Depuis vendredi dernier, la FDSEA et les JA ont décidé d’aller à la rencontre des sénateurs. Au programme 2 dossiers urgents : les retraites agricoles et la loi EGALIM2.
Sur le premier sujet, le 17 juin dernier, l’Assemblée nationale votait une revalorisation à 700 € par mois du minimum de retraite des conjoints et des aides familiaux à carrière complète, contre 555 € à ce jour. Ce texte permettrait ainsi de revaloriser de 100 euros en moyenne les retraites de 210 000 conjoints et aides familiaux, dont 67 % de femmes. Pour la FDSEA, Il est indispensable que le texte soit examiné rapidement au Sénat et voté dans les mêmes termes pour une application rapide. C’est ce que la délégation de la FDSEA et des JA est venu réclamer lors de sa rencontre vendredi dernier. Les retraités agricoles méritent bien mieux que des promesses sans lendemain.
Concernant le volet EGALIM, il a été rappelé à Jean Claude Anglars que la loi devait répondre à plusieurs attentes. D’abord, interdire et considérer comme abusives les clauses telles que les clauses liées à l’environnement concurrentiel utilisées dans les contrats laitiers.
Ensuite, supprimer l’obligation réglementaire d’apport total des adhérents de l’organisme de producteurs (OP) dans le secteur du lait comme condition de reconnaissance de l’OP par les pouvoirs publics.
Assimiler la terminologie « vente directe au consommateur » à la terminologie « transformation à la ferme », pour permettre aux producteurs adhérents d’OP et de coopératives de développer la transformation à la ferme comme voie de diversification de leurs débouchés.
Mentionner clairement dans le contrat la pondération des indicateurs ayant permis de calculer le prix.
Et enfin, interdire tout symbole représentatif de la France sur les emballages alimentaires lorsque les ingrédients primaires, ne sont pas d’origine France.
Lundi 20, une nouvelle délégation syndicale rencontrera le sénateur Alain Marc.
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