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Par Agra

Bovins/DNC : un tiers des bovins vaccinés dans la zone concernée selon le ministère

A l’occasion d’un point avec la presse le 31 juillet, le ministère de l’agriculture a indiqué, qu’une dizaine de jours après le début de la campagne de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), un tiers des bovins de la zone concernée avaient reçu leur dose. Cela ne signifie pas pour autant que la campagne se terminera dans une vingtaine de jours : «Nous ne pouvons pas faire de projection linéaire», indiquent les services. En effet, les vétérinaires sont encore peu intervenus dans les estives, où le rythme de vaccination promet d’être plus faible. Le ministère de l’agriculture indique que la France n’a pas fait de nouvelle commande de doses, estimant que le volume actuel suffit à vacciner la zone réglementée en l’état. Celle-ci n’a pas évolué ces derniers jours, malgré quatre nouveaux cas, faisant grimper le nombre de foyer à 51, et le nombre d’animaux à abattre à 1000. 

Le ministère a réaffirmé l’intérêt de l’abattage total, contre l’abattage partiel : «Si on n’abat pas, on n’endigue pas la maladie», expliquent les fonctionnaires, mettant en avant l’existence de formes subcliniques (sans expression de symptômes), qui peuvent constituer des réservoirs de la maladie, et de tests faux négatifs, le virus étant présent par intermittence dans le sang des animaux.

Source Agra


Par Agra

Bovins/DNC: le Cnopsav valide la vaccination obligatoire, début semaine prochaine

Réuni le 16 juillet, le Conseil national d’orientation de la politique sanitaire (Cnopsav) a validé la stratégie vaccinale présentée par le ministère de l’agriculture pour combattre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui consistera en une campagne de vaccination obligatoire, qui devrait débuter à partir de la semaine prochaine. Seule la Confédération paysanne n’a pas voté pour, s’abstenant lors du vote.

Le ministère de l’agriculture doit mettre 350 000 doses à disposition, pour vacciner l’ensemble des bovins de plus d’un jour présents dans les zones de régulation et de surveillance, soit 284 000 animaux à date, rapportent les professionnels présents lors de la réunion. La dose (une seule est nécessaire) sera prise en charge par l’Etat, et appliquée par le réseau vétérinaire. Une seconde commande a été lancée par la ministre de l’agriculture en cas de besoin, dont le volume n’a pas été précisé.

 

Source Agra


Par La rédaction

Bovins/DNC: stratégie vaccinale non achevée, fermetures de marchés à l’export

A l’occasion d’une réunion avec les professionnels le 7 juillet, la DGAL (ministère de l’Agriculture) a indiqué que la stratégie vaccinale contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) était toujours en cours d’élaboration. La DGAL a confirmé que le mode de dispersion de la maladie était principalement les stomoxes et les taons (insectes), ce qui est rassurant car ils ne multiplient pas le virus et leur comportement est relativement sédentaire. «Une course contre la montre» commence toutefois, explique-t-on chez GDS France. Compte tenu de son statut en Europe (maladie à éradication immédiate), les professionnels s’attendent à la poursuite des dépeuplements, et à une vaccination obligatoire sur une zone qui reste à déterminer . Le traitement des chevaux dans les zones réglementées a été soulevé par les professionnels, qui demandent leur inclusion dans les dispositifs. D’après deux professionnels interrogés, le laboratoire fabricant de ces doses serait situé en Afrique du Sud. En attendant, des marchés se ferment, notamment la Chine et la Corée du Sud pour la viande, le Japon pour les abats, le Canada et le Royaume-Uni pour les produits laitiers non pasteurisés, rapporte la DGAL.


Par Agra

Bovins/DNC : en Savoie, le transport de lait cru interdit, la FDSEA vent debout

Dans un communiqué du 1er juillet, la FDSEA et les JA des Savoie exigent « la levée immédiate de l’obligation de pasteurisation généralisée » du lait, décidée à la suite du premier foyer français de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) bovine, confirmé le 29 juin. Conformément à la réglementation européenne, une zone réglementée de 50 km a été mise en place autour du foyer situé à Entrelacs, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Annecy. Selon la FDSEA, elle englobe « 2 200 élevages représentant 225 000 animaux ». En particulier, elle recouvre une partie des zones d’appellation reblochon, beaufort et abondance, trois fromages AOP au lait cru. Entre autres mesures de prévention instaurées par arrêté, la préfecture de Savoie y a interdit « les mouvements de lait cru » à partir des « établissements situés dans la zone réglementée ». Une dérogation est notamment prévue pour le transport de lait cru « vers un établissement de transformation pour y subir un traitement d’atténuation » (pasteurisation). Une mesure qui provoquerait, selon la FDSEA, « des pertes estimées à plus d’un million d’euros par jour ». Les syndicats demandent « l’abrogation immédiate des arrêtés préfectoraux », ainsi qu’une « dérogation européenne pour appliquer des mesures proportionnées, traçables, adaptées ».


