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Par Agra

Bio: les 10 propositions de La Coopération agricole pour relancer les filières

Dans un manifeste dévoilé au Salon Tech et Bio le 25 septembre, la Coopération agricole (LCA) fait 10 propositions pour « amplifier la sortie de crise et pour renouer avec le développement » de l’agriculture biologique, selon l’édito du président de la commission bio, Jérôme Caillé. En ce qui concerne le maillon amont de la production agricole, LCA appelle à « agir pour limiter les déconversions », qui ont bénéficié de budgets publics « conséquents », et à se fixer des objectifs de croissance « en lien avec les marchés ». Elle souhaite renforcer « l’ancrage » dans les « dynamiques locales (PAT, circuits courts, RHD relocalisée) ». Concernant le maillon de la transformation, LCA appelle à « soutenir les investissements dans les outils industriels adaptés au bio » : vu les coupes budgétaires du fonds avenir bio, LCA estime qu’il « est nécessaire que les dossiers bio soient éligibles à tous les appels à projets en faveur des transitions. » Elle appelle aussi à « inciter à la contractualisation ». Enfin, sur le volet soutien par la consommation, LCA propose d’expérimenter « la TVA différentielle sur les produits vertueux », de « dynamiser l’export », et d’« encadrer » les allégations environnementales sur les emballages à niveau européen.


Par Agra

Bio : Biocoop propose de créer une mission interministérielle sur la filière

L’enseigne Biocoop a dévoilé ses propositions aux pouvoirs publics à l’occasion d’un point presse le 18 septembre. « Nous demandons la création d’une mission interministérielle sur l’agriculture biologique afin d’avoir une vision consolidée du secteur, voir l’ensemble des soutiens publics et mesurer l’impact de l’agriculture biologique sur la croissance française », a indiqué Franck Poncet, directeur général de Biocoop. Cette mission réunirait les ministères de l’Agriculture, de la Santé et des Finances. Pour atteindre les 20 % d’alimentation bio en restauration collective, Biocoop propose de développer l’allotissement en lançant des appels d’offres spécifiques pour les produits bio. Cela permettrait à sa filiale Biocoop Restauration de répondre à ces appels d’offres, et cela limiterait les coûts pour les pouvoirs publics, selon l’enseigne. Sachant que, aujourd’hui, un grossiste ayant remporté un marché est obligé d’avoir recours à un fournisseur spécifique pour les produits bio. Enfin, Biocoop propose que le législateur instaure une part minimale de produits biologiques dans les grandes surfaces afin de garantir des débouchés aux agriculteurs bio.


Par Agra

Pommes/poires : l’ANPP «optimiste», avec une production 2025 en légère hausse

À l’occasion du lancement de la campagne pommes et poires 2025, le 28 août, l’ANPP (producteurs de pommes et de poires) a annoncé une production de pommes en hausse (+3,6 %) à 1,485 millions de tonnes (Mt), avec «un taux de sucre estimé supérieur à l’année passée». L’offre reste toutefois «à confirmer» en raison du risque d’attaques de pucerons. «Le lancement de campagne me laisse optimiste, avec la possibilité de transformer le plomb en or», a souligné son président, Daniel Sauvaitre. En matière de pommes transformées, le marché français est en croissance, notamment en valeur, dans une offre européenne en repli. Si la partie consacrée à l’industrie n’est pas encore connue, l’ANPP constate que la consommation hexagonale de pommes se répartie à parts égales ente pommes fraîches et pommes transformées.

Côté bio, la situation reste fragile, marquée par une «légère érosion» des volumes achetés comme des sommes dépensées. L’ANPP observe toutefois un «frémissement» de la consommation, en particulier dans les magasins spécialisés. Elle estime que le marché de la pomme bio pourrait retrouver son équilibre d’ici 2029. La production de poires est quant à elle estimée à 140 000 t, supérieure à la moyenne, avec une plus grande offre de poires d’automne et d’hiver que de poires d’été.

