National | Par Didier Bouville
Une délégation de la Fédération nationale ovine (FNO), accompagnée de Jeunes agriculteurs et de la FNSEA, avait rendez-vous le 5 décembre en début de soirée au ministère de l’Agriculture, au sujet des négociations concernant le plan loup 2018-2023. Ce rendez-vous obtenu en dernière minute a écourté le comité national de la FNO où le sujet du loup a été source de tension au sein même du syndicat. Pour certains éleveurs, «le dossier ne va pas assez vite».
La question des loups hybrides notamment, identifiables post-mortem, a été sources de nombreux débats virulents. La France est effectivement obligée, dans le cadre de la Convention de Berne, de les supprimer. Michèle Boudoin, présidente de la FNO, dit ne pas être «opposée à une action en justice contre l’État français. Mais il faut des forces et pouvoir la financer jusqu’au bout». Elle a souligné la difficulté d’aborder le sujet avec le gouvernement, sachant que Nicolas Hulot «est un ministre d’État et le numéro 3 du gouvernement».
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