Par Agra

Bovins/loups : publication de l’arrêté assouplissant les conditions de tirs de défense

Les éleveurs de bovins et de chevaux vont être autorisés à effectuer des tirs de défense contre les loups pour protéger leur troupeau, même lorsque celui-ci n’aura pas été déjà attaqué, selon un arrêté publié le 22 juin au Journal officiel. Cet texte daté de samedi vient modifier l’arrêté du 21 février 2024 . Seuls les élevages des « territoires soumis à un risque avéré de prédation » peuvent en bénéficier sans avoir subi d’attaque. Dans les autres territoires hexagonaux, pour accéder aux tirs de défense, un élevage bovin doit toujours justifier d’une prédation au cours des 12 derniers mois ; il doit aussi avoir mis en place une « mesure de réduction de vulnérabilité » dont la liste a été créée par l’arrêté paru le 22 juin. Cet arrêté signé par la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher et la ministre de l’agriculture, et de la souveraineté alimentaire, Annie Genevard avait été préalablement mis en consultation depuis le 10 juin. Le texte liste une dizaine de mesures «de réduction de la vulnérabilité» à la disposition des éleveurs de bovins et d’équins qui devront mettre en oeuvre au moins une d’entre elles (vêlage en bâtiment, rassemblement des troupeaux surtout la nuit, inspection et visites fréquentes, etc.) pour justifier ensuite des tirs. Ce texte «permettra de pouvoir opérer des tirs, dans les espaces où les troupeaux sont menacés, même lorsqu’il n’y aura pas (eu) d’attaque pour qu’on entre vraiment dans une logique de régulation», avait annoncé le 28 mai la ministre Annie Genevard devant les sénateurs.


Par Agra

Loup : l’arrêté sur les tirs pour les éleveurs bovins attendu « avant l’été »

L’arrêté permettant d’accorder aux éleveurs bovins des dérogations de tirs contre le loup devrait être disponible « d’ici l’été », a indiqué la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes (coordinatrice du Plan national loup) le 16 mai. Le sujet a été abordé en Groupe national loup le même jour, d’après un communiqué. « L’arrêté est prêt, mais pas encore signé », indique Claude Font, le secrétaire général de la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA), qui a participé à la réunion. Selon lui, deux étapes doivent encore être franchies : un avis du CNPN (Conseil national de la protection de la nature) et une consultation publique. Le texte doit permettre d’octroyer des tirs de défense simple aux éleveurs bovins « dans les mêmes conditions » que leurs collègues ovins, comme le demandent notamment les syndicats majoritaires sur le plateau de Millevaches. En vertu d’un arrêté interministériel du 7 février 2025, les élevages bovins prédatés peuvent bénéficier de dérogations de tirs sans avoir mis en place de moyens de protection classiques, mais « sous réserve de démarches engagées en matière de réduction de vulnérabilité » face au loup. « Le ministère voulait trois mesures [de réduction de vulnérabilité] et nous en demandons une seule », explique M. Font, évoquant aussi un dissensus sur le périmètre (au lot d’animaux ou au troupeau).


Par Agra

Bovins viande : la Fnab lance un projet national pour engraisser les veaux laitiers bio

Dans un communiqué du 13 mai, la Fnab (agriculteurs bio) annonce le lancement du projet Casdar « Valov Bio » visant à développer l’engraissement sur place et en bio des veaux laitiers. Actuellement, environ huit veaux laitiers bio sur dix « finissent en centres d’engraissement conventionnels », rappelle le syndicat. Or, les éleveurs sont « soucieux de garantir des conditions d’élevage bio à tous leurs animaux », selon la Fnab. Le projet « vise aussi à développer de nouveaux débouchés rémunérateurs », dans un contexte de crise du marché bio depuis 2022. Le projet Valov Bio se base sur l’expérience menée par le Civam bio 53 (Mayenne) : un groupe y « développe depuis six ans l’élevage sous nourrices, avec des partenariats inédits entre éleveurs laitiers et allaitants ». En s’appuyant sur son réseau national, la Fnab veut « démultiplier les initiatives des éleveurs de Mayenne sur une dizaine de territoires ». D’une durée de trois ans, Valov Bio rassemble de nombreux partenaires de la recherche (Inrae de Mirecourt, Idele, Itab, FiBL), économiques (groupements de producteurs et « opérateurs économiques » bio), de l’enseignement agricole, ainsi que l’ONG Welfarm.


