National | Par Didier Bouville

Plan loup : la FNO finalement reçue au ministère

Une délégation de la Fédération nationale ovine (FNO), accompagnée de Jeunes agriculteurs et de la FNSEA, avait rendez-vous le 5 décembre en début de soirée au ministère de l’Agriculture, au sujet des négociations concernant le plan loup 2018-2023. Ce rendez-vous obtenu en dernière minute a écourté le comité national de la FNO où le sujet du loup a été source de tension au sein même du syndicat. Pour certains éleveurs, «le dossier ne va pas assez vite».

La question des loups hybrides notamment, identifiables post-mortem, a été sources de nombreux débats virulents. La France est effectivement obligée, dans le cadre de la Convention de Berne, de les supprimer. Michèle Boudoin, présidente de la FNO, dit ne pas être «opposée à une action en justice contre l’État français. Mais il faut des forces et pouvoir la financer jusqu’au bout». Elle a souligné la difficulté d’aborder le sujet avec le gouvernement, sachant que Nicolas Hulot «est un ministre d’État et le numéro 3 du gouvernement».

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Avec un repli des abattages de 3,5% en tec en 2020 par rapport à 2019, le service de la statistique (Agreste) du ministère de l’Agriculture confirme que «les effets du confinement de la population lié au Covid-19 semblent avoir été contenus» dans la filière ovine.«La baisse traditionnelle des cours après Pâques n’a pas lieu», rappelle Agreste, soulignant que les cours ont poursuivi leur hausse pour atteindre 6,50 euros le kilo fin avril.Un mouvement de prix inhabituel que Agreste analyse par un «regain d’intérêt des consommateurs pour cette viande». «Le Ramadan qui démarre le 23 avril explique également cette bonne tenue des cours», poursuit Agreste. Les exportations, précisent les services du ministère, sont restées 19% en dessous des niveaux de 2019,…