s’agisse d’animaux lourds ou destinés à être engraissés. Aucun protocole sanitaire bilatéral ne lui permet, pour l’instant, d’y prendre part. L’Argentine présente un potentiel important sur ce créneau, avec un cheptel allaitant de 50 millions de têtes. « Cette autorisation d’exporter du bétail lourd est un stimulus extraordinaire pour la filière au niveau de ses performances zootechniques et de la reconnaissance de notre génétique en races à viande », selon Víctor Tonelli, analyste reconnu du secteur de l’élevage. En Uruguay voisin, cette filière a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires à l’export de près de 300 M$. Ses principaux marchés sont la Turquie pour le lourd entier (non castré), et l’Iran, l’Irak, ainsi que l’Égypte pour du bétail jeune et léger. Enfin, l’Algérie a autorisé l’importation de bétail uruguayen le19 février, selon le ministère de l’Agriculture. (Marc-Henry André)


Aveyron | Europe | Par La rédaction

Les JA en formation version italienne

Au cours du mois de mars, un groupe de Jeunes Agriculteurs a suivi une formation visant à mieux comprendre le marché du broutard à l'export vers l'Italie. Les éleveurs bovins viande du groupe JA lors de leur séjour en Italie à la découverte de la filière broutard (© JA Aveyron). Pendant ces deux jours et demi de formation, 10 jeunes éleveurs ont pu échanger avec Bevimac, acteur aveyronnais de l'export…


Europe | Par Eva DZ

Echanges commerciaux USA-UE : l’important excédent agroalimentaire français et européen

L’an passé, l’excédent commercial agroalimentaire français réalisé avec les Etats-Unis était de 4,7 milliards d’euros (Md€). Celui de l’Union européenne de 18 Md€. Pour les réduire, le président Trump pourfend l’arme tarifaire et douanière. © iStock-wildpixel Les Etats-Unis sont les premiers pays exportateurs de céréales dans le monde (90 Mt en 2024-2025) et de maïs en particulier (63 Mt en 2024-2025). Mais seules 2 Mt de maïs ont été expédiées en…


Par Elisa Llop

Taxes américaines : Bruxelles réitère son appel à «un dialogue constructif»

Quelques jours après l’annonce de droits de douane réciproques par Donald Trump, le commissaire européen au commerce international, Maros Sefcovic, s’est rendu à Washington, les 19 et 20 février, afin d’apaiser les tensions et maintenir le dialogue. A cette occasion, il s’est entretenu avec ses homologues américains Howard Lutnick (secrétaire au commerce) et Jameson Greer (représentant désigné au commerce). «En venant ici, j’ai souligné que, tout en protégeant les intérêts européens, nous recherchons un dialogue constructif pour éviter les souffrances inutiles liées aux mesures et aux contre-mesures», a-t-il affirmé après la réunion.

Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis se plaignent d’une relation commerciale transatlantique déséquilibrée, largement en faveur de l’UE. «Si nous ne parvenons pas à nous entendre, cela aura un impact énorme et des effets négatifs sur l’ensemble de l’économie mondiale», a-il-indiqué. Et d’ajouter : «Nous nous concentrons sur le fait de trouver une issue positive».


Par Eva DZ

UE/Mercosur : les eurodéputés placent l’agriculture au cœur de leurs préoccupations

Les conséquences sur l’agriculture ont été au cœur des préoccupations exprimées par les eurodéputés lors du débat, le 13 février en séance plénière du Parlement européen, sur l’accord commercial UE/Mercosur. «Le débat s’est presque exclusivement concentré sur l’agriculture», a d’ailleurs constaté le commissaire au Commerce international, Maros Sefcovic, chargé une nouvelle fois d’assurer le service après-vente de la Commission européenne. Les eurodéputés apparaissent encore divisés sur le sujet et des interrogations persistent de part et d’autre de l’hémicycle. En amont, le 12 février, le vote sur une résolution d’objection à l’autorisation d’un maïs OGM a donné la possibilité aux eurodéputés de se prononcer sur l’accord. Un amendement déposé par le groupe La Gauche appelant explicitement la Commission européenne et les États membres «à renoncer définitivement à signer à l’accord UE/Mercosur» était mis au vote. Une requête qui n’a finalement pas été suivie par l’hémicycle, qui a rejeté la proposition, avec 309 voix contre, 262 voix pour et 76 abstentions.


Europe | Par La rédaction

FNSEA et JA manifestent contre l’accord UE/Mercosur devant le Parlement européen

«Un accord obsolète, anachronique et inacceptable» : des agriculteurs réunis sous les bannières de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) ont manifesté mercredi 22 janvier devant le Parlement européen pour demander l'abandon de l'accord commercial signé par l'Union européenne avec le Mercosur. Capture X «Au moment où Donald Trump met des droits de douane pour protéger son économie et où tous les blocs cherchent à préserver leur souveraineté, nous,…


Aveyron | Par La rédaction

Laissac : Le marché aux bestiaux fait peau neuve

Marché au cadran avec garantie de paiement pour tous les vendeurs (bovins et ovins)… Le marché de Laissac change de braquet. Une réunion d’information, ouverte à tous, est organisée jeudi 16 janvier à 20h pour présenter et expliquer les évolutions à venir. Les marchés ovins et bovins de Laissac seront dans quelques semaines, organisés au cadran, avec une garantie de paiement pour tous les vendeurs (photo archives). Le marché aux…


Par La rédaction

Accords de libre-échange : l’agriculture sous pression

Les accords de libre-échange, sont souvent porteurs de croissance pour les services et de l’industrie. Ils impactent négativement l’agriculture française quand nous discutons avec de grands pays agricoles. Nos partenaires commerciaux ont des normes de productions moins-disantes par rapport à celles imposées par l’UE. Entre suppression de droits de douanes, incohérences environnementales et distorsions de concurrence, nos filières agricoles peinent face à l'explosion des importations. Crédit photo : iStock-bfk9221 Comment…


Par Eva DZ

Pratiques commerciales : Bruxelles présente ses propositions pour renforcer la position des agriculteurs

La Commission européenne a présenté le 10 décembre deux propositions visant à mieux protéger les agriculteurs au sein de la chaîne d’approvisionnement alimentaire une révision ciblée du l’OCM et un renforcement de la directive sur les pratiques commerciales déloyales. Ces dispositions avaient été annoncées suite aux manifestations agricoles du début d’année. L’amendement du règlement OCM de la PAC va renforcer le pouvoir de négociation de agriculteurs vis-à-vis de leurs acheteurs. Bruxelles propose de rendre obligatoires les contrats écrits et d’améliorer la manière dont les contrats à long terme tiennent compte des fluctuations des coûts de production. Les États membres vont pouvoir accorder un soutien financier accru dans le cadre des interventions sectorielles de la PAC aux organisations de producteurs et leur reconnaissance juridique va être simplifiée. Parallèlement, la Commission européenne a aussi proposé un règlement permettant une application transfrontalière de la directive sur les pratiques commerciales déloyales. Un mécanisme d’assistance mutuelle va permettre aux autorités nationales chargées de faire appliquer la législation d’échanger des informations et de demander à une autorité d’un autre Etat membre de prendre des mesures en leur nom. Des actions coordonnées pourront être lancées «chaque fois qu’il existe des soupçons raisonnables de pratiques commerciales déloyales généralisées ayant une dimension transfrontalière».