National | Par Didier Bouville
Il faut remonter loin pour retrouver une évolution positive des fabrications françaises d’aliments pour porcs. Or, les statistiques établies par Coop de France et le SNIA, pour le mois de janvier dernier, enregistrent une progression de ces fabrications de 1,3 % par rapport au mois correspondant de 2017.
Ce sont surtout les spécialités pour porcelets, + 2,9 % qui sont à l’origine de cette reprise que l’on peut rapprocher de celle de la production porcine, prévue par le ministère de l’Agriculture, au vu des effectifs dénombrés en novembre 2017. A cette date, le cheptel porcin national comptait 11,3 millions de têtes, soit une progression de 2,4 % en un an ; elle serait de 1 % en 2018.
Les aliments pour volaille enregistrent également en janvier une progression de 1,5 % grâce aux spécialités poulets et pondeuses et aussi à une reprise de + 1,4 % des aliments dindes, alors que ceux pour palmipèdes sont encore sous le coup de la crise sanitaire, avec un retard de – 4,5 %.
La baisse des fabrications d’aliments pour bovins s’est poursuivie, -3,6 %, imputant aussi bien les vaches laitières que les bovins de viande. Pour les 7 premiers mois de la campagne, la production totale d’aliments composés a été de 11,2 Mt, accusant un repli de 1,5 % sur la précédente campagne, dû à la dégradation du secteur bovin, -2,8 % et au retard des aliments volaille. Les aliments porcs reviennent à l’équilibre : + 0,3 %.
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