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Par Agra

Lait bio : vers une accélération des cessations d’activité lors des 12 prochains mois

Le nombre de producteurs de lait bio qui devraient arrêter leur activité ou cesser de produire du lait selon le cahier des charges de l’agriculture biologique est prévu en forte hausse dans les 12 prochains mois, estime le Cniel dans sa dernière Conjoncture laitière bio publiée le 4 novembre. « La dernière enquête datée d’août 2025 prévoit une nouvelle accélération des cessations pour les 12 mois à venir ; près de 160 arrêts d’activité lait bio sont d’ores et déjà prévus d’ici juin 2026, soit trois fois plus que l’an dernier à la même époque », relève le Cniel. Ce sont surtout des exploitations de grande taille (350000 litres/an) qui seront concernées. L’arrêt de production est surtout le fait de déconversions et moins d’arrêt définitif d’activité laitière. Au cours des 12 derniers mois, le nombre de livreurs de lait bio n’a cessé de baisser, à -6% en août 2025, soit -15% depuis le pic atteint en 2023. La collecte est en baisse de 5% sur un an glissant, à 1,13 milliard de litres. « Au regard des cessations prévues, notre enquête prospective prévoit que la production laitière pourrait s’approcher de la barre du milliard de litre d’ici fin 2026 », prévoit le Cniel.


Par Agra

L’Agence bio continuera d’exister en 2026, budgets à préciser

«On sait qu’on n’est pas supprimés» s’est réjouie la directrice de l’Agence bio, Laure Verdeau, auprès d’Agra Presse le 17 octobre. Après des mois de doute sur son sort, sur la sellette avant un rétropédalage de la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, en janvier puis une mission de simplification menée par Bercy en mai, l’Agence bio continuera donc d’exister. Comme le laissait entendre la présentation du projet de loi de finances (PLF) 2026 aux syndicats, le 15 octobre, qui prévoit une baisse relativement modeste d’équivalents-temps plein (ETP), à l’instar d’autres opérateurs de l’Etat. D’après Laure Verdeau, l’Agence bio conservera ses trois missions que sont : la gestion du fonds avenir bio, la communication sur la bio et le suivi économique du secteur. Concernant le fonds avenir bio, l’enveloppe «à 8,7 millions d’euros va remonter».

Concernant le budget communication, le montant n’est pas encore certain. Enfin, concernant le suivi économique : «L’observatoire (de la production bio, NDLR) ne fera pas d’études sectorielles, sauf si financées par des tiers, mais il continuera de faire le chiffrage des marchés et le suivi des chiffres relatifs aux surfaces, fermes et actifs», a précisé Laure Verdeau.

Source Agra


Par Agra

Bio: les 10 propositions de La Coopération agricole pour relancer les filières

Dans un manifeste dévoilé au Salon Tech et Bio le 25 septembre, la Coopération agricole (LCA) fait 10 propositions pour « amplifier la sortie de crise et pour renouer avec le développement » de l’agriculture biologique, selon l’édito du président de la commission bio, Jérôme Caillé. En ce qui concerne le maillon amont de la production agricole, LCA appelle à « agir pour limiter les déconversions », qui ont bénéficié de budgets publics « conséquents », et à se fixer des objectifs de croissance « en lien avec les marchés ». Elle souhaite renforcer « l’ancrage » dans les « dynamiques locales (PAT, circuits courts, RHD relocalisée) ». Concernant le maillon de la transformation, LCA appelle à « soutenir les investissements dans les outils industriels adaptés au bio » : vu les coupes budgétaires du fonds avenir bio, LCA estime qu’il « est nécessaire que les dossiers bio soient éligibles à tous les appels à projets en faveur des transitions. » Elle appelle aussi à « inciter à la contractualisation ». Enfin, sur le volet soutien par la consommation, LCA propose d’expérimenter « la TVA différentielle sur les produits vertueux », de « dynamiser l’export », et d’« encadrer » les allégations environnementales sur les emballages à niveau européen.


