Mot-clé : Agriculture

Par eva dz

Commission européenne : les questions au futur commissaire à l’Agriculture Christophe Hansen

Le Parlement européen a fixé le 10 octobre le calendrier des auditions des candidats commissaires européens (du 4 au 12 novembre) et a adressé à chacun une série de questions écrites auxquelles ils devront répondre avant le 22 octobre. Pour le futur commissaire à l’agriculture, Christophe Hansen, l’audition publique se tiendra dès le 4 novembre (de 18h30 à 21h30). Mais, en coulisses, le candidat luxembourgeois a déjà commencé à rencontrer les différents groupes politiques.

Dans la semaine du 7 au 10 octobre, il a pu discuter avec les élus impliqués dans les questions agricoles des Verts, des centristes (Renew), des sociaux-démocrates et de la Gauche. Pour ce qui est des questions écrites qui lui ont été envoyées, les principaux thèmes sont, sans surprise, le renforcement de la position des agriculteurs dans la chaîne d’approvisionnement, l’accompagnement des transitions, le budget de la PAC, la gestion des crises, l’élargissement de l’UE, les importations ukrainiennes ou encore l’avenir de l’élevage. «Comment envisagez-vous d’alléger et de simplifier les charges administratives et les obligations de déclaration découlant de diverses politiques pour les agriculteurs ?», interrogent les parlementaires.

La commission de l’environnement (invitée à participer à la procédure d’audition) a, elle aussi, préparé une courte série de questions pour Christophe Hansen. Il lui est notamment demandé s’il prévoit de présenter en 2025 le cadre législatif sur des systèmes alimentaires durables qui avait été abandonné sous la précédente mandature.

La rédaction


Par eva dz

Ministère de l’agriculture : légère baisse du budget pour 2025, après une forte hausse l’an passé

Après avoir augmenté d’un tiers sur l’année 2024, à 4,7 milliards d’euros (Md€), en loi de finances initiale, les crédits affectés à la mission Afaar (agriculture, forêt) pourraient reculer à 4,43 Md€ (-6%) l’an prochain, selon les documents de présentation du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 diffusés le 10 octobre. La baisse touche les principaux postes de la mission, à l’exception du TO-DE (saisonniers), dont le budget est annoncé en hausse de 25,5 millions d’euros (M€). Le contenu de ces baisses de dépenses n’est pas précisé. Le ministère de l’agriculture confirme toutefois une tendance à la baisse dans les engagements liés à la planification écologique, sans préciser les mesures visées.

Le ministère de l’agriculture lui-même ne subira pas de réduction d’effectifs, mais ses opérateurs oui, de 101 équivalents temps-plein (ETP), soit une baisse d’1,1% sur l’ensemble de leurs effectifs. Les baisses devraient toucher l’office national de la forêt (ONF) précise le ministère de l’agriculture. Tous ministères confondus, le gouvernement prévoit une baisse de la dépense publique de 0,1%, dont 1,1% dans les administrations publiques centrales (État et opérateurs de l’État).

De son côté, le budget de l’enseignement technique agricole augmente de 41 M€, à 1,73 Md€. À l’inverse, le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche agricole baisse de 12 M€, à 431 M€.

La rédaction


National | Par La rédaction

La FNSEA a rencontré Annie Genevard

Une délégation de la FNSEA conduite par son président, Arnaud Rousseau, a rencontré la ministre de l’agriculture, Annie Genevard le 25 septembre en début d’après-midi. La FNSEA a abordé  «l’ensemble des dossiers que nous portons depuis la mobilisation», et demandé à ce que les engagements pris par le gouvernement précédent, (revenu, simplification, dignité) «soient tenus». Il souhaite aussi que le projet de loi d’orientation agricole revienne au Parlement «amendé par la…


Par eva dz

Annie Genevard, une députée LR de la ruralité à l’agriculture

Comme pressenti, la députée Les Républicains du Doubs, Annie Genevard, a été nommée, le 19 septembre, ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt, en remplacement de Marc Fesneau, qui n’apparaît pas dans le nouvel exécutif. Ancienne professeure de français, la nouvelle ministre bénéficie d’un solide ancrage politique dans le Doubs, département très laitier, où elle est née et où sa mère, Irène Tharin, fut députée UMP (2002-2007). Elle-même a été conseillère régionale (2004-2012) de Franche-Comté et maire (2002-2017) de Morteau.

«Je travaille pour les agriculteurs depuis bien longtemps», a-t-elle déclaré peu de temps avant sa nomination samedi à France 3 lors d’un déplacement sur des comices agricoles. Dans son département, les syndicats agricoles confirment. «Je la croise régulièrement, rapporte Christophe Chambon, secrétaire général adjoint de la FNSEA et éleveur dans le Doubs. Elle a toujours travaillé pour la cause agricole, et récemment durant les débats sur la LOA, elle a travaillé sur des amendements proposés par la FNSEA». Son suppléant, Eric Liégeon, est agriculteur, et ancien vice-président de la FDSEA du Doubs, investi de longue date à la Safer départementale.

La rédaction


Par eva dz

Une élue de la montagne pressentie au ministère de l’agriculture

A l’issue de son entretien avec le Premier ministre le 19 septembre, le dirigeant de Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, a indiqué aux députés LR les noms des ministres de leur parti «transmis par Michel Barnier» à Emmanuel Macron qui seront proposés pour faire partie de son exécutif. Parmi eux : Annie Genevard, députée Les Républicains (LR) du Doubs, département très laitier et forestier, est citée pour devenir ministre de l’agriculture. Cette ancienne maire de Morteau, ex-présidente de l’association nationale des élus de montagne est actuellement secrétaire générale des Républicains. Annie Genevard a pris a tête de la gouvernance du parti avec François-Xavier Bellamy.

