Mot-clé : Céréales

Par Agra

Moissons : la coopérative sudiste Arterris satisfaite d’une collecte en hausse de 11 %

La coopérative Arterris, basée à Castelnaudary (Aude), a dressé le 19 août un bilan « globalement positif » de la moisson, affichant une collecte de 480 000 t de grains (+11 % par rapport à 2024). « Si les rendements et la qualité sont globalement au rendez-vous pour le blé tendre et l’orge, le blé dur accuse quant à lui un léger recul, tandis que les cultures de colza et de protéagineux se montrent plus décevantes », selon un communiqué. En blé dur, un recul des surfaces explique la baisse des volumes, malgré des rendements proches de la moyenne. Des taux de protéines un peu faibles sont relevés, même constat pour ce qui est des poids spécifiques (PS). En blé tendre, la collecte est bonne grâce à des surfaces plus importantes et des rendements satisfaisants. Les PS sont « historiquement élevés ». En orge, les volumes et la qualité sont au rendez-vous, après trois campagnes marquées par des PS faibles. Côté protéagineux, les fortes chaleurs et le manque d’eau se traduisent par des rendements inférieurs à la moyenne. Déception aussi avec le colza, pénalisé dès les semis. Arterris exprime par ailleurs son inquiétude pour les récoltes à venir de maïs, tournesol et sorgho, victimes de la sécheresse.


Par Agra

Moissons : rebond amplifié des volumes, les qualités «satisfaisantes»

Les derniers chiffres officiels sur la moisson 2025, diffusés le 8 août par Agreste, montrent un rebond amplifié des volumes, alors que les qualités sont «satisfaisantes», selon une publication le 13 août de FranceAgriMer et des instituts techniques. En blé tendre, le ministère de l’agriculture table sur 33,1 Mt (contre 32,6 Mt au 1er juillet).

«Les teneurs en protéines moyennes sont généralement comprises entre 10,5 et 11,5 %, selon un axe croissant ouest-est», les poids spécifiques (PS) «majoritairement élevés», selon le communiqué de l’établissement national, d’Arvalis et et de Terres Inovia. En blé dur, 1,3 Mt sont attendues et «le mitadinage semble limité» en l’absence de pluies. Côté orge d’hiver, la récolte est estimée à 8,4 Mt. «Les teneurs en protéines oscillent entre 9,5 et 10,5 % sur une large partie du territoire», quand les PS et calibrages s’avèrent «bons voire très bons». L’orge de printemps est chiffrée à 3,5 Mt (contre 3,4 Mt précédemment), avec des protéines entre 9,8 et 10,8 %, et des PS et calibrages «excellents». En colza, l’estimation bondit à 4,5 Mt (4,2 Mt précédemment). «La qualité des graines est remarquable avec une teneur en huile à plus de 45 %, en nette hausse par rapport à 2024». La récolte de pois protéagineux est, elle, chiffrée à 0,5 Mt.

Source Agra


Par Agra

Blé tendre : la récolte française 2025 attendue en net rebond par rapport à 2024 (ministère)

Les services statistiques du ministère de l’Agriculture (Agreste) ont publié leur première prévision de récolte française 2025 de blé tendre, dans leur rapport mensuel du 15 juillet. Elle est attendue à 32,6 Mt, en hausse de 7 Mt par rapport à l’année catastrophique de 2024. Certains analystes, notamment le cabinet de courtage Plantureux et Associés, tablent sur un chiffre un peu plus élevé. En orge, elle atteindrait 11,77 Mt, contre 9,9 Mt l’an dernier. Notons que les volumes d’hiver ont été nettement relevés par rapport au précédent rapport de juin, passant de 7,8 Mt à 8,3 Mt. Du côté du blé dur, les volumes sont espérés à 1,26 Mt, un niveau proche de 2024 (1,23 Mt). Notons la forte progression de la moisson de féveroles, de 80 000 t environ annuellement, à 295 000 t. En pois, elle est évaluée à 514 000 t, contre 487 000 t l’an passé. En colza, Agreste maintient sa première prévision survenue le mois précédent, à 4,2 Mt (3,87 Mt l’an dernier). Les coupes n’étant pas encore finalisées, les chiffres sont amenés à évoluer lors des prochaines publications.


