National | Par Didier Bouville
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En clôture de la session des chambres d’agriculture de l’APCA du 26 novembre, Stéphane Le Foll a annoncé une «évolution de la stratégie» au sujet de l’année blanche issue du plan de soutien à l’élevage. Revenant sur sa rencontre avec le Crédit Agricole (CA) du 23 novembre, il a indiqué que l’année blanche totale annoncée début septembre serait plutôt une «année blanche partielle» qui permettra de «répondre précisément aux attentes des agriculteurs».
Le principe de l’année blanche totale ne serait pas automatique. En pratique, les éleveurs qui n’auraient pas besoin d’un rééchelonnement de l’intégralité de leurs remboursements (ceux qui ont souscrit à plusieurs emprunts), pourraient demander les reports de crédits sur une partie seulement de leurs prêts. En revanche, les prêts qui ont fait l’objet d’une bonification par l’Etat ne pourraient pas bénéficier d’un report d’échéances.
Selon Stéphane Le Foll, les demandes de report partiel sont plus courantes (3000 à 4000 au CA) que les demandes d’année blanche totale (1000 dossiers recensés au CA). Guy Vasseur, président de l’APCA, a déclaré pour sa part que le ministre devait tenir bon face aux banques pour une année blanche totale, nécessaire aux agriculteurs.
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