Aveyron | Par Jérémy Duprat

Prix du lait de vache, Lactalis pas à la hauteur

Au tour de Lactalis. Le numéro un du lait en France est à la traîne. FDSEA-JA ont mené une action pour alerter les consommateurs sur le prix du lait chez Lactalis.

Lactalis n’est pas à la hauteur. C’est en tout cas le message FDSEA-JA inscrit à la peinture blanche sur une bâche noire. Avec ce message visible le long de la N88 à hauteur de Calmont à partir de mardi 24 octobre, les syndicats souhaitent alerter le consommateur sur la situation dans laquelle se trouve les éleveurs de vaches laitières. « Après 40 à 50 ans à courir après une rémunération qui nous permette de vivre décemment de notre métier, nous étions depuis quelques mois relativement satisfaits. Mais Lactalis, pourtant historiquement bien positionné sur le sujet et qui tirait les prix vers le mieux, est désormais à la traîne face à ses concurrents. Nous ne souhaitons pas revenir au point de départ et revivre ces 50 dernières années. Si le prix du lait ne remonte pas, c’est l’avenir de la filière qui est en péril parce que le renouvellement des générations ne se fera pas en sous-payant les agriculteurs », assène Claude Falip, président de la section bovin lait de la FDSEA.

Cette action intervient alors qu’en septembre l’Unell, après avoir saisi le médiateur, était tombé d’accord avec Lactalis. Un accord qui ne satisfait pas la FDSEA-JA même s’ils se refusent à dénoncer l’accord. Sur l’année, le groupe laitier leader en France serait en retard de 25 euros sur ses concurrents. « Il nous faudrait autour de 40 euros supplémentaires pour que les comptes de nos fermes soient dans le vert », défend Claude Falip.

Jérémy Duprat

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Le comité technique de recherche sur le campagnol terrestre du SIDAM s’est rassemblé le 3 juillet à Lempdes. Les chercheurs ont exposé leurs travaux et les FREDON et FDGDON ont échangé sur l’état des populations et l’organisation de la lutte collective dans les territoires. L’équipe de Adrien Pinot, VetAgro-sup Clermont, s’intéresse aux préférences alimentaires du campagnol terrestre. Elle ont démontré que celui-ci se nourrit presque exclusivement de racines de pissenlits pendant l’hiver et que plus il y a de pissenlits dans une parcelle, plus le nombre de campagnols augmente rapidement.Elle a aussi montré qu’en phase de déclin, c’est-à-dire après une pullulation, le sur-semis augmente considérablement la taille des populations.Aujourd’hui elle cherche à comprendre pourquoi une prairie permanente est plus vulnérable…