Aveyron | Par eva dz

PNR Aubrac – Chambres d’agriculture – OS Race Aubrac à l’unisson !

Mardi 2 juillet, le Parc naturel régional de l’Aubrac a renouvelé sa convention de partenariat avec les Chambres d’agriculture d’Aveyron, du Cantal et de la Lozère, et l’OS Race Aubrac. A l’unisson autour de la valeur sûre que représente l’élevage sur le territoire, ils entendent accompagner toutes les initiatives et le développement de l’agriculture, qui rayonne sur l’ensemble des acteurs du plateau.

Lors de la signature de la convention renouvelée entre le PNR Aubrac, les Chambres d’agriculture de l’Aveyron, de la Lozère et du Cantal et l’OS Aubrac.

«Associés de cœur et dans l’action», c’est ainsi que Bernard Bastide résume l’esprit de la convention renouvelée entre le PNR de l’Aubrac, les Chambres d’agriculture de l’Aveyron, de la Lozère et du Cantal ainsi que l’OS Race Aubrac. «Nous nous sommes retrouvés pour formaliser de nouveau notre union. Car rien n’est possible si nous ne travaillons pas main dans la main», a poursuivi le président du PNR Aubrac. «L’élevage est une valeur sûre sur laquelle on peut greffer de l’activité, de la valeur ajoutée», a-t-il ajouté, comptant sur l’investissement de tous ceux qui veulent mettre en avant l’intérêt de l’élevage et son évolution ainsi que celle du territoire. «Nous portons des valeurs communes : produire mieux, valoriser encore nos produits, nos filières, notre territoire», a-t-il insisté. Des propos confirmés par Christine Valentin, présidente de la Chambre d’agriculture de la Lozère, Patrick Escure, son homologue du Cantal et Serge Franc, représentant Jacques Molières pour l’Aveyron.

Avancer ensemble durablement

«Le PNR Aubrac est le seul parc où dès le départ, une race a été associée et où l’élevage a été d’emblée fléché comme un vecteur de développement», a témoigné Patrick Escure. «Nous faisons confiance à ceux qui s’investissent sur le terrain pour créer ensemble de la valeur sur ce territoire à forte identité, amener plus d’économie», a-t-il ajouté. Et Christine Valentin de préciser que des mesures vont être déclinées concrètement, par le biais d’un agent salarié du Parc. Stéphanie Ingels, arrivée en avril, est chargée de faire le relais entre tous les partenaires, d’animer les différentes commissions. «Les mesures se verront sur le terrain, via le programme alimentaire territorial pour l’approvisionnement des collectivités et des cantines, l’accompagnement de nouvelles filières, le renforcement des filières existantes, le déploiement de la marque Parc», cite Christine Valentin. «Certains considèrent le parc comme une contrainte mais il faut le voir comme une réelle opportunité d’aller chercher des atouts pour développer l’économie, garder des voisins, vivre sur un territoire préservé… Etre dans un monde durable».
La communication est donc un outil important à développer selon les partenaires. A l’image d’Yves Chassany : «l’élevage a fait la démonstration des bienfaits qu’il apporte à ce territoire, il faut savoir les mettre en avant. Nous devons améliorer notre communication sur les externalités positives de l’agriculture», a avancé le président de l’OS Race Aubrac. Il en va selon lui, de l’attractivité du métier aussi, pour renouveler les générations qui habiteront et animeront le territoire demain. «L’accompagnement des porteurs de projets agricoles fait partie des missions des Chambres d’agriculture», a rappelé Serge Franc. «Chacun doit apporter ses compétences, son savoir-faire et nous sommes là aussi pour que tout se passe au mieux. Nous sommes tous conscients de la problématique de la démographie sur l’Aubrac et sommes tous attachés au développement économique de notre territoire et à son aura», a-t-il ajouté.
Partager les valeurs de l’Aubrac, renforcer le dynamisme économique, social, environnemental de ce territoire, tels sont les objectifs de ce partenariat renouvelé. «En tenant compte de l’existant, nous nous fixons de nouvelles perspectives, un cap pour un avenir meilleur», a résumé Christine Valentin. «Convaincre sans contraindre», telle sera la devise, reprise d’André Valadier président fondateur du PNR, pour les années à venir.

Eva DZ

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