Par Agra

Bio : Biocoop propose de créer une mission interministérielle sur la filière

L’enseigne Biocoop a dévoilé ses propositions aux pouvoirs publics à l’occasion d’un point presse le 18 septembre. « Nous demandons la création d’une mission interministérielle sur l’agriculture biologique afin d’avoir une vision consolidée du secteur, voir l’ensemble des soutiens publics et mesurer l’impact de l’agriculture biologique sur la croissance française », a indiqué Franck Poncet, directeur général de Biocoop. Cette mission réunirait les ministères de l’Agriculture, de la Santé et des Finances. Pour atteindre les 20 % d’alimentation bio en restauration collective, Biocoop propose de développer l’allotissement en lançant des appels d’offres spécifiques pour les produits bio. Cela permettrait à sa filiale Biocoop Restauration de répondre à ces appels d’offres, et cela limiterait les coûts pour les pouvoirs publics, selon l’enseigne. Sachant que, aujourd’hui, un grossiste ayant remporté un marché est obligé d’avoir recours à un fournisseur spécifique pour les produits bio. Enfin, Biocoop propose que le législateur instaure une part minimale de produits biologiques dans les grandes surfaces afin de garantir des débouchés aux agriculteurs bio.


Par Agra

Pommes/poires : l’ANPP «optimiste», avec une production 2025 en légère hausse

À l’occasion du lancement de la campagne pommes et poires 2025, le 28 août, l’ANPP (producteurs de pommes et de poires) a annoncé une production de pommes en hausse (+3,6 %) à 1,485 millions de tonnes (Mt), avec «un taux de sucre estimé supérieur à l’année passée». L’offre reste toutefois «à confirmer» en raison du risque d’attaques de pucerons. «Le lancement de campagne me laisse optimiste, avec la possibilité de transformer le plomb en or», a souligné son président, Daniel Sauvaitre. En matière de pommes transformées, le marché français est en croissance, notamment en valeur, dans une offre européenne en repli. Si la partie consacrée à l’industrie n’est pas encore connue, l’ANPP constate que la consommation hexagonale de pommes se répartie à parts égales ente pommes fraîches et pommes transformées.

Côté bio, la situation reste fragile, marquée par une «légère érosion» des volumes achetés comme des sommes dépensées. L’ANPP observe toutefois un «frémissement» de la consommation, en particulier dans les magasins spécialisés. Elle estime que le marché de la pomme bio pourrait retrouver son équilibre d’ici 2029. La production de poires est quant à elle estimée à 140 000 t, supérieure à la moyenne, avec une plus grande offre de poires d’automne et d’hiver que de poires d’été.

Source Agra


Par Agra

Bio : les voies d’action à court et long terme pour stimuler le secteur

Dans l’étude prospective sur l’évolution de l’agriculture biologique (AB) d’ici 2040, les bureaux d’études Ceresco et Crédoc formulent plusieurs «recommandations d’actions» pour «stimuler le secteur bio à l’avenir», rapporte le CEP (ministère). Concernant les voies d’action «à court terme», ils rappellent que le maintien d’une offre de produits bio «suffisante pour l’ensemble des consommateurs» est «primordial». «Pour cela, le soutien aux infrastructures immatérielles (capital humain, outils de développement, fonds dédiés, instances de pilotage) ou matérielles (outils de collecte ou de transformation dédiés) des filières sera nécessaire», détaille la note. La question du prix sera «centrale» et l’image du label bio «très importante». «Les arguments liés à la santé devraient également continuer à jouer en faveur du développement de la consommation de produits biologiques», ajoutent-ils.

À long terme, la compétitivité de l’AB pourrait être améliorée par la prise en compte des externalités environnementales. Cela nécessiterait de renforcer «l’éducation environnementale ou la visibilité de la parole scientifique».