Par Agra

Céréales : pas de catastrophisme mais prudence face aux effets de la canicule

Jean-Pierre Cohan, directeur recherche et développement d’Arvalis, a indiqué que les effets des fortes températures observées ces derniers jours sur les cultures de céréales (blés, orges essentiellement) ne devaient pas engendrer « de catastrophisme, tout en incitant à la prudence». Les coupes de blé démarrent tout juste, «nous en saurons plus la semaine prochaine », explique l’expert qui divise la France en deux : le sud de la Loire, où le coup de chaud est survenu trop tardivement pour réellement endommager les plantes, et où le déficit pluviométrique est absent, et le nord, où un déficit est présent. Il rappelle que les semis ont été très étalés dans le temps, engendrant des stades de développement très variables. Pour résumer, au nord de la Loire, plus les cultures ont été semées tardivement, plus les risques d’échaudage s’accroissent. Toutefois, Jean-Pierre Cohan précise que « certes il y a un déficit pluviométrique au nord, mais la demande en eau des plantes a été moins élevée, en raison des températures douces du printemps ». De plus, les conditions sanitaires sont bien meilleures que l’an dernier, durant lequel d’importantes maladies foliaires (septoriose) avaient été constatées dans les parcelles.


Par Eva DZ

Matinée Arvalis/Chambre d’agriculture Aveyron : Quelles variétés choisir pour les céréales aveyronnaises de demain ?

Matinée Arvalis/Chambre d'agriculture de l'Aveyron Quelles variétés choisir pour les céréales aveyronnaises de demain ? Orge - Blé tendre - Triticale Les céréales ont une place privilégiée dans les assolements des systèmes polyculture élevage aveyronnais. En majorité valorisées en autoconsommation et pour la paille, les filières de vente sont aussi présentes sur le département. Les résultats sont souvent très dépendants du contexte météorologique de la campagne. Les aléas pluviométriques ou…


Par Agra

Exportations agricoles et agroalimentaires: la France maintient son 6e rang mondial

Malgré un recul de ses envois, notamment de céréales, la France maintient son sixième rang d’exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires en 2024, indique FranceAgrimer dans un panorama du commerce extérieur français publié le 23 mai. La part de marché de la France est en recul de 0,1 point à 4,3%. Grace aux exportations de produits horticoles, fruits, beurre/graisse, et huile de cacao, les Pays-Bas ont pris la deuxième place du classement avec 7% de parts de marché, au détriment du Brésil (6,6%), qui voit les exportations de soja reculer. Les États-Unis restent leader avec près de 8,5 % de part de marché mais perdent 0,2 point de part de marché en raison d’un recul des exportations de fèves de soja (-11 %). La balance commerciale des produits agricoles et agroalimentaires de la France, bien que toujours excédentaire de 3,9 Md€, s’est encore repliée en 2024 (-26 %) . Elle a baissé de 1,4 Md€ en 2024 par rapport à 2023. Il s’agit de l’excédent le plus bas enregistré depuis 20 ans. « En 2024, la valeur des exportations françaises de produits agricoles et agroalimentaires est à peine meilleure que celle de 2023, 82,1 Md€ contre 81,4 Md€ », constate FranceAgriMer. La valeur des exportations a été pénalisée par les grandes cultures – des cours mondiaux en baisse et une faible production nationale – tandis que l’épicerie a progressé.


Par Agra

Céréales/climat : un effet sur les rendements de 4 à 13% depuis un demi-siècle (étude)

Des chercheurs de Stanford ont publié une étude le 5 mai dans la revue PNAS, qui se penche sur les effets du changement climatique sur les conditions de croissance de cinq grandes cultures, sur les 50 dernières années dans le monde. « Nous estimons que les tendances climatiques ont entraîné une baisse des rendements mondiaux actuels du blé, du maïs et de l’orge de 10%, 4% et 13% par rapport à ce qu’ils auraient été autrement », écrivent les chercheurs dans une synthèse. Ainsi, sur la période, « ces pertes ont probablement dépassé les bénéfices des augmentations de CO2 », comme la stimulation de la photosynthèse, « alors que les bénéfices du CO2 ont probablement dépassé les pertes liées au climat pour le soja et le riz ». Si les auteurs soulignent l’efficacité des modèles climatiques, ils pointent deux « surprises » : les modèles « surestiment substantiellement la chaleur et l’assèchement expérimentés par les cultures d’été en Amérique du Nord », notamment dans le Midwest américain, et ils « sous-estiment » l’assèchement dans « la plupart des régions tempérées », comme l’Europe et la Chine. Interrogé par le site de Stanford, l’auteur principal David Lobell rappelle que 5% de baisse de rendement, « c’est suffisant pour transformer les marchés ». « Nous parlons de quantités de nourriture suffisantes pour des centaines de millions de personnes. »


