National | Par Didier Bouville
La réouverture des marchés turc et chinois, pour les bovins français, va offrir de nouveaux débouchés aux producteurs français. La FNSEA a ainsi salué la diplomatie française qui a permis cette réouverture. Mais le syndicat a tout de même souligné que l’agriculture française devait gagner en compétitivité pour que ces opportunités assurent une rémunération aux éleveurs.
La FNSEA s’alarme de la perte de compétitivité de la France, qui n’est que le sixième pays exportateur de produits agricoles et alimentaires, alors qu’elle occupait la seconde place au début des années 1990. De plus, les parts de marché détenues par ce secteur dans le monde sont passées de 7,7 % en 2000 à 4,8 % en 2015.
Concernant le marché européen, elles sont passées de 12,5 % en 2000 à 7,9 % en 2015. Elle appelle donc à entendre ces signaux et à miser sur l’innovation, l’investissement, la rémunération des agriculteurs pour rendre l’agriculture française plus compétitive.
Le syndicat estime en effet qu’avec 650 milliards d’euros de chiffre d’affaires, un solde positif de 9 milliards en moyenne sur les 5 dernières années et 3,4 millions d’actifs, les filières agricoles et agroalimentaires disposent de nombreux atouts pour faire de la France une puissance économique de premier ordre.
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