Source Agra


Par Agra

Bio/santé: le HCSP recommande d’embrasser la bio, avec un mix de conventionnel

Dans ses recommandations pour l’élaboration du 5e programme national nutrition santé (PNNS, 2025-2030), le Haut conseil de la santé publique (HCSP) fait plusieurs recommandations relatives à l’agriculture biologique. Tout d’abord, il recommande de continuer à promouvoir la consommation de cinq fruits et légumes par jour « en favorisant les produits de saison et bio pour leur teneur limitée en pesticides ». Dans le même temps, il appelle à diversifier le sourcing bio et conventionnel, par groupe alimentaire, « pour limiter l’exposition à un contaminant ». « Ainsi, par exemple, l’agriculture bio pourrait réduire la présence de cadmium (présent dans les engrais phosphatés, NDLR), mais pourrait augmenter celle du cuivre, substance très utilisée en agriculture bio », indique le rapport. Pour surmonter le frein économique à la consommation des produits bio, globalement vertueuse pour la santé des citoyens et l’environnement, le HSCP recommande « d’encadrer le taux de marge appliqué par la grande distribution sur les produits bio ». Il préconise aussi une « réallocation des soutiens publics » vers les acteurs de la bio (production, transformation, distribution, restauration) qui pour l’heure « bénéficient seulement de 6% des soutiens publics recensés ».


Par Agra

Reliquats d’aides bio : un CSO et un Comité État-Régions convoqués le 1er juillet

La date circulait depuis plusieurs semaines, mais les invitations ont enfin été reçues par les parties prenantes : un conseil supérieur d’orientation (CSO) et un Comité État-Régions est organisé le 1er juillet par le ministère de l’Agriculture. L’ordre du jour du CSO sera la mise à jour du plan stratégique national (PSN), la déclinaison française de la Pac ; l’enveloppe de reliquats d’aides bio, estimée à 257 millions d’euros (M€) non consommés en 2023 et 2024, devrait être au centre des discussions. La ministre a déjà annoncé que 50 M€ seraient alloués aux aides à l’investissement, et qu’une autre partie – dont le montant n’est pas connu – revaloriserait les éco-régimes bio. Elle a aussi promis que plus de 55 M€ abonderaient l’enveloppe de l’aide complémentaire au revenu des jeunes agriculteurs. La déclinaison nationale du paquet européen de Simplification pourrait également être évoquée. Quant au Comité État-Régions, il portera sur les aspects budgétaires de la réforme de la Pac post-2027, alors que le cadre financier pluriannuel (CFP) de l’Union européenne doit être présenté le 16 juin.

source: Agra


National | Par Actuagri

Restauration collective : simplifier Egalim

Restau’Co, le réseau Interprofessionnel de la restauration collective, organisait son salon annuel mi-juin à Paris. Un point sur Egalim a été présenté pendant cet événement qui a reçu la visite d’Annie Genevard. Les professionnels de la restauration collective sont en première ligne dans l’application des lois Egalim. Les objectifs fixés par les textes ne sont pas toujours faciles à atteindre. Présidente de restau’Co, Sylvie Dauriat a fait le point sur…


Par Agra

Reliquats d’aides bio : Genevard planche sur un programme opérationnel en lait bio

À l’occasion des questions au gouvernement le 18 juin, la ministre de l’Agriculture a indiqué qu’une partie de l’enveloppe de reliquats d’aides bio pourrait être consacrée à la création d’un programme opérationnel sur le lait bio, une demande portée par la Fnab (agriculteurs bio) et le collecteur spécialisé Biolait. « Il y aura, selon toute probabilité, un programme opérationnel sur le lait bio », a annoncé Annie Genevard devant les députés. En décembre, Biolait avait conditionné son aide aux producteurs laissés sans contrat par Lactalis à un soutien de l’État. L’organisation de producteurs (OP) demandait la mise en place de programmes opérationnels ainsi que « le financement direct de la logistique sur les zones peu denses ». Dans un communiqué du 29 avril, Biolait précisait que cette demande avait été coordonnée avec d’autres OP. L’objectif du programme opérationnel restait flou : « structurer la filière ». Le voile se lève peu à peu sur l’usage qui sera fait de l’enveloppe de reliquats d’aide bio, estimée à 250 millions d’euros (M€) non consommés en 2023 et 2024. La ministre a annoncé depuis plusieurs mois que 50 M€ seraient alloués aux aides à l’investissement, et qu’une autre partie – dont le montant n’est pas connu – revaloriserait les éco-régimes bio. Et au congrès des Jeunes agriculteurs le 5 juin, Annie Genevard a ensuite annoncé son souhait d’abonder de plus de 55 M€ l’enveloppe de l’aide complémentaire au revenu des jeunes agriculteurs.

 

source: Agra