Par La rédaction

Céréales : conditions de cultures en France bien meilleures que l’an dernier (FranceAgriMer)

Dans son bulletin hebdomadaire Céré’Obs du 2 mai, l’organisme public FranceAgriMer (FAM) rapporte des conditions de cultures de blé tendre, de blé dur, d’orge d’hiver et de printemps bien meilleures que l’an dernier à pareille époque au 28 avril en France. En blé tendre, elles sont jugées bonnes à excellentes dans 74 % des cas, contre 63 % l’année dernière à la même période. Ce taux s’affiche à 70 % en orge d’hiver (66 % en 2024) et à 82 % en orge de printemps (74% en 2024). En blé dur, 76 % des parcelles se développent dans des conditions bonnes à très bonnes, contre 66 % l’an passé à la même époque. Signalons également la bonne avancée des travaux d’emblavement de maïs, réalisés à hauteur de 62 % au 28 avril, contre seulement 42 % l’année dernière à la même période. Ce rythme s’avère plus conforme à la norme habituelle, puisque lors des cinq dernières années, le taux d’avancement de ces travaux s’affichait à 63 %. Pour rappel, le printemps 2024 s’était révélé extrêmement pluvieux, retardant grandement les semis.


Par Agra

Céréales : Intercéréales lance un plan de surveillance sanitaire

Dans un communiqué du 31 mars, Intercéréales (interprofession des céréales) a annoncé le lancement d’un « Plan de surveillance filière (PSF) » destiné à suivre la qualité sanitaire des grains, leurs produits et leurs coproduits, et ce « quel que soit leur usage ». Quatre objectifs sont énoncés : assurer un suivi de la qualité sanitaire sur le territoire, disposer de données solides, renforcer la veille sur les contaminants émergents et fournir un outil permettant aux entreprises de s‘adapter. Ce plan succède à Hypérion, lancé en 2000. Treize fédérations sont parties prenantes, dont trois ne sont pas adhérentes d’Intercéréales : Alliance-7 (épicerie et alimentation spécialisée), la CNBPF (artisans boulangers) et la FEB (PME et ETI de la boulangerie). Dix métiers participent au plan de surveillance, allant de l’amont à l’aval : production, collecte, meunerie, nutrition animale, boulangerie, etc. Intercéréales se chargera de piloter le projet. « Notre ambition est de rassembler un maximum d’entreprises, pour collectivement faire progresser nos connaissances et notre gestion de la sécurité sanitaire », détaille dans le communiqué Lionel Deloingce, élu référent sur le PSF et vice-président d’Intercéréales.


Par La rédaction

Céréales à paille/fongicides : progressions des résistances, dont multiples (chercheurs)

Dans une note sur l’évolution des résistances aux fongicides sur céréales à paille parue le 6 février, Arvalis, Inrae et l’Anses dressent un état des lieux par maladie et par mode d’action. Face à une progression des souches résistantes, les instituts recommandent de «n’intervenir que si strictement nécessaire» et encouragent, en premier lieu, le recours «à la prophylaxie, aux variétés résistantes et aux outils d’aide à la décision». Pour minimiser la pression de sélection, la priorité est de diversifier les modes d’action au sein des programmes, sachant que, «sur blé comme sur orge, l’utilisation des SDHI doit être limitée à une seule application par saison». Sur blé, face à la progression des résistances multiples, il convient de «privilégier les fongicides multisites et les spécialités de biocontrôle». Sur orge, pour éviter de sélectionner davantage les souches présentant une résistance multiple, «le recours à l’utilisation d’un mélange trois voies QoI+SDHI+IDM doit être rigoureusement limité aux situations où l’helminthosporiose est très difficile à contrôler». Enfin, pour gérer les rouilles des céréales, le conseil est d’éviter de recourir aux SDHI, mais d’opter de préférence pour les traitements associant triazoles et Qol. (Anne Gilet)