Mot-clé : Caprins

Par Agra

Lait de chèvre : le président de la Fnec Jacky Salingardes souhaite écourter son mandat

A l’occasion de la 67e assemblée générale (AG) de la Fnec (éleveurs de chèvres, FNSEA) tenue à Rodez les 23 et 24 avril, le président Jacky Salingardes a annoncé son souhait qu’un nouveau président soit désigné d’ici la fin de l’année 2025. M. Salingardes est président depuis 19 ans et son mandat arrive à échéance à l’occasion de la prochaine AG en 2026. L’AG 2025 a été l’occasion d’échanges sur les sujets de préoccupation des éleveurs de chèvres. « Nous souhaitons une hausse du prix de base du lait de chèvre payé par les coopératives et les industriels privés alors que ce prix de base stagne depuis deux ans », souligne le DG de la Fnec Raphaël Guyet. Et cela même si le prix réel payé a connu une légère augmentation ces derniers temps. « Les éleveurs de chèvres sont confrontés à une baisse de leurs revenus, résultat d’une baisse de la collecte de lait », poursuit-il. La mauvaise qualité des fourrages et la baisse du nombre d’éleveurs explique ce retrait de la collecte, qui pourrait également s’expliquer par la FCO entraînant des chevreaux mort-nés et des avortements. Autre sujet de préoccupation : le lait cru qui concerne tout particulièrement la filière caprine. La Fnec se dit vigilante pour que la pression sanitaire pesant sur les éleveurs travaillant le lait cru reste mesurée.


Aveyron | Par Eva DZ

Jacky Salingardes, président de la FNEC «La filière caprine a toute sa place»

Eleveur caprin à Villefranche de Rouergue, Jacky Salingardes préside la fédération nationale des éleveurs de chèvres (FNEC) depuis 2006. Les 23 et 24 avril, il présidera sa dernière assemblée générale. Interview. Jacky Salingardes, éleveur caprin à Villefranche de Rouergue, préside la FNEC depuis 2006. Comment se porte la filière caprine en France ?J. Salingardes : «Notre filière va bien ! Mais ça n’empêche pas quelques bémols !Le premier et non…


Aveyron | Par Eva DZ

Filière caprine : le congrès de la FNEC en Aveyron

Les 23 et 24 avril, l’Aveyron accueille pour la deuxième fois, le congrès de la Fédération nationale caprine. Une façon pour les éleveurs caprins du département de saluer l’engagement de Jacky Salingardes, président aveyronnais de la FNEC depuis 19 ans. Sandrine Roquefeuil et Annabelle Soulié co-présidentes de la section caprin FDSEA, ont annoncé la tenue de l’assemblée générale de la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (FNEC) en Aveyron, les…


Aveyron | Par Elisa Llop

Lucie Ferrié, « Les chèvres, ce n’est que de la reconnaissance »

Lucie Ferrié élève ses chèvres depuis début 2022, après avoir repris l’exploitation de son père, ancien éleveur de vaches Brunes, parti récemment à la retraite. A Sainte-Radegonde, Lucie gère un troupeau de 200 chèvres alpines. Chaque année, elle garde une soixantaine de chevrettes pour le renouvellement et dispose d’une douzaine de boucs pour la reproduction. Boucs provenant exclusivement de l’extérieur, afin de renouveler la génétique. Les chevreaux de quelques jours,…


Aveyron | Par Elisa Llop

Pierre Poulalion, L’AOP Rocamadour au cœur

Pierre est l'un des quelques producteurs de lait aveyronnais pour l’AOP Rocamadour. Installé depuis 2017 au Mas du Mouly, à Villeneuve, dans l'aire de production de l'AOP Rocamadour. Ils sont environ 7 éleveurs sur la commune à produire du lait pour l'AOP. Lozérien d'origine, issu d'une famille d'éleveurs bovins, lui comme son frère se sont orientés sur l'élevage de caprins, mais sur deux exploitations différentes. D'où est venue cette passion…


Par La rédaction

Dossier Spécial Congrès FNEC en Aveyron !

Les 23 et 24 avril 2025, Rodez est devenu le centre de gravité de l’élevage caprin français, rassemblant producteurs et représentants de la filière. Cet événement d’envergure nationale, témoignage de la place prépondérante qu’occupe l’Aveyron dans le paysage caprin français.