Source Agra


Par Agra

Bio : les voies d’action à court et long terme pour stimuler le secteur

Dans l’étude prospective sur l’évolution de l’agriculture biologique (AB) d’ici 2040, les bureaux d’études Ceresco et Crédoc formulent plusieurs «recommandations d’actions» pour «stimuler le secteur bio à l’avenir», rapporte le CEP (ministère). Concernant les voies d’action «à court terme», ils rappellent que le maintien d’une offre de produits bio «suffisante pour l’ensemble des consommateurs» est «primordial». «Pour cela, le soutien aux infrastructures immatérielles (capital humain, outils de développement, fonds dédiés, instances de pilotage) ou matérielles (outils de collecte ou de transformation dédiés) des filières sera nécessaire», détaille la note. La question du prix sera «centrale» et l’image du label bio «très importante». «Les arguments liés à la santé devraient également continuer à jouer en faveur du développement de la consommation de produits biologiques», ajoutent-ils.

À long terme, la compétitivité de l’AB pourrait être améliorée par la prise en compte des externalités environnementales. Cela nécessiterait de renforcer «l’éducation environnementale ou la visibilité de la parole scientifique».

Source Agra


Par Agra

Bio/santé: le HCSP recommande d’embrasser la bio, avec un mix de conventionnel

Dans ses recommandations pour l’élaboration du 5e programme national nutrition santé (PNNS, 2025-2030), le Haut conseil de la santé publique (HCSP) fait plusieurs recommandations relatives à l’agriculture biologique. Tout d’abord, il recommande de continuer à promouvoir la consommation de cinq fruits et légumes par jour « en favorisant les produits de saison et bio pour leur teneur limitée en pesticides ». Dans le même temps, il appelle à diversifier le sourcing bio et conventionnel, par groupe alimentaire, « pour limiter l’exposition à un contaminant ». « Ainsi, par exemple, l’agriculture bio pourrait réduire la présence de cadmium (présent dans les engrais phosphatés, NDLR), mais pourrait augmenter celle du cuivre, substance très utilisée en agriculture bio », indique le rapport. Pour surmonter le frein économique à la consommation des produits bio, globalement vertueuse pour la santé des citoyens et l’environnement, le HSCP recommande « d’encadrer le taux de marge appliqué par la grande distribution sur les produits bio ». Il préconise aussi une « réallocation des soutiens publics » vers les acteurs de la bio (production, transformation, distribution, restauration) qui pour l’heure « bénéficient seulement de 6% des soutiens publics recensés ».


Par Agra

Reliquats d’aides bio : un CSO et un Comité État-Régions convoqués le 1er juillet

La date circulait depuis plusieurs semaines, mais les invitations ont enfin été reçues par les parties prenantes : un conseil supérieur d’orientation (CSO) et un Comité État-Régions est organisé le 1er juillet par le ministère de l’Agriculture. L’ordre du jour du CSO sera la mise à jour du plan stratégique national (PSN), la déclinaison française de la Pac ; l’enveloppe de reliquats d’aides bio, estimée à 257 millions d’euros (M€) non consommés en 2023 et 2024, devrait être au centre des discussions. La ministre a déjà annoncé que 50 M€ seraient alloués aux aides à l’investissement, et qu’une autre partie – dont le montant n’est pas connu – revaloriserait les éco-régimes bio. Elle a aussi promis que plus de 55 M€ abonderaient l’enveloppe de l’aide complémentaire au revenu des jeunes agriculteurs. La déclinaison nationale du paquet européen de Simplification pourrait également être évoquée. Quant au Comité État-Régions, il portera sur les aspects budgétaires de la réforme de la Pac post-2027, alors que le cadre financier pluriannuel (CFP) de l’Union européenne doit être présenté le 16 juin.

source: Agra


National | Par Actuagri

Restauration collective : simplifier Egalim

Restau’Co, le réseau Interprofessionnel de la restauration collective, organisait son salon annuel mi-juin à Paris. Un point sur Egalim a été présenté pendant cet événement qui a reçu la visite d’Annie Genevard. Les professionnels de la restauration collective sont en première ligne dans l’application des lois Egalim. Les objectifs fixés par les textes ne sont pas toujours faciles à atteindre. Présidente de restau’Co, Sylvie Dauriat a fait le point sur…


Par Agra

Reliquats d’aides bio : Genevard planche sur un programme opérationnel en lait bio

