Aveyron | National | Par Didier Bouville

Retraites et agriculture au Grand débat animé par E. Macron à Rodez

L’agriculture a été évoquée à plusieurs reprises lors du Grand débat national sur les retraites, axé sur la réforme défendue à la salle des fêtes de Rodez par Emmanuel Macron, ce jeudi 3 octobre à Rodez. Un débat organisé avec une heure de retard suite au drame de la préfecture de police de Paris et qui a duré plus de trois heures et demi.

Plus de 500 invités étaient réunis autour du président de la République accompagné par le haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye, assis à côté du maire de Rodez, Christian Teyssèdre, non loin de l’ensemble des parlementaires aveyronnais.

La profession agricole est montée au créneau comme prévu par la voix notamment de deux jeunes Aveyronnais, Anthony Quintard, président des JA et Rémi Agrinier, secrétaire général-adjoint des JA. On sait que les exploitants agricoles font partie de ceux qui touchent les pensions de retraite les plus faibles, avec 75 % du SMIC.

Emmanuel Macron a répété que sa réforme de retraite à points prévoyait la création d’un montant minimum pour les pension à 1 000 euros/mois (85% du SMIC), alors qu’un retraité agricole ne touche que 730 euros par mois, en moyenne. « Aujourd’hui, nous avons trois actifs pour dix agriculteurs retraités » a précisé le chef de l’Etat. « La cotisation minimale pour valider un trimestre sera baissée avec la réforme » a t-il promis.

La question du cumul emploi-retraite a été posée par Anthony Quintard, mettant ainsi en avant la difficulté pour les jeunes agriculteurs d’accéder au foncier. Emmanuel Macron a répondu qu’il travaillait avec les syndicats agricoles pour mettre en place « une clause de cession », avec « une aide à la reprise d’exploitation », reconnaissant par ailleurs que le cumul emploi-retraite était considéré comme « une soulte » de pension pour les anciens, du fait de leur faible niveau de retraite.

S’agissant de la place de la MSA dans le dispositif de la réforme des retraites, Emmanuel Macron a été clair sur sa volonté de constituer un système unique : « la MSA gardera ses fonctions de services », a t-il précisé, suite à la question posée par Rémi Agrinier, attaché au maintien du guichet unique MSA.

Anthony Quintard (président des JA), au micro.

 msa+retraite+macron

Toutes les actualités
PetitesAnnonces
Véhicules agricoles

Cse cess V tracteur Renault Celtis 436RC 5400h + presse BR Claas Roland 240 + faneuse Claas Volto 870 + andaineur double Kuhn 6501 + faucheuse Kuhn 600G2 + herse émausseuse 6M + tonne à lisier Agrimat 6500 L avec bras de pompage. Tél 06 74 06 95 91

Véhicules agricoles

Cause retraite, vend tracteur JB 6520 et presse JD 582 toutes options, TBE + faucheuse trainée JD 1360, 3m avec groupeur d’andain. Tél. 06 86 78 46 56

Sur le même sujet

La profession agricole a profité de la venue du Président de la République pour l’interpeler sur les sujets majeurs qui touchent les agriculteurs aveyronnais. Extrait des réponses apportées par Emmanuel Macron. © ELLOP Sur le renouvellement des générations : «la ministre de l’agriculture s’est beaucoup engagée et vos parlementaires ont fourni un très gros travail qui a permis à la LOA d’être votée, d’être appliquée. Il faut faciliter les transferts sur le foncier, avoir des politiques de prêt et d’accompagnement des plus jeunes. Reste la problématique du prix de vente en raison du faible niveau de la retraite des anciens». PAC : «Il y a des filières, des territoires qui ont besoin de plus de soutiens» Sur la future PAC…