Lait de chèvre

National | Par La rédaction

Lait de chèvre : une collecte en baisse de 3,1 % en France en 2024

Selon l’Institut de l’élevage (Idele), la collecte de lait de chèvre (500 millions de litres) a été en France inférieure de 3,1 % à celle de 2023. Cette baisse a essentiellement été constatée durant le 4ème trimestre 2024. Toutefois, ce repli a en partie été compensé par des taux butyreux (39,8 gr/l) et protéique (35,2 gr/l) respectivement supérieurs de 2,2 % et de 0,7 % à ceux de l’an passé.…


Par Elisa Llop

Loup/ours: dépôt simplifié et paiement accéléré pour l’aide aux moyens de protection

Les éleveurs d’ovins et de caprins soumis à un risque de prédation par le loup ou l’ours peuvent déposer leur demande d’aide aux moyens de protection pour 2025, pour laquelle le dépôt est simplifié et le versement accéléré, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture du 27 décembre. Le dispositif repose sur un appel à projets annuel qui sera clos le 31 juillet à minuit. Cofinancée par l’UE et l’État, cette aide vise à compenser «les surcoûts induits par les changements de pratiques» (gardiennage, chiens de protection, clôtures électrifiées, études et accompagnement). Après une réflexion menée avec les éleveurs, le ministère et l’ASP (Agence de services et de paiement), «plus d’une dizaine de pièces justificatives seront retirées des justificatifs à fournir par le demandeur». La Rue de Varenne ajoute que des «améliorations» ont été apportées à l’outil Safran (dépôt des dossiers) et qu’une hotline a été ouverte par l’ASP (09 74 99 74 41). Concernant le paiement, «les demandes de solde pour la prise en charge des chiens de protection et les investissements matériels peuvent être déposées dès que la dépense a été effectuée», indique le ministère (à condition de remplir le critère de durée minimale de présence dans les cercles de prédation). Une évolution qui «permettra de ne pas attendre la fin de l’année pour déposer une demande de paiement».


Par La rédaction

Lait de chèvre : les éleveurs demandent «des hausses» lors des négociations commerciales

La Fnec (producteurs de lait de chèvre, FNSEA) demande aux industriels «d’inscrire un prix du lait de chèvre à la hausse dans les conditions générales de vente qui seront envoyées (…) à la grande distribution» dans le cadre des négociations commerciales, indique un communiqué du 12 novembre. Le syndicat rappelle que «la loi Egalim 2 assure la prise en compte de la matière première agricole». Or, «tous les producteurs n’ont pas conclu leur négociation» avec leur laiterie, explique le directeur de la FNEC Raphaël Guyet. «Nous avons eu le retour d’une entreprise qui a accepté une petite hausse», complète le directeur. «C’est aussi un signal pour les coopératives», précise-t-il. Les coop’ représentent une part importante de la collecte et ont la main sur le prix demandé dans les CGV. «Malgré les hausses ces dernières années, nous sommes encore au-dessous du prix de revient», déplore Raphaël Guyet. En 2023, le prix du lait de chèvre était «environ 25 euros/1000 litres en dessous du prix de revient». À cela s’ajoute la baisse de collecte (3% sur les huit premiers mois de l’année 2024) en lien notamment avec les «conditions climatiques défavorables à la production de fourrages», poursuit le communiqué. La fièvre catarrhale ovine (FCO) entraîne également des «baisses de rendement non négligeables» dans les exploitations caprines, ajoute Raphaël Guyet.


Par La rédaction

Influenza/bovins: le Covars recommande de surveiller les élevages bovins près des foyers

Dans un avis publié le 24 mai, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) propose d’«anticiper la mise en place d’une surveillance active des élevages bovins et caprins à proximité des élevages d’oiseaux contaminés» par l’influenza aviaire. Le rapport de cette instance, placée auprès du gouvernement, porte sur l’épizootie en cours aux États-Unis, marquée pour la première fois par des contaminations de vaches laitières, ainsi que trois cas humains. La «surveillance active» (prélèvements de routine) prônée par le Covars consisterait en un «suivi sérologique» des animaux, complété si possible par une «surveillance des lisiers/fumiers des élevages en plein air». Car, rappelle le Comité, «l’hypothèse la plus probable» expliquant les contaminations aux États-Unis est celle d’une «consommation par les vaches laitières de litière souillée par des déjections d’oiseaux infectés».

Le Covars préconise aussi «une vigilance particulière» sur «la consommation de produits laitiers, en particulier de fromages crus», étant donné que, chez les bovins infectés, «le virus est excrété dans le lait à des niveaux élevés». Après avoir connu dix foyers durant l’hiver 2023-2024, la France est aujourd’hui indemne d’influenza aviaire.