Par Agra

Bovins : l’Argentine autorise l’exportation d’animaux lourds

Le gouvernement de Javier Milei a dérogé une loi de 1973 qui interdisait d’exporter du bétail lourd depuis l’Argentine. La levée de cette interdiction lui ouvre la voie à un négoce potentiellement prometteur, si l’on se base sur les performances réalisés l’an dernier par le Brésil et l’Uruguay. Le Brésil a expédié près d’un million de têtes de bétail en 2024 et l’Uruguay 347 000. Mais l’Argentine est actuellement absente du commerce international de bétail, qu’il s’agisse d’animaux lourds ou destinés à être engraissés. Aucun protocole sanitaire bilatéral ne lui permet, pour l’instant, d’y prendre part. L’Argentine présente un potentiel important sur ce créneau, avec un cheptel allaitant de 50 millions de têtes. « Cette autorisation d’exporter du bétail lourd est un stimulus extraordinaire pour la filière au niveau de ses performances zootechniques et de la reconnaissance de notre génétique en races à viande », selon Víctor Tonelli, analyste reconnu du secteur de l’élevage. En Uruguay voisin, cette filière a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires à l’export de près de 300 M$. Ses principaux marchés sont la Turquie pour le lourd entier (non castré), et l’Iran, l’Irak, ainsi que l’Égypte pour du bétail jeune et léger. Enfin, l’Algérie a autorisé l’importation de bétail uruguayen le19 février, selon le ministère de l’Agriculture. (Marc-Henry André)


Par Agra

Bovins : la mesure fiscale sera rétroactive sur 2024, promet le gouvernement

« Le gouvernement entend autoriser les exploitants agricoles » à bénéficier de la provision pour augmentation de la valeur des stocks de vaches « dès les exercices clos à compter du 1er janvier 2024 », annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 1er avril. Pour cela, l’exécutif prévoit une « traduction législative dans le prochain projet de loi de finances » (PLF 2026). Annoncée à l’automne 2023, cette mesure fiscale avait été créée par la loi de finances 2025, avec application pour quatre ans à partir du 1er janvier 2025. Le projet de loi d’orientation agricole prévoyait d’avancer cette date au 1er janvier 2024, mais l’article concerné (n°56) a été censuré par le Conseil constitutionnel comme « cavalier législatif ». D’après l’article 73 A du Code général des impôts, les agriculteurs imposés au réel peuvent pratiquer une provision dont le montant correspondant à l’augmentation de la valeur de leurs vaches laitières ou allaitantes. Cette provision doit être réinjectée dans le résultat de l’exploitation au plus tard dans les six ans, avec exonération en cas de hausse du cheptel. Le but ? Favoriser la rétention des vaches dans un contexte de décapitalisation et de hausse des prix des animaux alourdissant la valeur des stocks. Une enveloppe de 150 M€ est prévue pour cette provision plafonnée à 15 000 € par exploitation.


Par Agra

Bovins : l’impact des maladies MHE et FCO pourrait être plus grave que prévu (Idele)

En raison des épizooties qui frappent les élevages, la baisse de la production française de viande bovine en 2025 « pourrait être bien plus forte que celle que nous avions prévue en début d’année », indique l’Institut de l’élevage (Idele) dans son bulletin Tendances du mois de mars. Dans ses prévision 2025 publiées en janvier, l’institut technique s’attendait à une chute de 1,8 % sur un an, après une stabilisation en 2024. Cette étude intégrait déjà une partie de l’impact des maladies vectorielles qui frappent les élevages français : maladie hémorragique épizootique (MHE, depuis septembre 2023) et fièvre catarrhale ovine (FCO, depuis l’été 2023 pour la FCO-8 et août 2024 pour la FCO-3). Ces pathologies provoquent souvent des problèmes de reproduction. Selon l’Idele, en 2024, les naissances de veaux allaitants seraient en chute de 5 à 6 % sur un an. Les élevages ont accusé une « forte baisse des vêlages à l’automne » (-8 % en septembre, -12 % en octobre, -7 % en novembre), « concomitante à l’arrivée de la FCO-3 sur le territoire français ». Or, ces dernières années, les élevages français avaient tendance à regrouper de plus de plus de naissances sur cette période. Le recul des naissances a continué en janvier, que ce soit en veaux allaitants (-5 à -7 %) ou en veaux laitiers (-3,8 à -4,2 %).