Membre de la commission de l’éducation, Annie Genevard n’est pas une habituée des débats agricoles à l’Assemblée. Ses positions agricoles collent à celles de son parti (refus du Ceta, baisses de fiscalité, abaissement des normes…). Son profil est surtout marqué par son département d’origine ; le Doubs est un des départements français où la production agricole est la plus dépendante du lait de vache. Il est connu pour son élevage très herbager, ses fromages d’appellation (Comté, Morbier, MOnt d’Or) et ses fruitières. La filière bois y est également très forte ; la forêt couvre 28% du territoire du Doubs, contre 43% pour le reste de la France.

La rédaction


Par eva dz

Cabinet de Michel Barnier : Michel Stoumboff devient conseiller agricole, fin du grand pôle «écologie»

Par un arrêté paru le 17 septembre au Journal officiel, le Premier ministre a nommé un de ses anciens collaborateurs, Michel Stoumboff, pour le conseiller sur l’agriculture et l’alimentation à Matignon. Le haut fonctionnaire a été conseiller technique de Michel Barnier de 2007 à 2009, lorsqu’il était ministre de l’agriculture de François Fillon. Ingénieur général des ponts, des eaux et forêts, Michel Stoumboff a ensuite passé près de dix ans dans l’administration déconcentrée du ministère de l’intérieur, et six ans comme Draaf de la région Bretagne. Il était récemment remonté à Paris, en juillet, pour devenir adjoint de la DGALN (aménagement, logement, nature) au ministère de la cohésion des territoires.

Au passage, le conseiller agriculture sort du «pôle écologique, qui avait été constitué depuis le mandat de Jean Castex, et regroupant environnement, agriculture, transports, logement, énergie et mer», note le réseau Action climat (Rac) dans un communiqué paru le 17 septembre. Un «très mauvais signal» selon le Rac qui estime que «l’agriculture (…) ne peut être adressée en silo». En parallèle, Antoine Pellion quitte la fonction de chef de ce pôle «écologie, agriculture, énergie, logement et transport», mais reste à la tête du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE). La structure créée par Elisabeth Borne perdure, toujours sous l’égide de Matignon, mais déconnectée organiquement du cabinet du Premier ministre, selon le quotidien Le Monde. Au cabinet de Michel Barnier, un simple conseiller «environnement» a été nommé, Vincent Le Biez, qui était jusqu’alors «adjoint au délégué interministériel au nouveau nucléaire».

La rédaction


National | Par La rédaction

Le sport au service de l’agriculture

Alors que les XXXIIIe Jeux Olympiques de l’ère moderne s'ouvrent le 26 juillet à Paris, retour sur une table-ronde organisée par la FNSEA lors du dernier Salon de l’agriculture. Celle-ci a été l’occasion d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion et explorer de nouveaux horizons comme celui du sport en agriculture. Lors du dernier Salon de l'agriculture, une conférence était organisée sur le thème Agriculture et sport © Actuagri-CS «Une nécessité…


Par eva dz

Salon de l’agriculture: 603 652 visiteurs, en légère baisse

Le Salon de l’agriculture a accueilli 603 652 visiteurs pour sa 60e édition, marquée par la visite chahutée du chef de l’Etat en pleine crise agricole, ont annoncé le 3 mars les organisateurs de l’événement. La fréquentation est en légère baisse (-2%) par rapport à l’année dernière, où 615 204 visiteurs avaient été recensés.

Le président du Salon international de l’agriculture (SIA), Jean-Luc Poulain, a évoqué auprès de l’AFP une «édition compliquée, surtout en début de salon», mais aussi une fête populaire toujours plébiscitée par le public, «venu nombreux» à la rencontre des agriculteurs. Il évalue à «environ 20%» la baisse de fréquentation les deux premiers jours, mais assure que les chiffres des entrées ont été les jours suivants meilleurs que l’an dernier, avec plus de 100 000 visiteurs le deuxième samedi.

Si, en début de semaine, certains exposants se plaignaient d’un manque à gagner, ces doléances «sont éteintes aujourd’hui»: «Plus un n’en parle. Je pense qu’ils ont eux aussi fait du rattrapage dans la semaine», a rapporté M. Poulain, céréalier dans l’Oise, qui présidait l’événement pour la dernière fois. La fête a donné à moins d’excès que l’an dernier grâce notamment à de nouvelles restrictions. Résultat : « un seul stand a été fermé pour ne pas avoir respecté le règlement» et «aucun coma éthylique contre 82 l’an dernier», relève le directeur du salon Arnaud Lemoine.

La rédaction


National | Par eva dz

Colloque : Sans eau pas de vie et donc pas d’agriculture

Vendredi 8 décembre, la profession agricole d’Occitanie s’est montrée soudée pour défendre la survie de l’agriculture face aux défis de l’Eau. Le Conseil de l’Agriculture Régionale d’Occitanie avait organisé un grand colloque sur l’Eau à l’hôtel de Région à Toulouse, afin de se questionner sur l’avenir des territoires d’Occitanie dans un contexte de changement climatique. Une délégation de la FDSEA de l’Aveyron a participé à cette journée de réflexion.«Sans eau,…


National | Par eva dz

Les Français font confiance aux agriculteurs

Contrairement à ce que pense beaucoup de paysans, les Français estiment que les agriculteurs jouent un rôle important dans la société, non seulement en matière d’alimentation, mais aussi pour le maintien de la biodiversité et la protection de l’environnement.Bien que les agriculteurs expriment souvent le sentiment d’être mal aimés, la grande majorité des Français continuent de leur faire confiance, selon un sondage Ifop réalisé pour Ouest France du 3 au…