Pas moins de 48 parlementaires, députés et sénateurs, de toute obédience politique ont organisé, le 17 septembre une conférence de presse autour du député André Chassaigne (PCF, Puy-de-Dôme).
Appelant les autorités françaises et européennes à ne « pas sacrifier l’élevage de montagne », ils ont repris, peu ou prou, les arguments défendus une semaine auparavant par l’Association nationale des élus de la montagne auquel s’était joint le collectif agricole Inter-massifs. Les Aveyronnais Anne Blanc, Stéphane Mazars et Arnaud Viala font partie des 48 parlementaires présents.
Toutes et tous demandent notamment que «les éleveurs conservent, au moins à leur niveau actuel, les aides couplées du premier pilier de la PAC dont dépend entièrement la survie de leurs exploitations». Pour eux, il est indispensable « les surcoûts qu’ils subissent, liés aux “handicaps naturels” des territoires, continuent d’être compensés à leur juste niveau, à travers une Indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) forte, centrée sur l’élevage », ont-ils ajouté. Car cette aide représente, dans certaines zones, jusqu’à 80 % du revenu agricole.
Les députés et sénateurs mettent aussi en avant « la haute valeur environnementale des zones de montagnes », répondant ainsi en de nombreux points aux attentes du Green Deal européen, du “Farm to Fork” et de “Biodiversité 2030”. «Ce qui est en jeu, c’est une vision française de l’agriculture française», a défendu le député Arnaud Viala (LR, Aveyron) quand son homologue, le sénateur Bernard Delcros (MoDem, Cantal) a martelé : «On ne défend pas seulement l’agriculture mais l’avenir des territoires ruraux».
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