National | Par Didier Bouville
(Photo archives la Volonté Paysanne)
Coop de France s’est dit satisfaite le 18 janvier de la transformation du CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) en exonération des charges sociales, dans le cadre du plan d’«urgence» pour l’emploi de François Hollande. Une mesure «qui va permettre de faire bénéficier nos entreprises coopératives de mesures dont elles étaient jusqu’à ce jour exclues», selon un communiqué réclamant une application «sans délai».
Si la pérennisation du crédit impôt recherche (CIR) est vue comme «une décision sécurisant les efforts d’innovation engagés par les filiales de coopératives», la fédération «demande des mesures adaptées afin que le CIR bénéficie aux coopératives agricoles», actuellement écartées du dispositif. «La relance de l’apprentissage et le déploiement de nouvelles formations par les régions doivent permettre de répondre aux besoins de nos entreprises, poursuit le communiqué.
Joint par Agra Presse, le responsable de la commission emploi de la FNSEA Jérome Volle est aussi satisfait de la transformation du CICE, déclarant toutefois que son syndicat fera «attention à ce que l’application de cette mesure ne comporte pas d’exclusions, ni trop de contraintes administratives». «Compte tenu de la situation actuelle de l’agriculture, c’est une bonne chose d’être exonéré, au lieu de payer les charges et se les voir remboursées six mois plus tard», estime-t-il.
Concernant, le versement d’une prime de 2000€, la FNSEA y est plutôt favorable, mais regrette que le public visé ne soit pas plus étendu.
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