À l’occasion des questions au gouvernement le 18 juin, la ministre de l’Agriculture a indiqué qu’une partie de l’enveloppe de reliquats d’aides bio pourrait être consacrée à la création d’un programme opérationnel sur le lait bio, une demande portée par la Fnab (agriculteurs bio) et le collecteur spécialisé Biolait. « Il y aura, selon toute probabilité, un programme opérationnel sur le lait bio », a annoncé Annie Genevard devant les députés. En décembre, Biolait avait conditionné son aide aux producteurs laissés sans contrat par Lactalis à un soutien de l’État. L’organisation de producteurs (OP) demandait la mise en place de programmes opérationnels ainsi que « le financement direct de la logistique sur les zones peu denses ». Dans un communiqué du 29 avril, Biolait précisait que cette demande avait été coordonnée avec d’autres OP. L’objectif du programme opérationnel restait flou : « structurer la filière ». Le voile se lève peu à peu sur l’usage qui sera fait de l’enveloppe de reliquats d’aide bio, estimée à 250 millions d’euros (M€) non consommés en 2023 et 2024. La ministre a annoncé depuis plusieurs mois que 50 M€ seraient alloués aux aides à l’investissement, et qu’une autre partie – dont le montant n’est pas connu – revaloriserait les éco-régimes bio. Et au congrès des Jeunes agriculteurs le 5 juin, Annie Genevard a ensuite annoncé son souhait d’abonder de plus de 55 M€ l’enveloppe de l’aide complémentaire au revenu des jeunes agriculteurs.

 

source: Agra


Par Agra

Bio : deux coprésidents élus à la tête de la Fnab, Loïc Madeline et Olivier Chaloche

Pour le mandat 2025 2029, la présidence de la Fnab (agriculteurs bio) « sera assurée par un binôme d’agriculteurs complémentaires », Loïc Madeline et Olivier Chaloche, annonce la fédération dans un communiqué le 15 mai. Loïc Madeline est polyculteur-éleveur en Normandie, sur une exploitation de 84 ha (dont 30 ha de cultures), avec commercialisation en filière longue. Cet ancien ingénieur de l’Institut de l’élevage était jusque-là en charge de la Pac au sein de la Fnab. Quant à Olivier Chaloche, il est « producteur de céréales, légumes de plein champ et semences » dans le Loiret, sur une ferme de 230 ha (Gaec avec deux associés et deux salariés). Ils succèdent à Philippe Camburet, qui « poursuivra son engagement dans nos réseaux », indique la Fnab ; il présentera sa candidature au nom du syndicat au comité de bassin de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et au conseil d’administration de l’Itab (institut technique). Le bureau de la Fnab compte aussi un nouvel entrant en la personne de Thomas Montagne, éleveur dans le Lot-et-Garonne. Par ailleurs, le syndicat s’est doté pour ce mandat d’une « nouvelle feuille de route » en trois axes : structuration des filières, recherche-expérimentation et modèle économique du développement agricole bio.

source: Agra


Par Agra

Affichage environnemental/biodiversité : les bienfaits de la bio mis en avant (étude)

Une étude de l’Inrae et de l’Ifremer publiée le 30 avril conclut que les labels biologiques en agriculture sont les plus vertueux pour la biodiversité. « L’analyse des cahiers des charges atteste de l’effet positif des labels d’agriculture biologique (règlement européen Bio, Demeter et Nature et Progrès) sur la biodiversité car ce sont ceux qui intègrent le plus de pratiques identifiées comme favorables, de manière exigeante et ambitieuse », résume l’Inrae dans un communiqué de presse. L’étude, qui porte aussi sur les domaines de la pêche et de l’aquaculture, s’est intéressée à 13 labels relevant d’une certification publique ou privée (Siqo, label rouge, AOP Comt2, Bleu-blanc-cœur, HVE, Rainforest alliance, MSC…). Commanditée par les ministères de la Transition écologique, de l’Agriculture et l’Ademe pour construire le volet biodiversité de l’affichage environnemental, elle explore deux pistes méthodologiques pour quantifier les impacts de la production agricole : l’indicateur CONTRA-BiodivLabel, qui « prédit » la biodiversité par unité de surface selon l’occupation des terres et les cahiers des charges ; et la méthode Biodiversity Value Increment from Agricultural Statistics (BVIAS), qui estime les pratiques « effectivement » mises en œuvre.

source: Agra